Qu’est-ce que la nouvelle ufologie ?

 

Article exclusif de l’ufologue canadien Jean Casault pour Ovnis-Direct

 
Canadien, Jean Casault a étudié le phénomène ovni et autres anomalies pendant de nombreuses décennies. En 1966, alors qu’il était étudiant, il mettait sur pied la SRPM (Société de recherche sur les phénomènes mystérieux) à Québec, regroupant près de cent cinquante membres. En 1969 il publiait le magazine  AFFA regroupant les analyses des témoignages recueillis sur place, directement auprès des témoins. Il publiera par la suite deux ouvrages consécutifs : Manifeste pour l’Avenir en 1969 à compte d’auteur, Grande Alliance en 1980 chez Belles-Lettres Guy Maheux et Dossier OVNI chez Libre Expression en 1981. Après avoir étudié plus à fond les phénomènes parapsychologiques en compagnie du psychanalyste Paul Labrie de Québec avec qui il développe des méthodes d’hypnose à des fins d’investigation et le docteur Winifred Barton de l’Institut de Métaphysique Appliquée, Jean Casault revient à l’étude des ovnis et du phénomène des enlèvements. En 1995 il fonde le CEIPI (Centre d’étude et d’informations sur les phénomènes inexpliqués) dans la région d’Ottawa et publie à l’intention de près de trois cents membres, un document mensuel détaillé sur les enquêtes effectuées. Il travaille également en collaboration avec le docteur Howard Schacter d’Ottawa, un psychologue que lui conseille le Docteur John E Mack, avec qui il peaufine sa méthode d’investigation et ses techniques de mise en transe hypnotique et met à jour un manuel complet de l’enquêteur. Avec son épouse Hélène Dupont, il publie chez Quebecor, Les Extraterrestres, un collectif de textes provenant également des enquêteurs formés par le CEIPI. En 1998, il mettra un terme à ses enquêtes sur le terrain tout en poursuivant ses recherches à un autre niveau. Il aura ainsi publié huit ouvrages, dont deux romans consacrés à sa vision particulière de la place de l’homme dans l’univers. Journaliste de carrière, Jean Casault a publié de nombreux articles et chroniques dans les journaux, il a diffusé de nombreuses émissions radiophoniques sur le sujet, a prononcé des dizaines de conférences partout au Québec. A ce jour, il estime avoir effectué sur le terrain plus de cinq cents enquêtes approfondies auprès de témoins. Jean Casault a été animateur d’émissions d’Affaires publiques à la radio durant presque toute sa carrière qui s’est amorcée dès 1969. Depuis 2009 il a publié dix autres ouvrages et deux autres sont en voie d’être publiés en 2016. 
 
 
Dans cet article je propose la Nouvelle Ufologie, soit la fusion de la métaphysique et de l’ufologie classique. Je définis la Nouvelle Ufologie comme étant la seule et unique façon de comprendre vraiment ce qui se cache de colossal derrière l’ensemble des phénomènes ufologiques et paranormaux. Oui certains voient des ovnis, comme d’autres voient les « morts » et inversement. J’ai proposé cela à mes lecteurs dans un de mes ouvrages intitulés Les Intelligences Supérieures. C’était en quelque sorte mon premier ouvrage « métaphysico-ufologique » parce qu’il me fallait absolument cesser de chercher à voir l’entité ou l’objet invisible avec mes sens ou nos technologies. C’est de l’intérieur seulement qu’on peut contempler la majesté de ce qui se manifeste autour de nous. Les Intelligences Supérieures  évoluent dans  la seule vraie Réalité qui soit. Tout le reste, ce dans quoi nous vivons n’est que maquillage, décor de cinéma, effets spéciaux et rôles de composition. Les Esprits, les entités et les extraterrestres sont les producteurs et les scénaristes. En bref, nous sommes des Esprits en train de jouer à l’homme sur une scène conçue pour nous et de rôle en rôle nous évoluons, avec parfois comme assistants, public et autres, des Êtres qui en sont plus avancés que nous !  
 
 
L’ufologie classique telle que pratiquée par de nombreux ufologues, consiste à afficher leur intérêt ouvertement pour enquêter sur les observations d’OVNIS. Ils disent : « Vous avez observé un phénomène aérien (PAN) un OVNI, faites-moi part des détails de votre observation… ». Une fois qu’ils ont les coordonnées du témoin, ils font leur boulot de terrain. 
 
En quoi consiste ce travail de terrain ? A l’aide de formulaire précis, l’ufologue n’oublie aucune question et les rapporte fidèlement dans son dossier après quoi il s’entretient librement avec le témoin, discute, prolonge sa visite, prend des photos, des mesures, etc. Puis, il visite les environs pour voir si d’autres voisins n’auraient pas observé la même chose, bref une bonne enquête en bonne et due forme de style Gendarmerie à la suite d’un crime. Pouvoirs judiciaires en moins.  J’ai tout de même remédié un peu à cela en engageant les services d’un excellent notaire qui a mijoté pour moi le plus bel affidavit qu’on puisse concevoir et que je fais signer à tous mes témoins de sorte que si l’un d’eux n’est en réalité qu’un amateur de canulars en manque de prises il court le risque s’il évente ses intentions après coup d’y perdre sa chemise. 
 
Donc par la suite l’enquêteur classique se réunit avec son monde (à moins qu’il travaille seul) et c’est la phase d’analyse de l’enquête. C’est là qu’on réalise qu’il manque un détail, que tel aspect devrait être précisé, etc. Très souvent suite à l’analyse, une deuxième visite s’impose (et parfois plusieurs autres). Une fois tout cela terminé c’est le wrap-up comme on dit au cinéma. On fignole un bon article qui va révéler au lecteur la teneur de l’observation. Pour être intéressant, l’article sera dépouillé de toutes les sous-questions et tous les déplacements effectués qui sont sans intérêt pour le lecteur. Ce dernier n’est pas en train de refaire l’enquête il veut savoir ce qui a été vu et par qui, à quel endroit et quand. En France j’ai noté qu’ils rapportent souvent les moindres détails. Pas ici, les lecteurs finissent par décrocher. Faut s’adapter !  Le dossier est donc publié, diffusé sur toutes les plates-formes dont disposent l’ufologue ou son groupe d’enquêteurs. Les gens réagissent, posent, des questions commentent et c’est terminé. On passe à un autre dossier.
 
 
 
La nouvelle ufologie c’est d’abord une attitude
Revenons un peu en arrière. Lors de sa discussion avec l’enquêteur, le témoin va peut-être lui raconter diverses autres petites expériences vécues par lui et qui sait par ses proches : sons étranges dans la maison, lumières bizarres, sensation qu’on le touche, etc. En général un ufologue va prendre note de tout cela, mais ne fera aucun lien. Et ne donnera pas suite. Il écoutera poliment. Il peut y avoir diverses raisons à cette attitude : il se fout complètement des histoires paranormales, il ne croit pas au paranormal ce sont des gens dérangés, il craint que ces détails viennent enlever de la crédibilité à son dossier d’ovni ou alors il se dit que c’est très possible tout ça, mais il n’y connaît rien.
 
Je le sais parce que j’ai discuté souvent avec la très grande majorité des ufologues au Québec et une grande partie d’entre ceux qui ont travaillé en France. La plupart, pas tous, font une nette distinction entre l’ufologie et le paranormal. On ne discute pas d’ovnis et de fantômes en même temps, c’est déjà assez complexe quand on se retrouve avec des occupants RR3 ou pis encore un enlèvement RR4. « Moi je soigne les caries je suis dentiste si t’as un problème de gencives va voir le type à côté… ». Deux spécialistes pour la même bouche. Parfois trois ou même quatre. Dans vingt ans on aura un dentiste pour les dents d’en haut et un autre pour celles d’en bas.
 
La bonne formation s’impose
Par contre, on ne peut pas blâmer un ufologue de ne pas avoir de formation en parapsychologie, mais même sans cela, il peut adopter une attitude plus ouverte et effectuer une enquête de fond sur ce que raconte son témoin. Si cela le gêne et qu’il est incapable de voir son témoin autrement que comme un schizo, dérangé mentalement ou autre, alors la Nouvelle Ufologie n’est pas pour lui, il est dépassé, c’est évident.
 
Ma fréquentation de spécialistes en parapsychologie très tôt dans ma vie m’a grandement aidé, je le confesse. Je n’oublierai jamais la visite dans mes studios à CKCV dans les années 70 du jeune Louis Bélanger tout frais sorti de l’Institut Max Planck en Allemagne avec le célèbre Hans Bender. Nous avons travaillé ensemble à plusieurs reprises et Louis a écrit bon nombre d’articles dans ce qui était à l’époque le Magazine AFFA mais simultanément avec le docteur Labrie un psychanalyste-parapsychologue de Québec nous enquêtions souvent sur des cas de hantises et c’est au cours de ces années que j’ai appris comment effectuer une enquête solide dans ce domaine.
 
 
La bonne formation s’impose
 
Par contre, on ne peut pas blâmer un ufologue de ne pas avoir de formation en parapsychologie, mais même sans cela, il peut adopter une attitude plus ouverte et effectuer une enquête de fond sur ce que raconte son témoin. Si cela le gêne et qu’il est incapable de voir son témoin autrement que comme un schizo, dérangé mentalement ou autre, alors la Nouvelle Ufologie n’est pas pour lui, il est dépassé, c’est évident.

Ma fréquentation de spécialistes en parapsychologie très tôt dans ma vie m’a grandement aidé, je le confesse. Je n’oublierai jamais la visite dans mes studios à CKCV dans les années 70 du jeune Louis Bélanger tout frais sorti de l’Institut Max Planck en Allemagne avec le célèbre Hans Bender. Nous avons travaillé ensemble à plusieurs reprises et Louis a écrit bon nombre d’articles dans ce qui était à l’époque le Magazine AFFA mais simultanément avec le docteur Labrie un psychanalyste-parapsychologue de Québec nous enquêtions souvent sur des cas de hantises et c’est au cours de ces années que j’ai appris comment effectuer une enquête solide dans ce domaine.

 
Voler sans instrument
Une précision s’impose. Une enquête paranormale est très factuelle et mtérielle. Elle repose avant tout sur une analyse rigoureuse des lieux physiques avec une instrumentation relativement sophistiquée.  Selon qu’il s’agisse de manifestations sensorielles bien définis (sons), (lumières) (odeurs) (touchers ou sensations corporelles) l’enquête des lieux peut-être longue et parfois même dispendieuse (aux frais du propriétaire). Je ne me suis jamais équipé parce que de toute manière la Nouvelle Ufologie ce n’est pas cela, il faut être capable de voler sans instrument et déterminer le lien émotionnel et autre qui existe entre les expériences paranormales et les expériences ufologique du témoin. Bref, je dois être capable de voir à la fois s’il a des caries et des problèmes de gencives… même si ce n’est pas moi qui va opérer pour une greffe.

Dans un de mes dossiers, il y a trois types d’expériences vécues par la même personne. Un OVNI très bien défini, métallique, physique vu par d’autres et se déplaçant en plein jour dans la campagne du Nouveau Brunswick. A cela s’ajoute un ensemble de réactions postérieures à l’observation qu’un ufologue classique pourrait rapidement classer par : Elle a souffert de malaises et était désorientée pour quelques semaines et tout est renré dans l’ordre avec le temps. Sans doute à cause de son manque d’intérêt, le témoin ne lui parlera donc pas de ce qu’elle a vécu quelques années plus tard avec sa vision d’un visage pharaonique, de la musique qu’elle était la seule à entendre, de ses neuf tumeurs miraculeusement disparues, et il n’y aura sans doute jamais de sessions d’hypnose révélant au témoin l’existence des Êtres bleus dans sa vie, et ce, depuis son observation.

Cela restera un petit cas d’ufologie classique avec trois ou quatre enfants qui ont vu un disque d’argent s’approcher d’eux. L’une d’elle est demeurée sur place, mais ne se souvient pas du reste. Ils vont passer des semaines à mesurer les arbres, la distance entre les flocons de neige et la couleur des costumes de neige des enfants, mais la dynamique psycho-spirituelle du témoin sera entièrement mise de côté. Puis ce sera le prochain dossier. Allez hop les lecteurs en redemandent !

J’en ai des tonnes de ces dossiers sans doute parce que sans le savoir je pratiquais déjà la Nouvelle ufologie et je m’intéressais toujours au vécu métaphysique de mon témoin.

Celui qui m’a le plus bousculé est cet agent de sécurité seul à bord de son camion dans la région sauvage de la Baie James au Québec, sorte de toundra soviétique des années 70 pour y construire de grands barrages.  Formé à cela j’entrepris une session d’hypnose de régression pour favoriser l’émergence de ses souvenirs. Je considère l’hypnose comme un outil de travail mnémonique sans plus, mes questions sont toujours neutres, dégagées de toute suggestion de contenu et je ne considère pas cette méthode comme une preuve. C’est un outil c’est tout. Je vous épargne l’entièreté de la session, mais après avoir raconté ses péripéties avec des êtres visiblement étrangers qu’elle ne fut pas sa surprise de voir son père avec l’un d’eux. Son père était décédé depuis dix ans !  Les conséquences de cette révélation étaient énormes et à l’époque en 96 je n’étais pas encore prêt à en discuter publiquement. Je devais d’abord intégrer ce genre de données à ma perception de l’ufologie versus la parapsychologie. Graduellement, avec le temps j’en suis venu à fusionner les deux. 

 
 
La mort est l’ultime enlèvement !
Lorsque j’ai lancé cette phrase à Shawinigan en conférence, mon partenaire Jean Lavergne m’a dit qu’il a ressenti un brusque changement d’ambiance, un peu comme quelqu’un qui se met à réfléchir très vite à ce qu’il vient d’entendre pour dire ok pourquoi pas ?  Donc la Nouvelle Ufologie c’est d’être capable de prolonger un raisonnement à l’infini sans tenir compte d’aucune manière des restrictions usuelles imposées par les limites actuelles de la science et une « raison » très maternelle qui protège l’ego des abus de l’Esprit en cavale. C’est d’être capable de se libérer du joug de toute forme possible de biais cognitif.
 
Par exemple : Si un humain décédé depuis quelque temps accompagne une ou plusieurs entités liées à l’observation d’un ovni (ce que raconte d’ailleurs Whitley Strieber) n’est-il pas temps de commencer à se poser des questions sur la nature de cette existence après la mort du corps physique ?  Puisque Raymond Fowler et le professeur Kenneth Ring ont déjà établi un lien très net entre les expériences de morts imminentes et les enlèvements, ne pensez-vous qu’il serait vraiment temps de s’interroger sur la nature de ce qui se passe après la mort ? Et si en route, par accident, un témoin placé sous hypnose suite à un enlèvement me parle d’une vie antérieure, on détale comme un lapin en criant ou on pousse l’affaire jusqu’au bout quitte à faire des liens plus tard ?  Et si le Soleil de Fatima était un OVNI comme c’est l’évidence nette pourquoi la créature sur place s’est fait appeler Marie mère de Jésus ? Est-ce à dire que ces créatures ont créé nos religions ?  La Nouvelle Ufologie exige beaucoup d’audace. Et de cela comme votre Danton je n’en manque pas.
 
Donc en tant qu’ufologue il était temps que je m’instruise sur les expériences de morts imminentes, les cas de vies antérieures, les sorties du corps, les expériences spirites, les cas de hantise, de poltergeist, de fantômes, mais voilà heureux hasard j’avais déjà tout ce bagage depuis plusieurs décennies. Je me suis donc mis à tenir compte du fait que la créature observée par mon témoin est peut-être celle qui a favorisé l’éclosion de la civilisation Maya.  Mes discussions avec Robert Charroux il y a mille ans me sont alors revenues.
 
Oui monsieur. Parce que c’est ça la Nouvelle Ufologie : le plus important n’est plus l’OVNI. Mais le témoin. Pourquoi lui et pas un autre ? Pourquoi maintenant ?  Mon témoin a-t-il vécu une existence liée à ces êtres ?
En terminant voici la lettre d’un lecteur en provenance de la Corse. Depuis la parution de mon livre Et si la Terre n’était qu’un Jardin d’enfance en Europe, je reçois beaucoup de courriels en provenance de là-bas. Dans Intelligences Supérieures vous en trouverez quelques-uns dont Bruce, Raphaël, Sidonie et d’autres provenant de toute l’Europe. J’ai adoré lire son contenu. Sans même utiliser ce terme, Dominique, l’auteur de la missive traite de Nouvelle Ufologie comme s’il était tombé tout petit, dans la marmite.
 
Bonjour Jean,
 
je suis très très content de pouvoir vous écrire, car j’ai entendu parler de vous en expliquant à des amis ufologues, dont une Québécoise d’ailleurs, une petite enquête que j’ai menée sur l’observation d’un ovni dans mon village en Corse. C’est en parlant d’ovni à mon père qu’il s’est souvenu du témoignage d’une habitante de notre hameau. A l’époque ou mon père m’a raconté cette histoire, le témoin (Mimie) qui était la fille de sa marraine était déjà décédé. Je n’ai pas pu la questionner. Elle s’est confiée uniquement à mon père de peur de passer pour une folle auprès des autres, et seulement plusieurs mois ou 1 an après les faits, si mes souvenirs sont bons et elle est morte peu de temps après avoir parlé à mon père.
 
Mon père a été très étonné d’entendre son témoignage, lui-même ne croyait pas aux Ovnis, il en connaissait tout de même la description grâce à un livre de JC Bourret qui comportait des témoignages de Gendarmerie et même s’il appréciait les compétences du journaliste, il n’avait vraiment pas du tout pris en considération les propos de JC sur le sujet ovnien. 
 
Oui je connais très bien Jean-Claude Bourret, nous avons travaillé sur des dossiers en commun il y a très longtemps de cela et je parle de lui dans Métamorphoses, mais pour des raisons toutes autres que l’ufologie.
 
 Le témoin lui explique donc qu’après être sorti de la maison de Françoise (une amie du hameau) le 17 septembre 1996 (95 ou 96 à confirmer) en rentrant chez elle, alors qu’elle montait les escaliers du perron, son regard a été attiré sur sa droite. Elle a alors observé à une distance d’environ 70 mètres, un disque de la forme d’une grosse galette (selon ses mots) immobile et silencieux au dessus de la route (environ 20 mètres au-dessus) et d’une envergure de 3 à 4 mètres. Très étonnée, elle observe cet engin pendant 15 à 20 secondes avant de continuer à monter les marches. L’engin était de couleur marron ou beige,  difficile à déterminer. Il était 19h30 et le crépuscule était bien avancé.
 
 Elle a aussi observé des petites fenêtres carrées  tout autour et une lumière éclairait l’intérieur de l’engin. Également, elle a dit que sa surface semblait vibrer, mais elle n’en était pas certaine à cause de sa mauvaise vue. (ionisation de l’air ?).
 
Je ne dis pas non à ça, mais il peut y avoir un tas d’autres explications pour ce phénomène d’apparente vibration. Tant que nous ne saurons pas exactement quel est le moyen de propulsion, nous allons supputer. N’oubliez pas  que Whitley Strieber a même déjà dit que les ovnis ne sont qu’une transfiguration lumineuse de l’entité et non un objet solide. Mais par contre, il reconnaît être allé dans un vaisseau ou à tout le moins à bord de quelque chose de bien matériel. La vraie question est : ces objets sont-ils originaires d’une autre dimension  oui ou non ?
 
 Une fois sur le perron, elle ouvre la porte de sa maison et se retourne pour voir si l’engin est toujours là. Il n’avait pas bougé, alors elle allume la lumière du perron et pile au même moment, elle voit l’engin s’élever à la verticale d’une quinzaine de mètres et partir aussi vite qu’une flèche juste au-dessus de sa maison. Elle avait été très surprise de n’avoir entendu aucun son, pas même un léger sifflement, rien du tout.
 
Combien de fois on a lu ou entendu ça maintenant depuis 1947 ?
 
Elle s’est alors dirigée dans la salle à manger pour regarder à la fenêtre, dans la direction qu’a prise l’engin et elle a pu observer dans le ciel un petit point au dessus du col de la montagne. Mais à cause de sa mauvaise vue, elle n’en était pas vraiment certaine. L’ovni était caché par rapport à la route et avait pleine vue sur la maison de la défunte et de l’ensemble du hameau. En fait mon père à poser la question à Mimie s’il y avait des fenêtres et elle lui a demandé très étonnée s’il avait vu lui aussi cet engin. Voilà pour l’observation, mais maintenant je vous réserve le plus « croustillant » si je puis dire, car s’il s’agissait que d’une simple observation je ne vous ennuierais pas avec toute cette histoire.
 
La particularité de cette observation est qu’elle intervient le jour même d’un décès. Celui de la mère de Françoise.
 
J’ai demandé à mon père s’il en était certain et il me répondit que Mimie sortait de chez Françoise, laissant la famille se préparer à faire la veillée des morts, lorsqu’elle a fait l’observation.
 
Donc la personne décédée avait un lien avec le témoin. C’est très important sans quoi, faire le lien entre une observation d’ovni et un décès anonyme n’a aucun intérêt.
 
 Donc aucun ne doute là-dessus. Alors, vous vous doutez bien que j’ai trouvé cela très étrange qu’un ovni passe dans mon village en montagne à 400 mètres d’altitude, et ce, le jour d’un décès
 
Je répète que ce décès a un lien avec le témoin de l’ovni. Ce n’est pas un lien de parenté, mais c’est un lien.
 
Ce qui me rend dingue aussi c’est que j’étais présent dans le village et j’ai loupé l’ovni.
 
Ce qui relance toute l’histoire des témoins sélectionnés. Dans  » Vivre les faits maudits » qui paraîtra en 2016 je traite à fond de cette question. Un témoin pourrait-il être le seul à voir cet ovni soit parce que l’ovni ne se manifeste qu’à cette personne ou soit parce que cette personne est dans un état second qui lui permet de voir l’ovni et seulement elle. La question se pose pour un si grand nombre d’observations que la réponse devient presque évidente. J’ai appelé cela des rencontres spectrales. 
 
Donc, malgré toutes les personnes de mon entourage ufo qui étaient persuadées qu’il ne s’agissait que d’une simple coïncidence, je me suis attaché à l’idée qu’il puisse y avoir un lien et j’ai donc pu questionner la famille de la défunte qui sont des amis depuis toujours.
 
(Ce réflexe est tout à ton honneur. Par toi-même tu as effectué ce lien et tu as maintenu ta position malgré l’opprobre générale. Bravo. Sans le savoir tu étais un pionnier de la Nouvelle Ufologie. Savais-tu que j’ai  un chapitre dans mon livre intitulé, « Voit-on des ovnis comme d’autres voient les morts ? )
 
La première année – on se voit en été – j’en ai parlé, mais je n’ai pas obtenu d’informations. La seconde année, j’ai questionné Françoise lui demandant si elle ne se souvenait de quelque chose d’étrange ou de bizarre qui s’était passé le jour même du décès (car il n’ont pas vu l’ovni, ils étaient dans la maison). Elle a réfléchi quelques secondes et m’a répondu qu’en effet quelque chose d’étrange s’était passé le matin : alors qu’elle prenait le petit déjeuner avec sa mère Toussainte, vers 8 heures, elle lui dit qu’elle avait fait un drôle de rêve dans la nuit. Elle lui explique que dans son rêve elle a vu sa petite sœur (qui est morte de la tuberculose à l’âge de 17 ans) vêtue d’une grande robe blanche et étincelante comme neige au soleil, souriante et qui lui à dit :  » ne t’inquiète pas, tu ne vas plus souffrir, tout va bien aller maintenant « 
 
Je n’ai aucun doute là-dessus.
 
Lorsque Françoise entend cela, elle s’est doutée que ce n’était pas bon signe. À 9 heures du matin, elle lui fait sa toilette et à 10 h le cœur de Toussainte cesse de battre. C’est mon père qui a fait le constat du décès en mettant un miroir devant le visage pour vérifier s’il y avait de la condensation. Voilà dans son ensemble ma petite enquête qui j’espère vous intéressera. Pour moi cette enquête, même si je ne dispose que d’un faible indice, à radicalement changé ma façon de percevoir le phénomène ovnien.
 
Le vin s’est bonifié. Voilà ce que ça fait la Nouvelle Ufologie, on se rapproche tellement de ce qui est sans aucun doute dans mon Esprit le cœur même de cette autre Réalité qu’on se sent transformé par elle.
 
Je ne pensais pas qu’un lien entre le monde post-mortem et l’apparition physique d’un ovni puisse exister.
 
T’as rien vu encore Dominique…
 
Ayant vécu 2 fois des phénomènes paranormaux à l’âge de 18 ans dans ma maison au village, j’ai été contraint d’admettre qu’il existe un monde de l’invisible, c’est sûrement la première certitude que j’ai eue dans le domaine du spirituel avant même de prendre conscience de l’existence d’une force supérieure qui juge de nos actes.
 
Mais la chose qui me dérange et que je ne comprends pas c’est que des entités ayant déjà vécus sur Terre puissent être aussi les occupants de ces ovnis. 
 
Tu commences à saisir…
 
C’est à croire que les ovnis sont un moyen de locomotion universelle utilisé par différentes entités organiques ou pas, venant de différentes dimensions et origines et que nous, les terriens, sommes les seuls à ne pas savoir utiliser .
 
C’est de la triche…comment peux-tu savoir que j’ai écrit exactement ces mêmes mots dans mon bouquin que seul moi et mon éditeur as lu ? Si tu fais des sorties extracorporelles pour lire mes trucs, préviens-moi un peu d’avance. Non, mais quoi ! Lola. Dominique c’est fabuleux, tu es très éveillé mon ami.
 
J’espère de tout cœur que mon témoignage pourra consolider certaines de vos idées et que vous pourrez m’aider à peut-être y voir plus clair. Bien à vous,  Bien à tous mon ami. Bien à tous…
Signé : Dominique
 
C’est moi qui lui dis merci. Cette lettre arrive à point. Voyez-vous c’est un peu grâce à ce genre de synchronicité que j’avance dans mes recherches. Alors que je suis en train d’écrire sur une thématique, et « bang », Dominique m’écrit quand ce n’est pas Sidonie, Sylvie, ou Pierre. 
 
Une fois de plus, je ne critique pas l’ufologie classique même si j’estime qu’après 63 ans de tergiversations ridicules elle n’a plus sa place. Je dis qu’elle ne suffira jamais à nous faire comprendre l’ampleur du phénomène ovni. C’est aussi simpel que cela. Les Intelligences Supérieures sont ici depuis toujours, elles sont nos voisins de palier à l’échelle cosmique et la planète tout entière est impliquée dans un jeu d’échecs et je suis certain que nous ne sommes que des pions. Mais un fait demeure cela nous concerne tous ! La Nouvelle Ufologie ce n’est pas que pour l’enquêteur éventuel, mais pour chacun d’entre nous de réaliser que l’invisible et le visible ne sont qu’une seule et même chose.

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