Étrange écho radar étrange dans le ciel de l’Illinois durant 10H

Publié le 03/01/2019

Le lundi 10 décembre 2018, un écho radar a perturbé pendant 10 heures l’ensemble des spécialistes du domaine aérien dans le sud de l’Illinois.

 
« Il ne s’agissait certainement pas de précipitations », a déclaré le Service Météorologique National Américain, bien que cette théorie ait été évoquée.

Chris Noles, météorologue du Service météorologique national de Paducah dans le Kentucky, explique avoir observé que les objets repérés dans le ciel possédaient un potentiel de réflexion sur les signaux radar, qu’ils étaient solides et émettaient des signaux forts.
 
Noles explique que durant les périodes de mauvais temps, les couleurs jaune et rouge sur le radar indiquent généralement la forte présence de grêle ou de neige. Alors que la pluie et la bruine ne sont pas solides et apparaissent comme des signaux plus faibles, dans les tons bleu et vert.
 
L’écho radar en question possédait un noyau de signatures jaune et rouge alors qu’il se situait le long d’un vent de sud-est, produisant des signaux d’une hauteur pouvant atteindre 10.000 pieds.
 
Ces analyses écartent donc l’hypothèse des volatiles.
 
Quant à celle des météores qui sont effectivement assez solides pour expliquer l’écho radar, il faut savoir qu’ils ne peuvent pas se déplacer à 14 miles à l’heure.
 
Le Commandement de la défense aérospatiale d’Amérique du Nord, qui supervise la souveraineté aérienne des États-Unis, a déclaré juste après l’incident suivre l’affaire, sans pour autant disposer d’informations sur l’origine de l’objet.
 
Qu’en est-il des extraterrestres alors ?
 
Le « NORAD ne suit pas les OVNIS ni les engins extraterrestres », a déclaré le porte-parole Michael Kucharek, bien qu’il ait expliqué que le NORAD était au courant des survols d’avions non autorisés dans le ciel américain.
 
Noles a proposé une autre explication :
 
« Peut-être que la bande qui se déplaçait lentement et qui suivait les vents par temps clair était un objet lancé depuis un avion militaire. Comme par exemple un nuage de matériau recouvert d’aluminium léger et utilisé dans les airs pour berner les signaux radar susceptibles de suivre un avion. »
 
Un incident dans le sud du Missouri dans les années 1990 aurait produit des effets similaires.
 
Ce phénomène dure en principe deux à cinq heures alors que l’incident du 10 décembre était deux fois plus long.
 
Un événement avec une durée plus longue n’est cependant pas à écarter, comme l’indique le cas suivant.
 
Au cours d’un exercice d’entrainement en 2013, un avion militaire a lancé un ballon au-dessus de l’Alabama, avant de s’attarder dans l’atmosphère pendant à peu près le même temps, soit 10 heures.
 
Deux installations militaires relativement proches de l’écho radar, la base aérienne de Scott en Illinois et de fort Campbell dans le Kentucky, ont déclaré à la presse d’Evansville que leurs appareils n’étaient pas responsables de cet incident.
 
Suite à l’incident du 10 novembre, un météorologue d’Evansville a déclaré à un pilote anonyme que le ballon provenait d’un avion de transport militaire C-130 sans pour autant préciser sa provenance.
 
Le capitaine Holli Nelson, porte-parole de la Garde d’État, a indiqué quant à lui qu’il s’agissait d’un ballon relâché par un avion de type C-130H piloté par la 130e escadre de transport aérien de la Garde nationale aérienne de Virginie occidentale lors d’une opération d’entrainement.
 
Les pilotes auraient été contraints de réaliser cette manœuvre pour des raisons de sécurité en ayant l’autorisation du contrôle de la circulation aérienne.
 
Avons-nous donc trouvé une explication à cet étrange écho radar ?
 
Un article de « Courier & Press » a confirmé que des bases militaires étaient installées près des zones où se sont produits ces événements : Fort Campbell dans le Kentucky et Scott Air Force Base dans l’ouest de l’Illinois. Et qu’effectivement, le ballon avait été largué par un C-130, mais que cet avion ne provenait apparemment d’aucune de ces bases.
 
« Quel que soit l’aéronef, ce n’était pas un engin de la Scott Air Force Base », a déclaré mardi matin le Sergent principal, Thomas Doscher.
 
Un porte-parole de Fort Campbell a déclaré n’être au courant d’aucune opération de ce type et précise que la seule manière dont l’avion aurait pu venir de Fort Campbell, a-t-il déclaré, est qu’il participe à un exercice secret des forces spéciales.
 
Il faut noter qu’il y a eu 83 observations d’OVNIS présumées dans l’État de l’Illinois depuis le 6 août 2018. La durée des observations va de 9 secondes à plus de 4 heures, de Springfield à Rockford et même Chicago.

Source : Washingtonpost
 
 
 
 
 

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