Un équipage de l’US Air Force « terrorisé » par un ovni

Un équipage de l’US Air Force « terrorisé » par un ovni


Publié le 02.07.2017

Les récentes archives britanniques déclassifiées sur les ovnis révèlent l’horreur vécue, durant la guerre froide, par l’équipage d’un avion-espion de l’US Air Force. Il s’est retrouvé face à un mystérieux engin composé de « 20 lumières clignotantes », à 35.000 pieds au-dessus de la Méditerranée.


Le dernier dossier secret a été publié par le ministère de la Défense la semaine dernière, ainsi que plusieurs autres documents déclassifiés, mais non numérisés pour l’instant. Ils sont uniquement accessibles depuis la bibliothèque des archives.
 
Ils comprennent le récit précieux d’un incident inexpliqué survenu le 19 octobre 1982, lorsqu’un avion RC-135 de l’USAF a rencontré « un gros objet ».
 
Les troupes britanniques stationnées sur la base RAF de Troodos, située à Chypre, ont capté, grâce aux transmissions radio, l’appel à l’aide de l’équipage américain signalant avoir vu ovni composé d’ »une multitude de lumières clignotantes, vingt à la fois ».
 
Au cours de l’incident de 90 minutes, deux combattants F-14 de la marine américaine ont été brouillés et un fantôme RAF a été détourné d’un exercice volant pour intercepter et potentiellement abattre l’intrus repéré au sud de l’île.
 
Au moment où les trois avions se sont approchés de l’équipage américain, l’ovni a changé de direction et s’est dirigé vers la côte africaine, mais les pilotes de chasse ne l’ont pas vu.
 
Une enquête a été ouverte au sujet de cet incident suite à un rapport transmis au ministère de la Défense des États-Unis, comme le démontrent les documents.
 
Le radar, les bandes audio ainsi que les transcriptions de l’appel de détresse ont également été analysés par des agents de renseignements, mais retirés des fichiers.
 
Un employé de la RAF suggère : « Nous suspectons que « l’ovni » puisse être un effet de mirage des lumières présentes sur la côte d’Israël ou du Liban ».
 
Mais les résultats de l’enquête conjointe des États-Unis et du Royaume-Uni n’apparaissent pas dans le dossier.
 
Le Dr David Clarke, du département de journalisme de l’Université de Sheffield Hallam, a déclaré que l’incident était le résultat d’ « une rencontre fascinante et étonnante qui a été évidemment prise au sérieux par les autorités militaires américaines et britanniques ».


Le Dr Clarke a joué un rôle déterminant dans la publication de ces fichiers. Il a de plus consacré du temps à examiner les documents récemment publiés depuis leur publication aux Archives nationales.
 
Le ministère de la Défense a précédemment affirmé que plusieurs des dossiers avaient été stockés dans un bâtiment contaminé par de l’amiante et ne pourraient par conséquent jamais être mis à la disposition du public.
 
Mais suite à l’insistance du grand public et de certains hommes politiques, des fichiers ont finalement été diffusés en ligne en 2009 et 2013.
 
Le Dr Clarke a déclaré que la divulgation de ces archives avait suscité autant de questions que de réponses.
 
Il a ajouté : « Nous avons quelques morceaux de papier alléchants, mais rien d’autre… Où se trouvent l’enregistrement et la bande ainsi que les images du film radar mentionnées dans le fichier ? »


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