Retour sur les révélations d’Edgar Mitchell

 

Un article signé Daniel Robin,

Président de l’association Ovni Investigation.
 
 
Ci-dessus (source Exopolitics Denmark) : le Docteur Edgar Mitchell au National Press Club le 20 avril 2009 (5ème X – Conference 2009 – Washington DC). Cette conférence réunissait des ufologues et des chercheurs qui étudient la possibilité de l’existence d’autres formes de vie dans l’Univers. Mitchell y déclara : « les humains se sont depuis toujours interrogés en se demandant si nous sommes seuls dans l’Univers. Mais nous n’en avons eu la preuve que très récemment. Je peux aujourd’hui affirmer que nous ne sommes pas seuls. A mon avis, et nous devrions commencer à nous en préoccuper, notre destin est de rejoindre la vaste communauté des civilisations interplanétaires. Il faut se préparer à quitter le cadre de notre planète et de notre système solaire pour découvrir ce qui se passe ailleurs ».
 
 
SOMMAIRE :
.1) Une carrière prestigieuse.
.2) Les mystérieuses photos du cratère Lansberg
.3) L’émission de radio qui devait tout changer.
.4) Nécessité de divulguer le message de Mitchell.
.5) Implications des révélations de Mitchell.
 
J’ai appris le décès de l’astraonaute Edgar Mitchell le 4 février dernier et j’ai été profondément touché par cette annonce. J’ai une grande admiration pour cet homme exceptionnel qui avait « l’étoffe des héros » (référence au film de Philip Kaufman sorti en 1983), c’est-à-dire qu’il était prêt à risquer sa vie pour faire reculer les frontières de l’exploration humaine. Mais en plus d’avoir un courage physique hors norme, Mitchell savait défendre avec force ses convictions morales et intellectuelles. C’était un homme qui ne reculait jamais, ni devant le danger, ni devant l’ignorance et la censure des pouvoirs en place. Je tenais donc à rendre hommage à cet éveilleur des consciences, qui a osé dire à la face du monde, avec tout le poids qu’avait sa parole, des vérités qui dérangent. Il restera pour moi le modèle de l’homme intègre, juste et sincère, qui a préféré dire en toute franchise ce qu’il savait, au risque d’y perdre sa réputation, plutôt que de cautionner les dissimulations de l’establishment. Un exemple à suivre…
 
.1) Une carrière prestigieuse.
Rappelons qu’Edgar Mitchell est le né le 17 septembre 1930 au Texas. Il a passé son enfance à Roswell au Nouveau-Mexique (lieu supposé du crash d’une « soucoupe » en juillet 1947). Il a raconté qu’avec des voisins, le 16 juillet 1945, il avait pu observer à l’horizon le flash étincelant du premier test nucléaire sur le site de Trinity qui inaugura l’entrée de notre civilisation dans l’ère atomique. Le 31 janvier 1971, il réalise un unique vol à bord d’Apollo 14. Pilote du LEM Antares, il devient le sixième homme à marcher sur la Lune. Edgar Mitchell et Alan Shepard, commandant de la mission Apollo 14, passent 33 heures à la surface de la Lune. Mitchell effectuera trois sorties extravéhiculaires lors de cette mission. Son cursus universitaire est impressionnant et donne un grand crédit à ses déclarations concernant une éventuelle présence extraterreste sur notre planète. Licencié en science, il est aussi docteur en sciences de l’aéronautique et de l’astronautique au MIT (Massachusetts Institute of Technology) en 1964. En 1952 il obtient un bachelor of science en management industriel au Carnegie Institute of Technology. En 1953 il entre dans l’US Navy où il devient pilote et embarque sur les porte-avions USS Bon Homme Richard et USS Ticonteroga. En 1961, il obtient un bachelor of science en ingénierie aéronautique à l’U.S. Naval Postgraduate School. Ensuite, il devient pilote d’essai à l’Air Developpment Squadron et participe entre 1964 et 1965 au développement du projet Manned Orbital Laboratory. Il devient instructeur à l’Air Force Aerospace Research Pilot School1. En 1969, il fait partie de l’équipe de soutien d’Apollo 9 et de l’équipage de réserve d’Apollo 10. Edgar Mitchel démissionnera de la Nasa en 1972. En 1984, il est cofondateur de l’Association des Explorateurs de l’Espace, une organisation internationale d’anciens astronautes. En 1973, Il fonde l’Institute of Noetic Sciences (IONS), ou Institut des Sciences Noétiques, à Palo Alto (Californie). 
 
.2) Les mystérieuse photos du cratère Lansberg.
Site Internet : JEPAREG
 
 
Ci-dessus (source Nasa) : deux photos du phénomène lunaire transitoire (LTP) observé par l’équipage de la mission lunaire Apollo 14. La Lune n’a pas d’atmosphère et ne connaît donc ni la pluie, ni le vent, ni les orages. Sur la Lune, la vue est nette et précise, sans déformation. Il n’y a pas de phénomène de turbulences comme sur la Terre. Pourtant, les équipages des missions Apollo, et plus particulièrement celui d’Apollo 14, ont glané toute une série de photographies saisissantes, révélant d’étranges phénomènes lumineux à la surface de la Lune. Il est vite apparu que ces images ne pouvaient pas être le fruit d’une aberration ou d’une erreur d’appréciation. Alors qu’Apollo 14 survolait le cratère Lansberg (le 6 février 1971, lors de sa 26ème orbite autour de la Lune), un des astronautes a photographié ce qui pourrait être les meilleures photos d’un « phénomène lunaire transitoire » ou Lunar Transient Phenomena (LTP). Les deux photos ci-dessus ont été prises successivement avec un appareil manuel Hasselblad. Elles montrent des taches lumineuses se déplaçant à la surface de la Lune dans la zone sombre près du terminateur. Le petit cratère de gauche situé à proximité de la tache lumineuse est le cratère Lansberg A qui a environ 8 km de diamètre. Ces phénomènes lumineux étranges sont-ils d’origine naturelle ou artificielle ? La conclusion à laquelle parvient l’auteur du site Internet « La vraie face cachée de la Lune » (lien ci-dessous), est que la mobilité des taches sur le sol lunaire, joint à la présence d’aigrettes lumineuses suggèrent qu’un mobile était probablement situé au-dessus du module de commande et dardait un ou plusieurs projecteurs en direction du sol lunaire. L’analyse des photos prises lors de la mission Apollo 14 permet de formuler au moins trois hypothèses : 1) le sol lunaire est devenu luminescent sous l’effet d’un phénomène inhabituel (exemple : les particules solaires à haute énergie), 2) un gaz issu du sol est devenu luminescent, là encore, sous l’effet d’un phénomène inhabituel, 3) une lumière est projetée sur le sol lunaire à partir d’un mobile situé dans l’espace. L’hypothèse la plus probable est que la mobilité du phénomène lumineux joint à la présence d’aigrettes lumineuses fait penser au déplacement d’une sorte de pinceau lumineux dont la source était située au-dessus de la capsule Apollo. La nature du mobile en suspension au-dessus de la capsule Apollo était donc de nature artificielle. Autrement dit, la mission Apollo aurait été survolée par un engin spatial d’origine extraterrestre. Ajoutons que l’engin devait avoir une taille colossale si nous considérons les proportions de la surface lunaire éclairée qui couvre approximativement un rectangle de 16 km sur 32 km. Notons enfin que cette anomalie lumineuse n’a pas fait l’objet d’une grande « publicité » de la part de la Nasa et qu’elle est très peu connue du public. A ma connaissance, même Mitchell n’en a jamais parlé lors de ses interviews.
L’excellent site Internet, « La vraie face cachée de la Lune », pour en savoir plus sur les phénomènes lumineux observés par Apollo 14 : JEPAREG
Voir aussi à ce propos le dossier intitulé :
« ILS SAVENT, QUELQUES REFLEXIONS SUR LE LES MILITAIRES, LES SCIENTIFIQUES ET LES POLITIQUES QUI SAVENT LA VERITE AU SUJET DES OVNIS », à l’adresse suivante : Les Confins
 
 
.3) L’émission de radio qui devait tout changer.
Je pense que toutes les personnes qui s’intéressent de près au phénomène ovni se souviennent encore de la fameuse émission de radio du 23 juillet 2008 diffusée en direct sur la station britannique Kerrang Radio. Ce jour-là, l’astronaute Edgar Mitchell était interrogé par Nick Margerrison. Cette interview fut un choc pour de nombreux ufologues (dont moi-même), même si du point de vue de son contenu, elle ne faisait que reprendre des informations qui circulaient déjà parmi eux.
La raison pour laquelle cette interview a en quelque sorte « secoué » les consciences, c’est le fait que des informations déjà connues des ufologues sortaient de la bouche d’un homme au passé prestigieux, d’un homme de science doublé d’un héros national, qui ne pouvait en aucun cas être soupçonné de raconter des sornettes ou de divaguer. Les paroles d’un homme comme Mitchell avaient forcément du poids et pesaient lourd dans la balance de la vérité.
Rappelons que le projet initial de l’animateur Nick Margerrison, était de faire revivre à Edgar Mitchell les moments forts de sa mission lunaire Apollo 14. Cependant, au bout de quelques minutes, l’interview pris un tour inattendu. Mitchell révéla brusquement que les ovnis étaient réels, qu’ils faisaient l’objet d’opérations de couvertures depuis 60 ans de la part du gouvernement et que nous serions en contact avec des entités provenant d’autres planètes de la Galaxie. Il a particulièrement insisté sur la réalité du phénomène ovni et laissa entendre qu’il avait ses entrées dans certains cercles militaires et du renseignement où l’on parle ouvertement des contacts établis avec des entités extraterrestres. Mitchell laissa entendre qu’il fréquentait des personnalités de premier plan parfaitement informées de la situation. « Dans la foulée » si je puis dire, il confirma la réalité du crash de Roswell.
Stupeur générale et surprise à peine maîtrisée de l’animateur.
Ce n’est pas tous les jours, en effet, qu’on entend à la radio une personnalité de premier plan déclarer que les extraterrestres sont présents sur notre planète et que certains représentants de notre espèce communiquent avec eux.
Mais Mitchell resta imperturbable face aux réactions mal maîtrisées de Nick Margerrison.
Il continua : selon lui, même si le projet de divulgation de ces informations n’était pas à l’ordre du jour des gouvernements, il estimait que le public était prêt pour accepter cette situation. Il n’y aurait pas de panique générale comme les gouvernements cherchent à tout prix à nous faire croire (sans doute dans le but de maintenir le cover-up).
D’après lui, tous les ovnis ne sont pas d’origine extraterrestre et certains d’entre eux sont construits sur notre planète par des humains. Les intelligences étrangères avec lesquels nous sommes en contact sont des êtres de petite taille. Ils n’ont pas d’intentions hostiles. Quelques-uns des autres astronautes qui ont participé à des programmes lunaires sont informés de la situation.
Il a également déclaré qu’il n’était aucunement préoccupé pour sa sécurité personnelle.
Voilà le résumé de ce que révéla au micro de Kerrang Radio l’une des personnalités les plus respectées des Etats-Unis.
A partir de cette date, tout semblait aller dans le sens d’une divulgation accélérée qui devait forcément déboucher sur une prise de conscience généralisée. Mais plusieurs année après l’explosion de cette véritable « bombe médiatique », quel bilan pouvons-nous dresser de son impact ?
 
.4) Nécessité de divulguer le message de Mitchell.
Ce qu’a dit Mitchell sur les ondes de Kerrang Radio n’est sûrement pas à prendre à la légère, d’autant plus qu’après cette interview mémorable il n’a fait que confirmer ses propos.
Pour Nick Pope, le célèbre ufologue anglais intervenu par téléphone peu après l’émission, la nouvelle aurait dû faire la Une de tous les journaux dès le lendemain (ce qui ne fut pas le cas). En tout cas, Nick Pope avait été très impressionné d’entendre Edgar Mitchell faire ces déclarations car d’après lui il en faut beaucoup pour le faire sortir de sa réserve. « A mon avis, dit-il, c’est un grand pas en faveur de la divulgation » (source : Ovnis Usa).
Oui, nous pensons que c’est un grand pas en faveur de la divulgation, et j’estime que nous devons tout mettre en œuvre pour relayer vers le plus grand nombre le message de Mitchell. Nous avons aussi conscience que cette entreprise d’information en direction du public n’est pas une tâche aisée. C’est pour cette raison que nous avons intitulé notre premier paragraphe, « l’émission de radio qui devait (imparfait) tout changer », mais qui n’a justement pas tout changé. Nous aurions pu tout aussi bien l’appeler « l’émission de radio qui aurait dû tout changé » en employant le conditionnel.
Certes, les paroles de Mitchell représentent un grand pas en faveur de la divulgation mais nous voyons bien que la partie n’est pas encore totalement gagnée. Il reste, en effet, beaucoup à faire pour que s’installe une prise de conscience plus globale de la situation. C’est la raison pour laquelle nous avons rédigé cet hommage à Mitchell. Notre objectif est de relayer l’information et de divulguer à un large public son message.
 
.5) Implications des révélations de Mitchell.
A mon avis, les médias et le public n’ont pas mesuré à leur juste valeur les implications colossales des propos de Mitchell. Ce qu’il a dit aurait dû générer un choc considérable dans l’opinion publique, bien au-delà de ce qui s’est produit réellement. Tous ceux qui ont écouté son interview, aurait dû se mobiliser pour demander des explications aux gouvernements et chercher à faire éclater la vérité. « Aucun autre astronaute ne s’était engagé aussi loin. La popularité d’Edgar Mitchell, héros de l’Amérique, et son bagage scientifique faisait de lui un relais d’informations crédible » (source : Ovnis Usa), et idéal, serais-je tenté de dire.
Réfléchissons un peu aux conséquences des paroles de Mitchell. Quels enseignements pouvons-nous en tirer, et quelles en sont les implications ?
Une première analyse nous permet de formuler les points suivants (dans le désordre si je puis dire) :
.a) Une institution aussi prestigieuse que la Nasa dissimule sciemment les preuves que notre planète est régulièrement visitée depuis au moins le début de la seconde guerre mondiale par des machines qui n’ont pas été fabriquées par l’homme.
.b) La Nasa sait de façon certaine que des entités extraterrestres peuplent le système solaire.
.c) Si la Nasa sait de façon certaine que des entités extraterrestres peuplent le système solaire pourquoi nous fait-elle croire qu’elle recherche activement des formes de vie primitives sur la planète Mars par exemple ? Pourquoi met-elle au point des programmes spatiaux couteux destinés à rechercher de la vie dans notre système solaire alors qu’elle sait, sans l’ombre d’un doute, que cette vie y est déjà présente ?
.d) La Nasa aurait-elle deux « visages », deux types de programmes et deux agendas ? Ne serait-elle qu’une vitrine pour satisfaire la curiosité d’un public en quête de réponses au sujet de la vie extraterrestre ?
Daniel Robin.

 

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