Ovnis dans les représentations du Christ et de la Vierge Marie

 

L’histoire de Noël a commencé au moment où trois hommes sages ont vu quelque chose d’étrange dans le ciel.

 
De nombreux objets insolites aériens ont, par exemple, été représentés dans des peintures entre le 14e et le début du 18e siècle.
 
Pourquoi ces artistes étaient tant obsédés par les objets célestes dans leurs représentations, notamment dans le cadre de la naissance et la mort de Jésus-Christ ?
 
La première fresque murale date de 1350 et représente « La Crucifixion, » par l’artiste Visoki Decani en Yougoslavie. Deux étranges objets habités par des « pilotes » sont visibles dans le ciel. Elles proviennent des deux côtés du Christ.
 
 
Selon Dennis Geronimus, professeur d’italien dans le domaine de l’art de la Renaissance et président du Département d’histoire de l’art à l’Université de New York, ces deux objets représenteraient le soleil et la lune.
 
La présence simultanée du soleil et de la lune « fait allusion à plusieurs mentions dans les Évangiles concernant notamment le fait que le ciel devenait de plus en plus sombre dans la journée lors de la crucifixion du Christ. »
 
La peinture réalisée à partir de 1486, et intitulée « L’Annonciation avec Saint Emidius, » par Carlo Crivelli, se trouve à la National Gallery de Londres. Elle montre un objet circulaire accompagné d’un mince faisceau de lumière qui pointe en direction de la Vierge Marie.
 
 
Ce faisceau représenterait, selon Geronimus, l’Esprit Saint. Il prend, dans ce cas, la forme d’une colombe blanche et symbolise l’incarnation.
 
« La Vierge Marie est représentée comme étant imprégnée du Saint-Esprit, symbolisant un événement miraculeux qui va conduire à la naissance du Christ. »
 
L’image suivante met en évidence un gros plan d’une sorte de banque de nuage circulaire.
 
 
L’informaticien Jacques Vallée est d’accord avec l’avis de Geronimus au sujet de ces œuvres d’art. Mais il se pose néanmoins la question de savoir pourquoi cette forme de symbolisme se retrouve dans les œuvres d’art de ces années-là.
 
« Il est certain que ces peintures ne représentent pas les observations réelles de l’artiste et de leur rapport avec des événements contemporains », a déclaré Vallée au HuffPost.

Vallée et son co-auteur, Chris Aubeck, sont sur le point de publier une mise à jour majeure de leur livre de 2010 intitulé « Des merveilles dans le ciel ». Les auteurs se penchent sur les rapports d’objets aériens étranges, réalisés par de nombreux témoins, y compris des scientifiques au début du 20em siècle, en 1879 et bien avant, notamment durant la période biblique.
 
« Nous pouvons à présent dater le début du phénomène OVNI grâce à ces récits documentés », a déclaré Vallée.
 
« Vous ne pouvez pas simplement dire que, si quelqu’un a vu quelque chose de rond dans le ciel à l’époque médiévale, c’est qu’il s’agit systématiquement des observations d’ovnis relatés par les témoins aujourd’hui. Nous n’affirmons pas cela. Nous décrivons tout simplement les observations de ces témoins et les phénomènes associés… »

 
 
« Je pense que les sceptiques ont raison de dire que la plupart des rapports sont assimilables à des phénomènes naturels que nous connaissons bien de nos jours, notamment les comètes, les météores et autres phénomènes naturels. Et cela est juste. Nous éliminons donc tous les cas potentiellement explicables pour ne garder que ceux qui sont non identifiés », a déclaré Vallée.
 
« On ne nage pas dans l’idéologie. Nous ne déclarons pas qu’il s’agit de la preuve de quoi que ce soit d’extraterrestre. Vous pourrez vous rendre compte que les descriptions sont différentes, en fonction des cultures et des médias grâce auxquels les informations nous sont parvenues. »
 
Une autre peinture en date du 15e siècle et intitulée « Madonna and Child with the Infant St. John, » se trouve au Musée du Palazzo Vecchio de Florence, en Italie. Marie, mère de Jésus, semble vivre quelque chose d’inhabituel.
 
 
 
L’image ci-dessous représente un ovni en forme de dôme en train de planer dans le ciel tandis qu’un homme et son chien sont debout sur une corniche avec les yeux fixés sur l’objet, dont voici les détails :
 
 
« Le bleu et la forme en amande, émettant des rayons de couleur or, constituent un symbole qui était très commun durant la Renaissance, au moment où cela a été peint », a déclaré Geronimus.
 
« Il fait allusion à l’annonce de la naissance du Christ à Bethléem pour les bergers, comme cela est mentionné dans l’Évangile de Saint-Luc (2: 8-14). Le berger et son chien sont impressionnés par l’objet céleste qui représenterait un ange, et donc le messager divin »

Le tableau de Noël, réalisé à partir de 1710 et intitulé « Le baptême de Jésus, » a été créé par Arendt de Gelder. Il se trouve au Fitzwilliam Museum de Cambridge au Royaume-Uni.
 
Il met en évidence un grand objet circulaire qui émet des rayons de lumière vers le bas, en l’occurrence à destination de Jésus.

 
 
« Les quatre rayons qui descendent du ciel pour éclairer le Christ à genoux, en train d’être baptisé par Saint-Jean, représenteraient la puissance divine de l’Esprit Saint. Il est incarné à nouveau par la colombe blanche qui est en train de planer au centre du nuage », a déclaré Geronimus.

Voici un gros plan de ce nuage circulaire avec les faisceaux de lumière :

 
 
« Ce qui est inhabituel au niveau de ce dessin n’est pas tant l’origine céleste de l’Esprit-Saint, mais le fait que le baptême soit imaginé comme un événement nocturne. »
SourceHuffingtonpost

 

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