FAITS
Si tout est avéré, il s’agirait de la plus grande conspiration de l’histoire de l’humanité. Roswell est une ville américaine située au Sud-est de l’État du Nouveau-Mexique. Cette zone est depuis la Seconde Guerre mondiale remplie de secrets. Beaucoup d’essais y ont eu lieu, notamment à White Sands (lieu de la première adaptation américaine de la fusée allemande V2) et Alamogordo (lieu où la première bombe atomique a été testée le 16 juillet 1945).
Durant les deux premiers jours de juillet, la base aérienne d’Holloman près d’Alamogordo aurait capté un étrange écho radar non identifié.
Il y aurait eu 88 apparitions d’Ovnis durant ces trois jours dont auraient été témoins environ 10 millions d’Américains dans 24 États.
Le 5 juillet 1947, des centaines de témoins ont signalé l’apparition de disques volants dans le ciel des États de l’Oregon, l’Idaho, la Louisiane, le Michigan, la Pensylvanie. La police fut débordée par les appels téléphoniques.
Deux cents témoins selon Georges Astor auraient observé un disque volant qui tourna en rond pendant trente minutes au-dessus de Mauser Lake puis l’objet bondit vers le zénith et disparut.
Le 3 juillet au matin, pendant que Mac Brazel, propriétaire d’un ranch de Roswell parcourrait ses champs, il découvrit sur le sol des débris métalliques d’un engin peu conventionnel. Il s’agissait de matériaux étranges sur lesquels étaient inscrites des formes d’écritures indéchiffrables.
La nuit d’avant, Mac Brazel avait entendu, durant un violent orage, comme un puissant bruit de tonnerre. Il devait donc sûrement y avoir un lien avec le supposé crash.
Il rapporta quelques matériaux dans sa grange et montra des échantillons à ses voisins.
Le 6 juillet, après avoir accompli ses diverses tâches quotidiennes, il se rendit dans la ville de Roswell chez le Shérif du comté de Chaves du nom de George Wilcox à qui il raconta sa découverte.
Celui-ci prévint le 509em groupe de bombardement de l’aérodrome de Roswell.
Le 7 juillet, l’officier de renseignement aérien de ce 509em groupe, le Major Jessie Marcel, accompagné d’un agent du contre-espionnage en civil, se rendirent au bureau du Shérif.
L’officier Marcel appela le commandant du 509em Groupe, le Colonel William Blanchard, qui demanda au Major et à l’agent du contre-espionnage Shéridan Cavitt (lieutenant-colonel de l’US Air Force en retraite) de se rendre avec Mac Brazel au Ranch afin d’y mener l’enquête.
Les restes de l’engin s’étendaient sur environ 1 km de long et 2 km de large.
Dans la nuit du 7 juillet, Marcel remplit les débris dans sa voiture puis les montra à sa famille et notamment à son fils Jessie junior très jeune à l’époque des faits et établi aujourd’hui à Helena dans le Montana.
Il prétend avoir observé sur les matériaux comme des symboles géométriques. Selon lui, il pouvait difficilement s’agir d’un engin terrestre. Les matériaux avaient des propriétés inflammables et indestructibles.
Le 8 juillet, le colonel Blanchard ordonna de boucler le périmètre du Crash. Le propriétaire du ranch est ramené dans un avion pour une opération de reconnaissance aérienne afin de retrouver d’éventuels corps ou traces.
Ils auraient suite à cela aperçu un deuxième lieu d’impact. L’engin se serait donc craché en deux temps.
Les soldats découvrirent que des civils se trouvaient déjà sur les lieux où ils pouvaient observer des débris ainsi que des corps d’humanoïdes.
Grady Barnett, connu comme étant une personne très respectable raconta plus tard être arrivé à l’endroit presque en même temps que le groupe d’étudiants en archéologie. Il a de plus déclaré avoir vu le vaisseau ainsi que quatre créatures étranges. Ils auraient eu le temps de tout voir avant l’arrivée des autorités miliaires. On leur exigea de ne rien répéter de ce qu’ils auraient observé ce jour-là.
Le récit de Barnett était trop précis et détaillé pour qu’il puisse l’avoir inventé.
Après que Marcel ait montré les débris à Blanchard, celui-ci ordonna au lieutenant Walter Haut (officier des relations publiques) ce même 8 juillet de diffuser un communiqué officiel par radio et journal annonçant que les autorités militaires étaient en possession d’une soucoupe volante.
L’information fit le tour du monde et le » Roswell Daily Record » fut submergé d’appels du monde entier. Ce dernier, ainsi que le KGFL, le KSWS et le Morning Dispatch furent aussi prévenus.
Lorsqu’il l’appela ce matin-là, Blanchard dit à Haut qu’il était en possession d’une soucoupe volante ou tout au moins de pièces détachées d’un tel engin. Il déclara qu’elles provenaient d’un ranch situé au nord-ouest de Roswell et que l’officier de renseignement Jesse Marcel allait convoyer les matériaux à Fort Worth.
Mais trois heures plus tard, le général Roger Ramey contredit la version officielle en affirmant qu’il ne s’agissait que d’un ballon météorologique équipé d’un réflecteur.
Blanchard fit un rapport au quartier général de la 8em armé de l’air à Fort Worth. Et une fois informé de la situation, le Pentagone dépêcha sur les lieux un vol spécial avec une équipe d’agents spéciaux de Washington.
Comment expliquer qu’autant de moyens logistiques aient été déployés pour ne récupérer qu’un simple ballon météo ?
Mac Brazel, quant à lui, fut mis sous surveillance dans son ranch avant de s’échapper pour se réfugier dans les locaux de la radio, à qui il raconta sa version des faits remettant totalement en cause celle de l’armée. Mais par la suite les autorités le retrouvèrent.
La radio reçut, quant à elle, un appel de Washington qui leur ordonna de ne rien communiquer sous peine de représailles et les officiers de l’armée perquisitionnèrent les stations radios pour tout récupérer.
Après une longue période de garde à vue, Mac Brazel, accompagné de l’armée, fit une conférence de presse où il prétendait que ce qui avait été trouvé dans ses champs était un ballon-sonde.
Il a sans doute donc bien fait l’objet d’intimidations afin de ne rien révéler.
Son fils sort de l’ombre plus tard et avoue qu’ils auraient été menacés de mort par l’armée si des révélations venaient à avoir lieu.
Selon l’ancien sergent Bert Schulz qui était électricien pour les bombardiers B-29, certains soldats de la base se sont vantés, au cours des mois suivants, d’avoir participé aux actions d’intimidation subies par les civils dans la région. Un officier du nom de Hunter G. Penn s’était distingué par sa brutalité dans ce travail. Mais il aurait confirmé plus tard à sa propre fille que l’engin accidenté était bien d’origine extraterrestre.
La fille du fermier Brazel s’est ralliée à l’opinion, quelque temps avant sa mort, que son père avait effectivement vu autre chose.
Ramey donna l’ordre à Blanchard d’envoyer Marcel à Fort Worth pour lui apporter des débris rangés dans une caisse.
C’est alors que ce dernier emmena le Major à part dans une pièce afin de consulter une supposée carte.
A leur retour, la caisse aurait disparu pour être remplacée par un vieux ballon météo.
C’est alors que Ramey fit entrer les journalistes et déclara qu’il ne s’agissait que d’une erreur.
Glenn Dennis, entrepreneur de pompes funèbres, reçoit des appels téléphoniques de la part des autorités lui demandant des informations sur la préparation et la conservation des corps en général. Ce qui l’intrigua fortement.
Étant donné que les pompes funèbres servaient aussi d’ambulance, il eut l’occasion d’apercevoir des débris étranges en provenance des champs à l’intérieur d’un véhicule garé.
Il commença donc à poser des questions sur un éventuel crash et fut directement menacé de mort par un officier s’il s’aventurait à révéler quoi que ce soit sur ce qu’il aurait aperçu.
Quant à son amie infirmière, elle lui raconta qu’elle avait aperçu des corps mutilés lors d’une autopsie à l’hôpital où elle travaillait. Elle semblait selon Dennis effrayée par ce qu’elle aurait vu. Puis elle le laissa parce qu’elle se sentit malade. Puis, mystérieusement le lendemain elle disparut. L’hôpital dit à Glenn qu’elle avait été mutée.
Des indices et témoignages nous portent à croire que le 8 juillet 1947 les supposés corps d’extraterrestres avaient été autopsiés.
Comme autre témoignage, nous avons celui du journaliste photographe James Bond Johnson qui se rendit le 8 juillet 1945 dans le bureau de Ramey où il prit, pendant un moment d’absence du général, des photos de débris.
Selon Johnson, il y avait comme une odeur de brûlé qui se dégageait des matériaux.
Ensuite, Ramey examina les objets avec un air très étonné de ce qu’il avait devant les yeux.
Il tenait en même temps un message écrit qui semblait avoir provoqué chez lui un changement brutal de position. Comme un bouleversement.
L’un des pilotes du nom de Pappy Henderson (Capitaine) qui aurait transporté des cadavres et des débris de la soucoupe aurait tout avoué à sa femme en 1982 lorsqu’il vit dans un journal qu’il y avait eu des révélations sur ce qui s’était déroulé à Roswell en 1947.
Pour reprendre certains propos du commandant Jean-Gabriel Greslé dans son livre intitulé » Extraterrestre, Secret d’Etat, L’AFFAIRE ROSWELL « , le master sergent Robert R. Porter affirma le 7 juin 1991 qu’il était membre de l’équipage qui convoya vers Fort Worth des morceaux de ce qu’on leur a dit être une soucoupe volante.
Le colonel Blanchard aurait été absent de la base. Ce qui supposé que son second devait le remplacer. Ce qui ne fut pas le cas. C’est donc en qualité de commandant de la base de Roswell que Blanchard aurait quitté la base afin d’accompagner à Fort Worth les supposés débris de l’objet.
C’est en 1970 que le mythe de Roswell est véritablement né étant donné les importants récits de témoins qui sortirent de l’ombre.
L’un des plus grands dénonciateurs du complot était le lieutenant Philip Corso qui aurait était témoin d’étranges événements.
Il aurait vu un cadavre d’environ 1m50 alors que le gouvernement affirma plus tard qu’il s’agissait de mannequins de 1m80.
Des experts affirmèrent cependant qu’à cette époque on n’utilisait pas de mannequins dans les engins et que cela a débuté en 1953.
Corso évoque aussi l’évolution technologique américaine considérable qui aurait eu lieu après l’incident de Roswell.
En 1978, le major Jesse Marcel raconta à Stanton Friedman, physicien nucléaire et ufologue, que les débris ne ressemblaient à aucun matériau existant à l’époque et qu’ils devaient provenir d’un OVNI.
Le gouvernement des États-Unis explique l’incident par le crash d’un ballon de recherche top-secret dans le cadre du projet Mogul. Le but de Mogul était de déterminer l’état d’avancement de la recherche soviétique en matière d’armements nucléaires.
Puisque les frontières de l’Union soviétique étaient fermées, le gouvernement des États-Unis avait tenté de mettre au point une méthode de détection à grande distance d’explosions nucléaires. Un moyen de détection acoustique à long rayon d’action, porté par ballon, avait été proposé en 1945 au général Spaatz par le Dr Maurice Ewing comme solution possible. Il s’agissait d’un projet dit « sensible et compartimenté ».
Pour reprendre ce qu’a dit dans son livre le commandant Greslé : « selon l’Air Force, le projet Mogul était d’une importance stratégique telle qu’il pouvait justifier le niveau de confidentialité qui recouvre tout ce qui touche à l’incident de Roswell. Cette affirmation, d’après Greslé, ne peut pas être exacte, et ce pour plusieurs raisons.
La première vient du fait que les ballons utilisés par ce nouveau projet étaient jusqu’au 2 juillet 1947 du même modèle que ceux utilisés pour les sondages météorologiques. Tout ce qui a déjà été dit, quant à l’impossibilité d’attribuer des caractéristiques extraordinaires à des débris de néoprène reste donc valable pour Mogul.
La seconde est beaucoup plus grave, car il semble que le niveau de confidentialité de Mogul ait été très exagéré par l’Air Force. Tout d’abord aucun document ne vient démontrer que le projet ait été effectivement « compartimenté ». S’il avait été vraiment « sensible » et secret entre 46 et 47, il ne l’était plus en 49, puisque la détection de la première bombe atomique soviétique ne fut pas réalisée par un engin de ce type, mais plus simplement en recueillant, grâce à des avions volant à haute altitude, les substances radioactives produites par l’explosion nucléaire… « .
De plus, d’après l’ouvrage de Jean Gabriel Greslé, le « projet » était bien connu en août et septembre 1947 après une analyse de deux documents fournis par le FBI.
On peut donc en déduire que le « Projet Mogul » été la meilleure couverture que pouvait avoir le gouvernement à l’époque pour camoufler cet incident.
Le 28 juillet 1995, la commission d’enquête parlementaire publiait un rapport de 20 pages selon lequel les documents administratifs concernant l’activité de la base aérienne de Roswell pour l’année 1947 ont été détruits sur ordre supérieur. La commission n’a pu identifier les responsables.
Selon les enquêteurs, la destruction de ces documents aurait été décidée il y a 40 ans.
Quelles sont les raisons probables pour qu’une soucoupe s’écrase de la sorte?
Le but de ces visiteurs était sûrement de tenter de savoir ce qui se passait dans cette zone (Nouveau-Mexique) où l’activité technologique était très intense.
Des experts pensent que les Ovnis peuvent se crasher à cause de l’importance des radars qui les affaiblissent en émettant des micro-ondes. Mais rien n’est encore véritablement démontré.
C’est toujours l’US Air Force qui donne des explications sur Roswell alors qu’elle est véritablement née le 18 septembre 1947, deux mois après l’incident. Les événements de Roswell ont donc été couverts par la base de l’armée de terre. On n’a ainsi pas d’explications complètes sur la réalité du crash. Sachant que trois jours avant cet incident, de nombreuses observations d’objets volants non identifiés furent enregistrées, il ne serait pas impromptu qu’une soucoupe se soit fait foudroyer lors de l’orage sévissait cette nuit.
Des enquêteurs prétendent même qu’il y aurait eu 3 sites de crashs à 3 endroits distincts, indépendamment les uns des autres et sur une période de 3 jours. Il y aurait eu plus de 400 témoins en tout. La cause de ces 3 crashs serait différente.
Le crash principal du 4 juillet aurait été causé par un éclair, et les deux autres seraient dus à des tentatives militaires de les abattre (radars,…).
Hellyer (ancien Ministre de la Défense du Canada de 1963 à 1967) dit le 25 septembre 2005 : » Le secret qui s’attachait dans tous les éléments concernant l’incident de Roswell était vrai. La classification fut dès le début, placée au-dessus du niveau de « secret supérieur », et ainsi la grande majorité des fonctionnaires des États-Unis et des politiciens, et même n’importe quel titulaire affecté au Ministère de la Défense ne furent habilités à connaître ce secret « .
En Novembre 1995, Bill Clinton alors président dit : » pour autant que je sache, aucun vaisseau extraterrestre ne s’est écrasé à Roswell, Nouveau-Mexique, en 1947… Si ‘l’armée de l’Air des États-Unis a récupéré des corps extraterrestres, ils ne m’ont rien dit non plus à ce sujet, et je veux connaître la vérité « .
Une vidéo montrant une supposée autopsie du cadavre de l’extraterrestre de Roswell commença à circuler dés 1995, mais des doutes ont toujours pesé sur l’authenticité de l’extrait.
Beaucoup y ont vu une opération de marketing étant donné les gains réalisés par Ray Santilli, le producteur. Il s’agit sans doute d’un canular orchestré par les services secrets américains pour discréditer Roswell.
En ce qui concerne les menaces qui eurent lieu au cours de cette période, le Sheriff Wilcox les aurait aussi subis. Sa petite fille Barbara témoigne aujourd’hui qu’il aurait été menacé de mort ainsi que toute sa famille s’il venait à divulguer des informations qui compromettraient la version de l’armée.
Le docteur Michael Wolf (qui affirme avoir participé aux recherches les plus secrètes sur les ovnis, et même avoir travaillé avec des extraterrestres, dans les bases souterraines ultrasecrètes de S-4 dans le Nevada, et de Dulce au nord du Nouveau-Mexique) déclare que : « c’étaient en fait deux ovnis qui étaient entrés en collision aérienne durant un intense orage électrique. L’un contenait des ET Orange, et l’autre, des Gris. Un vaisseau s’était écrasé près de Corona, au nord-ouest de Roswell, et l’autre dans la plaine de San Agustin, plus de cent miles à l’ouest. Des unités de renseignement de l’armée ont rapidement bouclé les sites et ont retiré leurs vaisseaux et leurs équipages E.Ts, morts ».
Joseph Montoya, gouverneur adjoint du Nouveau-Mexique à l’époque, qui se serait trouvé sur la base et aurait vu les cadavres entreposés brièvement dans le hangar P 3
Aujourd’hui la ville de Roswell est considérée comme l’un des temples de l’ufologie. Elle est tous les ans assiégés de touristes et cet incident contribue aujourd’hui au développement de la ville.
Des rumeurs ont laissé supposer que les prétendus extraterrestres présents dans la soucoupe aient été récupérés vivant.
Qu’en est-il advenu ? On l’ignore. Travaillerait-il dans une base secrète au service de l’armée des États-Unis d’Amérique ? Le mystère plane toujours à ce sujet. Quant aux corps de ces extraterrestres, des rumeurs porteraient à croire qu’ils se trouveraient sur la base secrète d’Holloman après être passés par Fort Worth.
Jusqu’à nos jours, l’Affaire Roswell est souvent considéré comme le premier grand tournant de l’histoire de l’ufologie. Malheureusement, beaucoup de témoins de cette époque sont aujourd’hui décédés. Quant au gouvernement, ils ont tenté d’agir dans le silence de telle sorte à que le public ne sache plus rien de cette affaire. On a tendance à penser qu’ils détruisent tous les archives tops secrètes de la dimension de Roswell de manière à éviter des fuites et ne laisser aucune trace aux gouvernements à venir.
Il faut noter qu’à l’époque des faits, Staline et les Soviétiques s’intéressaient beaucoup à l’Affaire Roswell. Il parait même qu’il aurait mis tous ses espions et scientifiques sur le coup.
Beaucoup d’hommes de sciences pensent aujourd’hui que les soucoupe (s) volante (s) retrouvée (s) à Roswell en 1947 dans le Nouveau-Mexique ou ailleurs sont à l’origine de cette éclosion militaire que connaissent les États-Unis, notamment en ce qui concerne leur force de frappe aérienne. Cette technologie récupérée serait à l’origine des fibres optiques, des circuits intégrés, et surtout des techniques de propulsion.
Mis à part cet incident, on parle de 18 autres engins d’origines extraterrestres capturés par les Américains, même si celui découvert à Roswell serait spécial.
Parmi ceux-là, on compte celui de Varginha au Brésil en 1996, celui de la Baie de San Diego en 1941, Kecksburg en 1965 et en 1945 près d’un sanatorium en Autriche, entre autres.
Aucune de ces informations n’est cependant confirmée. On reste donc toujours dans l’expectative la plus complète.
Mon avis est que l’on ne connaîtra jamais la vérité sur Roswell et qu’il faut rester objectif. Tout cela a tout aussi bien pu être le fruit de rumeurs.
RAPPORT SECRET DE LA CIA
Si tout est avéré, il s’agirait de la plus grande conspiration de l’histoire de l’humanité. Roswell est une ville américaine située au Sud-est de l’État du Nouveau-Mexique. Cette zone est depuis la Seconde Guerre mondiale remplie de secrets. Beaucoup d’essais y ont eu lieu, notamment à White Sands (lieu de la première adaptation américaine de la fusée allemande V2) et Alamogordo (lieu où la première bombe atomique a été testée le 16 juillet 1945).
C’est dans cette région que s’est préparée la conquête spatiale. Le terrain d’aviation militaire de Roswell détenait, à cette époque, la seule escadre de bombardement atomique du monde connu sous le nom du 509em Bomb Group avec des moteurs B-29.
Durant les deux premiers jours de juillet, la base aérienne d’Holloman près d’Alamogordo aurait capté un étrange écho radar non identifié.
Il y aurait eu 88 apparitions d’Ovnis durant ces trois jours dont auraient été témoins environ 10 millions d’Américains dans 24 États.
Le 5 juillet 1947, des centaines de témoins ont signalé l’apparition de disques volants dans le ciel des États de l’Oregon, l’Idaho, la Louisiane, le Michigan, la Pensylvanie. La police fut débordée par les appels téléphoniques.
Deux cents témoins selon Georges Astor auraient observé un disque volant qui tourna en rond pendant trente minutes au-dessus de Mauser Lake puis l’objet bondit vers le zénith et disparut.
Le 3 juillet au matin, pendant que Mac Brazel, propriétaire d’un ranch de Roswell parcourrait ses champs, il découvrit sur le sol des débris métalliques d’un engin peu conventionnel. Il s’agissait de matériaux étranges sur lesquels étaient inscrites des formes d’écritures indéchiffrables.
La nuit d’avant, Mac Brazel avait entendu, durant un violent orage, comme un puissant bruit de tonnerre. Il devait donc sûrement y avoir un lien avec le supposé crash.
Il rapporta quelques matériaux dans sa grange et montra des échantillons à ses voisins.
Le 6 juillet, après avoir accompli ses diverses tâches quotidiennes, il se rendit dans la ville de Roswell chez le Shérif du comté de Chaves du nom de George Wilcox à qui il raconta sa découverte.
Celui-ci prévint le 509em groupe de bombardement de l’aérodrome de Roswell.
Le 7 juillet, l’officier de renseignement aérien de ce 509em groupe, le Major Jessie Marcel, accompagné d’un agent du contre-espionnage en civil, se rendirent au bureau du Shérif.
L’officier Marcel appela le commandant du 509em Groupe, le Colonel William Blanchard, qui demanda au Major et à l’agent du contre-espionnage Shéridan Cavitt (lieutenant-colonel de l’US Air Force en retraite) de se rendre avec Mac Brazel au Ranch afin d’y mener l’enquête.
Les deux hommes arrivèrent sur les lieux en pleine nuit et ne découvrirent, après analyse, aucune trace de radioactivité sur les débris que le propriétaire du ranch avait entreposés dans la grange.
Les restes de l’engin s’étendaient sur environ 1 km de long et 2 km de large.
Dans la nuit du 7 juillet, Marcel remplit les débris dans sa voiture puis les montra à sa famille et notamment à son fils Jessie junior très jeune à l’époque des faits et établi aujourd’hui à Helena dans le Montana.
Il prétend avoir observé sur les matériaux comme des symboles géométriques. Selon lui, il pouvait difficilement s’agir d’un engin terrestre. Les matériaux avaient des propriétés inflammables et indestructibles.
Le 8 juillet, le colonel Blanchard ordonna de boucler le périmètre du Crash. Le propriétaire du ranch est ramené dans un avion pour une opération de reconnaissance aérienne afin de retrouver d’éventuels corps ou traces.
Ils auraient suite à cela aperçu un deuxième lieu d’impact. L’engin se serait donc craché en deux temps.
Les soldats découvrirent que des civils se trouvaient déjà sur les lieux où ils pouvaient observer des débris ainsi que des corps d’humanoïdes.
Grady Barnett, connu comme étant une personne très respectable raconta plus tard être arrivé à l’endroit presque en même temps que le groupe d’étudiants en archéologie. Il a de plus déclaré avoir vu le vaisseau ainsi que quatre créatures étranges. Ils auraient eu le temps de tout voir avant l’arrivée des autorités miliaires. On leur exigea de ne rien répéter de ce qu’ils auraient observé ce jour-là.
Le récit de Barnett était trop précis et détaillé pour qu’il puisse l’avoir inventé.
Après que Marcel ait montré les débris à Blanchard, celui-ci ordonna au lieutenant Walter Haut (officier des relations publiques) ce même 8 juillet de diffuser un communiqué officiel par radio et journal annonçant que les autorités militaires étaient en possession d’une soucoupe volante.
L’information fit le tour du monde et le » Roswell Daily Record » fut submergé d’appels du monde entier. Ce dernier, ainsi que le KGFL, le KSWS et le Morning Dispatch furent aussi prévenus.
Lorsqu’il l’appela ce matin-là, Blanchard dit à Haut qu’il était en possession d’une soucoupe volante ou tout au moins de pièces détachées d’un tel engin. Il déclara qu’elles provenaient d’un ranch situé au nord-ouest de Roswell et que l’officier de renseignement Jesse Marcel allait convoyer les matériaux à Fort Worth.
Mais trois heures plus tard, le général Roger Ramey contredit la version officielle en affirmant qu’il ne s’agissait que d’un ballon météorologique équipé d’un réflecteur.
Blanchard fit un rapport au quartier général de la 8em armé de l’air à Fort Worth. Et une fois informé de la situation, le Pentagone dépêcha sur les lieux un vol spécial avec une équipe d’agents spéciaux de Washington.
Comment expliquer qu’autant de moyens logistiques aient été déployés pour ne récupérer qu’un simple ballon météo ?
Mac Brazel, quant à lui, fut mis sous surveillance dans son ranch avant de s’échapper pour se réfugier dans les locaux de la radio, à qui il raconta sa version des faits remettant totalement en cause celle de l’armée. Mais par la suite les autorités le retrouvèrent.
La radio reçut, quant à elle, un appel de Washington qui leur ordonna de ne rien communiquer sous peine de représailles et les officiers de l’armée perquisitionnèrent les stations radios pour tout récupérer.
Après une longue période de garde à vue, Mac Brazel, accompagné de l’armée, fit une conférence de presse où il prétendait que ce qui avait été trouvé dans ses champs était un ballon-sonde.
Il a sans doute donc bien fait l’objet d’intimidations afin de ne rien révéler.
Son fils sort de l’ombre plus tard et avoue qu’ils auraient été menacés de mort par l’armée si des révélations venaient à avoir lieu.
Selon l’ancien sergent Bert Schulz qui était électricien pour les bombardiers B-29, certains soldats de la base se sont vantés, au cours des mois suivants, d’avoir participé aux actions d’intimidation subies par les civils dans la région. Un officier du nom de Hunter G. Penn s’était distingué par sa brutalité dans ce travail. Mais il aurait confirmé plus tard à sa propre fille que l’engin accidenté était bien d’origine extraterrestre.
La fille du fermier Brazel s’est ralliée à l’opinion, quelque temps avant sa mort, que son père avait effectivement vu autre chose.
Ramey donna l’ordre à Blanchard d’envoyer Marcel à Fort Worth pour lui apporter des débris rangés dans une caisse.
C’est alors que ce dernier emmena le Major à part dans une pièce afin de consulter une supposée carte.
A leur retour, la caisse aurait disparu pour être remplacée par un vieux ballon météo.
C’est alors que Ramey fit entrer les journalistes et déclara qu’il ne s’agissait que d’une erreur.
Glenn Dennis, entrepreneur de pompes funèbres, reçoit des appels téléphoniques de la part des autorités lui demandant des informations sur la préparation et la conservation des corps en général. Ce qui l’intrigua fortement.
Étant donné que les pompes funèbres servaient aussi d’ambulance, il eut l’occasion d’apercevoir des débris étranges en provenance des champs à l’intérieur d’un véhicule garé.
Il commença donc à poser des questions sur un éventuel crash et fut directement menacé de mort par un officier s’il s’aventurait à révéler quoi que ce soit sur ce qu’il aurait aperçu.
Quant à son amie infirmière, elle lui raconta qu’elle avait aperçu des corps mutilés lors d’une autopsie à l’hôpital où elle travaillait. Elle semblait selon Dennis effrayée par ce qu’elle aurait vu. Puis elle le laissa parce qu’elle se sentit malade. Puis, mystérieusement le lendemain elle disparut. L’hôpital dit à Glenn qu’elle avait été mutée.
Des indices et témoignages nous portent à croire que le 8 juillet 1947 les supposés corps d’extraterrestres avaient été autopsiés.
Comme autre témoignage, nous avons celui du journaliste photographe James Bond Johnson qui se rendit le 8 juillet 1945 dans le bureau de Ramey où il prit, pendant un moment d’absence du général, des photos de débris.
Selon Johnson, il y avait comme une odeur de brûlé qui se dégageait des matériaux.
Ensuite, Ramey examina les objets avec un air très étonné de ce qu’il avait devant les yeux.
Il tenait en même temps un message écrit qui semblait avoir provoqué chez lui un changement brutal de position. Comme un bouleversement.
L’un des pilotes du nom de Pappy Henderson (Capitaine) qui aurait transporté des cadavres et des débris de la soucoupe aurait tout avoué à sa femme en 1982 lorsqu’il vit dans un journal qu’il y avait eu des révélations sur ce qui s’était déroulé à Roswell en 1947.
Pour reprendre certains propos du commandant Jean-Gabriel Greslé dans son livre intitulé » Extraterrestre, Secret d’Etat, L’AFFAIRE ROSWELL « , le master sergent Robert R. Porter affirma le 7 juin 1991 qu’il était membre de l’équipage qui convoya vers Fort Worth des morceaux de ce qu’on leur a dit être une soucoupe volante.
Le colonel Blanchard aurait été absent de la base. Ce qui supposé que son second devait le remplacer. Ce qui ne fut pas le cas. C’est donc en qualité de commandant de la base de Roswell que Blanchard aurait quitté la base afin d’accompagner à Fort Worth les supposés débris de l’objet.
C’est en 1970 que le mythe de Roswell est véritablement né étant donné les importants récits de témoins qui sortirent de l’ombre.
L’un des plus grands dénonciateurs du complot était le lieutenant Philip Corso qui aurait était témoin d’étranges événements.
Il aurait vu un cadavre d’environ 1m50 alors que le gouvernement affirma plus tard qu’il s’agissait de mannequins de 1m80.
Des experts affirmèrent cependant qu’à cette époque on n’utilisait pas de mannequins dans les engins et que cela a débuté en 1953.
Corso évoque aussi l’évolution technologique américaine considérable qui aurait eu lieu après l’incident de Roswell.
En 1978, le major Jesse Marcel raconta à Stanton Friedman, physicien nucléaire et ufologue, que les débris ne ressemblaient à aucun matériau existant à l’époque et qu’ils devaient provenir d’un OVNI.
Le gouvernement des États-Unis explique l’incident par le crash d’un ballon de recherche top-secret dans le cadre du projet Mogul. Le but de Mogul était de déterminer l’état d’avancement de la recherche soviétique en matière d’armements nucléaires.
Puisque les frontières de l’Union soviétique étaient fermées, le gouvernement des États-Unis avait tenté de mettre au point une méthode de détection à grande distance d’explosions nucléaires. Un moyen de détection acoustique à long rayon d’action, porté par ballon, avait été proposé en 1945 au général Spaatz par le Dr Maurice Ewing comme solution possible. Il s’agissait d’un projet dit « sensible et compartimenté ».
Pour reprendre ce qu’a dit dans son livre le commandant Greslé : « selon l’Air Force, le projet Mogul était d’une importance stratégique telle qu’il pouvait justifier le niveau de confidentialité qui recouvre tout ce qui touche à l’incident de Roswell. Cette affirmation, d’après Greslé, ne peut pas être exacte, et ce pour plusieurs raisons.
La première vient du fait que les ballons utilisés par ce nouveau projet étaient jusqu’au 2 juillet 1947 du même modèle que ceux utilisés pour les sondages météorologiques. Tout ce qui a déjà été dit, quant à l’impossibilité d’attribuer des caractéristiques extraordinaires à des débris de néoprène reste donc valable pour Mogul.
La seconde est beaucoup plus grave, car il semble que le niveau de confidentialité de Mogul ait été très exagéré par l’Air Force. Tout d’abord aucun document ne vient démontrer que le projet ait été effectivement « compartimenté ». S’il avait été vraiment « sensible » et secret entre 46 et 47, il ne l’était plus en 49, puisque la détection de la première bombe atomique soviétique ne fut pas réalisée par un engin de ce type, mais plus simplement en recueillant, grâce à des avions volant à haute altitude, les substances radioactives produites par l’explosion nucléaire… « .
De plus, d’après l’ouvrage de Jean Gabriel Greslé, le « projet » était bien connu en août et septembre 1947 après une analyse de deux documents fournis par le FBI.
On peut donc en déduire que le « Projet Mogul » été la meilleure couverture que pouvait avoir le gouvernement à l’époque pour camoufler cet incident.
Le 28 juillet 1995, la commission d’enquête parlementaire publiait un rapport de 20 pages selon lequel les documents administratifs concernant l’activité de la base aérienne de Roswell pour l’année 1947 ont été détruits sur ordre supérieur. La commission n’a pu identifier les responsables.
Selon les enquêteurs, la destruction de ces documents aurait été décidée il y a 40 ans.
Quelles sont les raisons probables pour qu’une soucoupe s’écrase de la sorte?
Le but de ces visiteurs était sûrement de tenter de savoir ce qui se passait dans cette zone (Nouveau-Mexique) où l’activité technologique était très intense.
Des experts pensent que les Ovnis peuvent se crasher à cause de l’importance des radars qui les affaiblissent en émettant des micro-ondes. Mais rien n’est encore véritablement démontré.
C’est toujours l’US Air Force qui donne des explications sur Roswell alors qu’elle est véritablement née le 18 septembre 1947, deux mois après l’incident. Les événements de Roswell ont donc été couverts par la base de l’armée de terre. On n’a ainsi pas d’explications complètes sur la réalité du crash. Sachant que trois jours avant cet incident, de nombreuses observations d’objets volants non identifiés furent enregistrées, il ne serait pas impromptu qu’une soucoupe se soit fait foudroyer lors de l’orage sévissait cette nuit.
Des enquêteurs prétendent même qu’il y aurait eu 3 sites de crashs à 3 endroits distincts, indépendamment les uns des autres et sur une période de 3 jours. Il y aurait eu plus de 400 témoins en tout. La cause de ces 3 crashs serait différente.
Le crash principal du 4 juillet aurait été causé par un éclair, et les deux autres seraient dus à des tentatives militaires de les abattre (radars,…).
Hellyer (ancien Ministre de la Défense du Canada de 1963 à 1967) dit le 25 septembre 2005 : » Le secret qui s’attachait dans tous les éléments concernant l’incident de Roswell était vrai. La classification fut dès le début, placée au-dessus du niveau de « secret supérieur », et ainsi la grande majorité des fonctionnaires des États-Unis et des politiciens, et même n’importe quel titulaire affecté au Ministère de la Défense ne furent habilités à connaître ce secret « .
En Novembre 1995, Bill Clinton alors président dit : » pour autant que je sache, aucun vaisseau extraterrestre ne s’est écrasé à Roswell, Nouveau-Mexique, en 1947… Si ‘l’armée de l’Air des États-Unis a récupéré des corps extraterrestres, ils ne m’ont rien dit non plus à ce sujet, et je veux connaître la vérité « .
Une vidéo montrant une supposée autopsie du cadavre de l’extraterrestre de Roswell commença à circuler dés 1995, mais des doutes ont toujours pesé sur l’authenticité de l’extrait.
Beaucoup y ont vu une opération de marketing étant donné les gains réalisés par Ray Santilli, le producteur. Il s’agit sans doute d’un canular orchestré par les services secrets américains pour discréditer Roswell.
En ce qui concerne les menaces qui eurent lieu au cours de cette période, le Sheriff Wilcox les aurait aussi subis. Sa petite fille Barbara témoigne aujourd’hui qu’il aurait été menacé de mort ainsi que toute sa famille s’il venait à divulguer des informations qui compromettraient la version de l’armée.
Le docteur Michael Wolf (qui affirme avoir participé aux recherches les plus secrètes sur les ovnis, et même avoir travaillé avec des extraterrestres, dans les bases souterraines ultrasecrètes de S-4 dans le Nevada, et de Dulce au nord du Nouveau-Mexique) déclare que : « c’étaient en fait deux ovnis qui étaient entrés en collision aérienne durant un intense orage électrique. L’un contenait des ET Orange, et l’autre, des Gris. Un vaisseau s’était écrasé près de Corona, au nord-ouest de Roswell, et l’autre dans la plaine de San Agustin, plus de cent miles à l’ouest. Des unités de renseignement de l’armée ont rapidement bouclé les sites et ont retiré leurs vaisseaux et leurs équipages E.Ts, morts ».
Joseph Montoya, gouverneur adjoint du Nouveau-Mexique à l’époque, qui se serait trouvé sur la base et aurait vu les cadavres entreposés brièvement dans le hangar P 3
Aujourd’hui la ville de Roswell est considérée comme l’un des temples de l’ufologie. Elle est tous les ans assiégés de touristes et cet incident contribue aujourd’hui au développement de la ville.
Des rumeurs ont laissé supposer que les prétendus extraterrestres présents dans la soucoupe aient été récupérés vivant.
Qu’en est-il advenu ? On l’ignore. Travaillerait-il dans une base secrète au service de l’armée des États-Unis d’Amérique ? Le mystère plane toujours à ce sujet. Quant aux corps de ces extraterrestres, des rumeurs porteraient à croire qu’ils se trouveraient sur la base secrète d’Holloman après être passés par Fort Worth.
Jusqu’à nos jours, l’Affaire Roswell est souvent considéré comme le premier grand tournant de l’histoire de l’ufologie. Malheureusement, beaucoup de témoins de cette époque sont aujourd’hui décédés. Quant au gouvernement, ils ont tenté d’agir dans le silence de telle sorte à que le public ne sache plus rien de cette affaire. On a tendance à penser qu’ils détruisent tous les archives tops secrètes de la dimension de Roswell de manière à éviter des fuites et ne laisser aucune trace aux gouvernements à venir.
Il faut noter qu’à l’époque des faits, Staline et les Soviétiques s’intéressaient beaucoup à l’Affaire Roswell. Il parait même qu’il aurait mis tous ses espions et scientifiques sur le coup.
Beaucoup d’hommes de sciences pensent aujourd’hui que les soucoupe (s) volante (s) retrouvée (s) à Roswell en 1947 dans le Nouveau-Mexique ou ailleurs sont à l’origine de cette éclosion militaire que connaissent les États-Unis, notamment en ce qui concerne leur force de frappe aérienne. Cette technologie récupérée serait à l’origine des fibres optiques, des circuits intégrés, et surtout des techniques de propulsion.
Mis à part cet incident, on parle de 18 autres engins d’origines extraterrestres capturés par les Américains, même si celui découvert à Roswell serait spécial.
Parmi ceux-là, on compte celui de Varginha au Brésil en 1996, celui de la Baie de San Diego en 1941, Kecksburg en 1965 et en 1945 près d’un sanatorium en Autriche, entre autres.
Aucune de ces informations n’est cependant confirmée. On reste donc toujours dans l’expectative la plus complète.
Mon avis est que l’on ne connaîtra jamais la vérité sur Roswell et qu’il faut rester objectif. Tout cela a tout aussi bien pu être le fruit de rumeurs.
AVIS DE SEPTIQUE
Marcel leur indiqua que des débris métalliques, ainsi que ce qui ressemblait à du parchemin, furent ratissés par l’armée.
» Les fragments métalliques avaient l’épaisseur d’une feuille de papier d’étain. Ils avaient néanmoins une grande robustesse. Ils ne pouvaient pas être pliés ni brisés. » Marcel souligna : » Le secteur fut passé au peigne fin, mais aucune trace d’impact dans le sable ne fut découverte. »
Quand la presse fut mise au courant et demanda des explications, Jesse Marcel déclara à Steve Tom et Leonard H. Stringfield : » Afin de m’en débarrasser, je dis aux journalistes que nous avons récupéré les restes d’un ballon météo qui était tombé comme une pierre avec tout le matériel qu’il transportait. «
Durant le 9ème symposium annuel du MUFON à Dayton, Léonard H. Stringfield indiqua le 29 juillet 1978 : » Le major ne sut préciser s’il s’agissait oui ou non d’un appareil à la technologie terrestre. S’il y avait des occupants à bord de cet engin, aucune preuve ne fut trouvée à ce sujet. L’incident ressemblé fort à une explosion en cours de vol. S’il y eut des passagers dans l’engin, nous pouvons supposer qu’ils furent réduits en miettes par cette destruction aérienne. «
William Moore qui écrivit » The Roswell Incident » en 1980 avec Charles Berlitz interrogea Jesse Marcel au sujet de la photo le montrant avec les restes d’un ballon météo. La réponse que Marcel lui fit, fut limpide et désarmante. Elle mérite donc d’être citée : » Ils prirent une photo de moi accroupi tenant des débris les moins intéressants. Les trucs sur cette photo sont les morceaux des vrais débris que nous avons découverts. Il ne s’agit pas d’un montage. «
Ce texte a été publié dans le MUFON UFO journal. On peut le trouver également sans Anomalie N°4 d’octobre 1998.
A l’origine, le 7 avril 1978 Jesse Marcel n’évoque pas de récupération de cadavres alors qu’on ne cesse d’en parler aujourd’hui.
Kent Jeffrey, du Roswell International Initiative, donne en 1997 une explication à ce sujet.
» Le répétition de plusieurs témoignages dans les médias avait tout simplement fini par les rendre crédibles aux yeux du public. «
Un petit texte publié en 1982, démontre que le scepticisme s’installa au cœur de la communauté ufologique internationale après une exhumation tapageuse et des déclarations satiriques, mordantes et incisives : » La version soucoupe volante ne résiste pas à l’analyse. Ses partisans ne disposent d’aucune preuve solide. On sait que le 3 juillet, on procéda aux premiers essais d’une fusée V-2 et de ballons en polyéthylène. Tout ne marcha sans doute pas comme prévu et la fusée (ou le ballon) s’écrasa dans le désert. Ce qui expliquerait qu’on ait essayé de détourner l’attention du public après la déclaration » inconsidérée » du Lieutenant Walter Haut. «
Jena Claude Sidoun écrit dans » Ovnis, Guerre froide » le grand jeu » » en 2005 : » Sachant que le 3 Juillet 1947, on procéda aux essais de lancement d’une fusée V2 et qu’un ballon en polyéthylène fut lâché depuis White Sands, la raison nous incite à penser que ce possible crash résume à lui seul, ce qui aurait pu n’être qu’un simple et banal incident, s’il n’avait mis en danger les habitants de cette région déjà passablement éprouvée par l’apparition répétée de disques volants sillonnant, en toute impunité, l’espace aérien de cette infrastructure militaire. «
On a aujourd’hui pas la moindre trace d’un soi-disant artefact qui nous laisserez supposer que ce qui s’est crashé à Roswell était d’origine ET.
Il s’agirait selon les septiques d’un crash d’une fusée V2.
Sources :
Propos de Jean Claude Sidoun lors du repas ufologique de Lyon du 28 septembre 2009.
LE FAUX DE DEBRIS DE 1996
Il y dit la même chose, notamment que » Le musée Roswell détient un débris d’un engin qui s’est crashé dans le désert aux alentours de Roswell en 1947.
Sur la liste UFO Updates, à laquelle participent des spécialistes reconnus de Roswell, tels que Kevin Randle, Stanton Friedman et David Rudiak, un participant à la liste a fait simplement remarquer qu’un faible écart de ce genre est banal. Deux autres participants – dont moi – se sont étonnés : se pouvait-il qu’un vrai débris de l’ovni, » quête du Graal » de tous les enquêteurs depuis trente ans, soit ainsi exposé au musée ? Une telle nouvelle serait une bombe, et pas seulement dans le petit monde de l’ufologie ! Denis Denocla ne nous a pas répondu.
J’étais intrigué, et j’ai posé la question de la radioactivité au Dr Jesse Marcel Jr, que je connais depuis 1997. Il m’a répondu aussitôt que son père, le commandant Marcel, avait bien fait des relevés de radioactivité lorsqu’il avait inspecté le fameux champ de débris du ranch Foster, et qu’il n’y avait rien d’anormal. Cela est précisé, d’ailleurs, dans plusieurs livres, notamment UFO Crash at Roswell, le premier livre de Kevin Randle et Donald Schmitt, publié en 1991 (p 49 de l’édition de poche). Les officiers chargés des bombardiers atomiques savaient mesurer la radioactivité. Marcel, notamment, qui avait dirigé la sécurité des essais atomiques de Bikini l’année précédente, avec les félicitations de toute la hiérarchie ! (voir mon livre Le crash de Roswell) ainsi, cette » révélation » de Denis Denocla sur la radioactivité d’un débris de Roswell était déjà, pour le moins, très surprenante.
Qu’était donc ce débris ? David Rudiak m’a suggéré une explication, en privé : c’était peut-être le canular d’un curieux débris apporté au musée en mars 1996, qui avait fait du bruit à l’époque, mais avait été vite identifié comme un simple déchet d’un atelier de joaillerie, puis qui était resté exposé dans un coin du musée. Je me suis alors souvenu que je l’avais vu, effectivement, dans une vitrine, en juillet 2007. Voici une photo du débris en question, de petite taille (79 x 43 mm selon Michael Hesemann) qui a été publiée à l’époque.
Le débris de joaillerie exposé au Musée de Roswell en1996.
J’ai rapidement signalé cette piste à Denis Denocla, en lui donnant des références de livres et articles qui ont rapporté cette petite histoire : Beyond Roswell, de Michael Hesemann et Philip Mantle (1997, pages 249 à 251), The Roswell Encyclopedia de Kevin Randle (2000, pages 153 à155), et mes deux derniers livres sur Roswell (2004, pages 433 et 435, 2009, pages 353 et 354). Je lui ai demandé si le fragment montré sur cette photo, d’un aspect très particulier, était bien celui qu’il avait vu au musée, mais il a esquivé ma question à plusieurs reprises. Il a dit avoir » vérifié les analyses qui en avaient été faites « , mais la vraie nature du débris semble lui avoir échappé.
J’ai alors pris contact avec la directrice du musée de Roswell, Julie Shuster (qui a pris la succession de son père Walter Haut, décédé), pour avoir son opinion. Dans un message qu’elle m’a adressé 23 novembre, elle m’a confirmé qu’il s’agissait d’un débris de joaillerie, mais elle a ajouté qu’il y aurait d’autres tests à faire : » Quant au test du fragment de joaillerie, je dois clarifier qu’il y a eu seulement un test d’effectué. J’ai appris récemment que 2 ou 3 tests sont nécessaires pour en être certains. Les tests additionnels n’ont pas été faits. » (« As for the actual testing of the jewelry I need to clarify that there was only one test done on it. I have recently learned that 2-3 tests are needed to be certain. The additional tests have not been done. »)
Or, je l’ai vérifié peu après, des tests complémentaires ont bien été faits, et le canular a été complètement démasqué, dès septembre 1996, par le directeur de la recherche du musée, Miller Johnson, qui a raconté l’histoire dans un article du Mufon UFO Journal (c’est la revue mensuelle du Mufon – Mutual UFO Network – le plus important groupe ufologique américain).
L’enquête de Miller Johnson, directeur de la recherche du Musée de Roswell.
J’ai retrouvé cet article, de plus de quatre pages, paru dans le Mufon UFO Journal de novembre 1996 (dont j’ai la collection complète depuis fin 1990), intitulé » Le débris de Roswell, un déchet de joaillier » ( » Roswell débris jeweler’s cast-off « ). Miller Johnson y raconte comment des études, faites à la demande du musée dans deux laboratoires réputés, ont révélé que ce matériau n’avait rien d’extraterrestre. Il a été confirmé d’autre part, de plusieurs sources, que c’était un simple débris provenant d’un atelier de joaillerie.
Citons le premier paragraphe de l’article : » Comme le savent sans nul doute la plupart des lecteurs, un fragment métallique, censé avoir été récupéré sur le site des débris du crash de Roswell, a attiré l’attention du monde entier en mars dernier. Une analyse pour déterminer les éléments qui le composent a été organisée au Bureau des Mines et ressources minérales du Nouveau-Mexique (à Socorro), par Max Littell, du Musée international et centre de recherche. L’analyse par fluorescence aux rayons X ( » X ray fluorescence analysis « ) a déterminé que le fragment de 1,616 grammes était une combinaison de Cu (cuivre) et d’Ag (argent) avec des traces de sodium, d’aluminium, de silicium, de fer, de chrome, de soufre et de chlore. Le Musée ovni de Roswell a alors reçu un second fragment, fourni par la même source. «
Après discussion avec l’auteur du test, Chris McKee, et avec le professeur C. B. Moore (alors en retraite à Socorro) qui y avait assisté, Johnson a recommandé à la direction du Musée une analyse isotopique.
Je saisis ici l’occasion pour corriger une critique injuste de ma part dans mon livre concernant le professeur Charles Moore. J’ai écrit qu’il avait cru identifier une partie d’un train de ballons Mogul, dont il était l’un des partisans, avec son livre à paraître l’année suivante. Or, selon Antonio Huneeus, dans Fate Magazine de juillet 1996, Moore avait dit clairement que ce fragment était » sans rapport avec les cibles radars ni aucun autre équipement utilisé par le NYU Group » (l’équipe de la New York University, dont il faisait partie, chargée de lancer les trains de ballons en 1947 à White Sands). Moore avait seulement indiqué que ce fragment aurait peut-être pu être un composant d’un microphone de bouée acoustique (l’un des instruments de Mogul), mais il ne voyait pas comment un soldat aurait pu le récupérer. L’article de Huneuus, » New Metallic Artifact « , a été repris dans le livre The Best of Roswell (Galde Press, 2007, pages 142 et 143). Mais voyons le point important, décisif même, de cette histoire, l’étude des ratios isotopiques.
Lorsque les ratios isotopiques d’un élément sont calculés, on peut les comparer aux ratios courants sur Terre. S’ils s’en écartent de plus de 0,5 à 1 %, on peut les considérer comme une indication positive de possible origine extraterrestre. Celle-ci nécessitait un équipement sophistiqué appelé » spectromètre de masse par ionisation thermique » ( » Thermal Ionization Mass Spectrometer « , ou TIMS). Miller Johnson a repéré un tel équipement au Laboratoire National de Los Alamos (LANL), au nord du Nouveau-Mexique, et a obtenu qu’une telle analyse y soit réalisée. Faut-il le rappeler, Le laboratoire de Los Alamos est l’un des hauts lieux de la recherche scientifique, notamment militaire, aux États-Unis. C’est là que fut conçue la première bombe atomique.
Vue d’ensemble du Laboratoire National de Los Alamos
Après accord signé le 14 juin, l’étude a été réalisée par Larry Callis, chef de l’équipe de spectrométrie de masse, le 1er et le 2 août 1996, avec l’aide de son équipe, sur deux fragments, en présence de Miller Johnson.
Crail Hammond (à droite) et Miller Johnson devant le spectromètre de masse de Los Alamos (photo Larry Callis)
Miller Johnson a reçu les résultats par Fax le 15 août. Celui-ci soulignait que les tests avaient été réalisés avec un appareil (Modèle VG-354, fabriqué par FisonsVg en Grande-Bretagne) utilisé normalement pour des analyses de haute précision de matériaux nucléaires. Citons tout de suite la conclusion de l’étude : » Ainsi, il apparaît que les ratios isotopiques mesurés sur les deux fragments ne sont pas inhabituels – c’est-à-dire qu’ils sont typiques de valeurs terrestres « .
Résumons les résultats, détaillés par Miller Johnson dans son article. Dans du cuivre ordinaire, on trouve environ 70 % de l’isotope 63 et 30 % d’isotope 65. Plus précisément, le rapport des deux est le » ratio isotopique « , 63Cu/65Cu, dont la » valeur acceptée » est de 2,244.
De même, pour l’argent, qui combine normalement les deux isotopes 107 et 109, la valeur acceptée du ratio isotopique 107Ag/109Ag est de 1,0764.
Les valeurs trouvées pour les fragments étaient :
Pour le cuivre : 2,2391 + ou – 0,0022 à 0,0024
Pour l’argent (un seul fragment a pu être étudié par manque de temps) : 1,0764 +ou – 0,0010
La valeur trouvée pour l’argent était parfaitement normale, mais il y avait pour le cuivre une petite variation par rapport à la valeur acceptée, de 0,2 %.
L’étude de Los Alamos commentait ainsi ces résultats : » Les valeurs publiées indiquent qu’un écart de quelques dixièmes de pour cent sont possibles. Ainsi, pour que les fragments puissent être décrits comme inhabituels, les ratios isotopiques mesurés devraient être bien en dehors des valeurs terrestres possibles, soit différentes d’au moins 0,5 à 1 %. Ce n’est certainement pas le cas du cuivre et de l’argent contenu dans ces fragments « .
Le fragment identifié comme un débris de joaillerie
Ainsi, résume Miller Johnson dans son article, l’analyse isotopique a fourni des valeurs » typiques de valeurs terrestres « . Cependant, il restait un aspect curieux à examiner. Des microphotographies optiques réalisées également à Los Alamos avaient fait apparaître que ces fragments comportaient huit couches très fines, alternées, de cuivre et d’argent, ce qui était inhabituel. Mais cette question a été elle aussi résolue.
Les couches alternées de cuivre et d’argent, révélées par microphoto à Los Alamos
Le 5 septembre 1996, Miller Johnson a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec le journaliste John Fleck , de l’Albuquerque Journal, au sujet de ce mystérieux fragment. Fleck lui a dit qu’il était sur une piste, qui a été révélée dès le lendemain en première page du journal. Voici exactement ce qu’en dit Johnson dans son article du Mufon UFO Journal : » Fleck avait interviewé par téléphone un certain Randy Fullbright, joaillier à Saint George, dans l’Utah. Fullbight lui avait dit que le fragment original était un déchet ( » a piece of scrap « ) provenant de son studio. Le 7 septembre, j’ai visité la bijouterie James Kallas à Santa Fé pour y photographier des échantillons de bijoux de Fullbright qui y étaient exposés. Pour moi, le mystère des fragments était maintenant résolu à 99%. » Johnson raconte qu’il a eu trois longues conversations téléphoniques avec M. Fullbright, qui lui a décrit les caractéristiques du débris. Il s’agit d’une ancienne technique japonaise appelée Mokun Gane, et Fullbright lui a posté des échantillons de déchets pour comparaison. Johnson avait maintenant la preuve convaincante, résolvant le puzzle du fragment. Et il écrit : » Le 19 septembre, une réunion matinale avec les officiels du musée a refermé le dossier ( » closed the case « ). Il a été constaté que le fragment numéro 2 du musée et l’échantillon fourni par le studio de Fullbright coïncidaient ( » positive match « ).
Miller Johnson conclut ainsi son article : » L’enquête scientifique employée dans cette affaire très commentée, nationalement et internationalement, a renforcé la crédibilité du Musée international et centre de recherche sur les ovnis de Roswell. «
Ce qu’il ne dit pas, c’est que, au cours des mois précédents, le musée avait fait une exploitation commerciale pour le moins imprudente de ce débris, notamment à l’occasion du festival annuel du mois de juillet, qui commençait à prendre de l’ampleur cette année-là, sous l’impulsion de l’avocat Max Littel, administrateur du musée. Ainsi, l’enquête de Johnson venait à point nommé pour redresser la situation… Les livres déjà cités plus haut, et d’autres sources ont livré quelques détails qui méritent d’être rappelés.
Quelques détails sur le déroulement de l’affaire
Le visiteur du musée qui avait apporté le premier fragment au musée de Roswell, le 24 mars 1996, avait demandé à garder l’anonymat. Il avait raconté à Max Littel que l’objet avait été trouvé par l’un des soldats chargés de nettoyer le site du crash en juillet 1947. Comme le fragment était petit, il avait pu le cacher dans sa poche sans se faire remarquer. Trois jours plus tard, le Roswell Daily Record racontait l’événement en première page, et Little passait à la télévision à Albuquerque.
Le fragment fut acheminé dans les plus brefs délais pour analyse au laboratoire du Bureau des Mines, à Socorro, par Max Littel et le chef de la police de Roswell, Ray Mounts. Incidemment, ceci indique l’intérêt de la ville pour ce débris, qui était peut-être une précieuse découverte. De leur côté, les spécialistes de Roswell tels que Stanton Friedman et Kevin Randle déploraient l’anonymat du témoin, interdisant tout recoupement. Au cours des mois suivants, le musée se livra à une certaine exploitation commerciale du fragment, notamment au festival de juillet, faisant payer les visiteurs pour voir le fragment et vendant des photos de celui-ci ! Selon Littel lui-même, le musée avait encaissé plus de 1 500 Dollars avec la vente des photos (Beyond Roswell, p. 251).
Cette situation n’a pas duré très longtemps. L’article de l’Albuquerque Journal du 6 septembre, déjà cité, révélait non seulement la piste du joaillier Randy Fullbright, mais donnait aussi le nom de la personne qui avait fourni le débris au musée, Blake Larsen, qui avait emporté le débris juste avant d’aller habiter à Roswell. Toujours selon cet article, Fullbright avait averti le musée de l’origine de la pièce métallique lorsqu’il avait vu sa photo dans les journaux, mais on ne l’avait pas écouté !
Une question vient évidemment à l’esprit, celle du rôle joué par ce Blake Larsen. Etait-il un mauvais plaisant agissant seul, ou était-il en service commandé ? On ne le sait pas, semble-t-il, encore aujourd’hui.
On peut quand même remarquer que cette petite provocation s’intégrait assez bien dans le débat sur Roswell qui a fait couler beaucoup d’encre à l’époque. En particulier en 1995, avec le trop fameux film de l’autopsie et le gros rapport de mille pages du Pentagone sur les ballons Mogul (The Roswell Report) ; deux ans plus tard avec un nouveau rapport du Pentagone, The Roswell Report. Case Closed, qui a voulu expliquer les témoignages sur les cadavres comme des confusions avec des mannequins en bois pour essais de parachutes. Comme je le raconte en détail dans mon livre sur Roswell, le premier rapport avait été bien accepté dans la presse, mais le second avait plutôt suscité le doute et la perplexité. Cependant, le film de l’autopsie avait fait tellement de ravages en 1995 que le dossier de Roswell a bel et bien été enterré pendant quelques années, malgré les enquêtes déjà approfondies des années précédentes. Ce n’est qu’en 2007 que celles-ci ont été vraiment relancées avec le livre Witness to Roswell, de Tom Carey et Donald Schmitt, qui a révélé des témoignages nouveaux et importants.
Malheureusement, il faut se méfier de certains témoignages douteux, tel celui de ce soldat, apparu récemment, qui dit avoir vu en 1950 un survivant de Roswell, détenu dans un camp militaire en Virginie, dans une petite casemate (cité notamment dans la revue Nexus). Une histoire très suspecte, pour le moins, qui sent fortement la désinformation » amplifiante « , selon le principe : lancer une histoire à première vue excitante, mais qui ne va pas faire long feu !
LE CRASH SELON ANNIE JACOBSEN
« C’est l’une des plus grandes théories de conspiration de tous les temps sur les « aliens ». Mais à présent un nouveau livre a trouvé une nouvelle explication, encore plus bizarre, pour le crash supposé d’un engin alien à Roswell en 1947 : c’était un plan monté par Staline pour effrayer les Américains. Après avoir interviewé d’anciens travailleurs de la controversée Zone 51 au Nevada, l’auteur Annie Jacobsen a révélé un récit fantastique impliquant l’ancien leader soviétique, le savant nazi Joseph Mengele et un groupe d’aviateurs malformés à l’ « allure d’enfants ». Selon le livre de Mme Jacobsen, « Zone 51, une histoire non censurée », Staline avait conçu une machination pour créer une panique d’une ampleur comparable à celle causée par la célèbre émission radiophonique d’Orson Welles en 1938 qui avait mis en scène l’invasion extraterrestre fumeuse de « La guerre des mondes ».
« Utilisant un seul chasseur à réaction nazi capturé, appelé le Horton HO 229, Staline avait conçu le plan de faire atterrir l’avion aux États-Unis avec à son bord des aviateurs à « l’allure d’enfants malformés ». Il était escompté, écrit Mme Jacobsen, que cet atterrissage causerait une panique terrible chez les Américains. Pour créer ces créatures monstrueuses, il avait fait appel au Dr Mengele, surnommé « L’ange de la mort » à la suite de ses horribles expériences sur des prisonniers dans un camp de concentration (Auschwitz). Staline avait eu recours à l’expertise de Mengele pour créer ces monstres à l’allure d’enfants, en échange de la fourniture d’un laboratoire d’eugénisme. Apparemment, Mengele, qui se cachait à l’époque en Amérique du Sud, ayant fui l’Allemagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avait jugé que le projet valait bien de prendre un risque pour sa sécurité.
« Le crash de Roswell s’est inscrit, chez les adeptes de théories conspirationnistes, comme un « cover-up » du gouvernement américain. Selon cette histoire, une soucoupe volante alien s’était écrasée inexplicablement à Roswell, Nouveau-Mexique, avec des aliens gravement blessés à son bord. A l’époque, les porte-parole de la base militaire de Roswell avaient dit qu’un « disque volant » avait été trouvé, mais seulement quelques heures plus tard cette déclaration avait été rétractée en affirmant qu’il s’agissait en fait d’un ballon météo. L’incident avait été à peine rapporté, jusque dans les années 70 quand une série de livres et de documentaires avaient fait renaître les théories de la conspiration selon lesquelles un atterrissage alien avait bien eu lieu.
« Selon le livre (de Jacobsen), le stratagème ne s’était PAS déroulé comme prévu. L’avion, piloté à distance, s’était écrasé lors d’un orage électrique, et le gouvernement américain avait agi rapidement pour cacher l’incident. Mlle Jacobsen a écrit :
« Ils trouvèrent des corps à côté de l’appareil. Ce n’étaient pas des aliens. Ils n’étaient pas non plus des aviateurs volontaires. Ils étaient des cobayes humains. D’une petitesse inhabituelle pour des pilotes, il s’avéra qu’ils étaient des enfants. Chacun d’eux mesurait moins d’un mètre et demi (cinq pieds). Ils étaient déformés de manière grotesque, mais tous de la même manière. Leur tête était plus grosse que la normale et leurs yeux étaient également plus grands, de forme anormale. »
« Il n’est pas dit clairement comment le Dr Mengele avait réussi à « créer » ces pilotes malformés, mais, selon Mlle Jacobsen, certains avaient été trouvés dans le « coma, mais encore vivants » après le crash de Roswell. La source de Mlle Jacobsen pour cette histoire fantastique est un ingénieur à la retraite de la société EG&G qui avait travaillé à la Zone 51 en 1978. Cette société a été chargée de nombreux projets secrets du gouvernement américain. »
Quelques remous dans les médias
Même sans être historien, on voit tout de suite le ridicule du dossier. Alors, est-ce la peine d’en parler ? A mon avis, oui, parce que ce livre a eu pas mal d’échos dans les médias, jusque dans les colonnes du New York Times, où l’on a pu lire ce commentaire ambigu à souhait, cité sur le site Ufocasebook :
« Bien qu’il relie les fils de cette histoire dans un additif vite écrit d’un livre qui est par ailleurs une enquête honnête sur l’histoire de l’aviation militaire, il laisse une impression indélébile . « Zone 51 », va sans doute rester connu surtout pour cette provocation de science-fiction ».