Vague Belge (1989-1990)
La Société belge d’étude des phénomènes spatiaux (SOBEPS) affirme avoir collecté plus de 1500 témoignages durant cette période et mené avec la coopération de l’armée belge environ 1000 enquêtes.
Tout commença le 29 novembre 1989 dans un petit village de Limbourg avec deux témoins qui aperçoivent un objet triangulaire. Dans la même soirée, deux gendarmes qui patrouillaient sur une nationale observent un triangle avec trois gros phares rouge orangé en train de clignoter. Ils prévinrent donc leurs collègues de la gendarmerie d’Aupan.
Tous les témoins de cette vague Belge ont eu la même version par rapport à ce qu’ils ont pu voir dans le ciel. D’une manière général, les témoins racontent que le phénomène s’est manifesté plusieurs minutes à basse altitude, sans emmètre le moindre bruit, avant de disparaître d’un seul coup. Les témoins semblent crédibles et cohérents dans leurs descriptions.
Le colonel André AMOND, ingénieur polytechnicien de formation, observe aussi avec son épouse un OVNI se dirigeant vers un bois.
En février 1990, les responsables de la SOBEPS organisent une réunion d’information avec des responsables civils et militaires afin de tenter de collaborer.
Alors que le mois de mars connaît des pics d’observations, une base militaire de l’OTAN située à 40 km de Bruxelles détecte, dans la nuit du 30 au 31 mars 1990, un écho radar non identifié.
Quinze minutes plus tôt, des civils et des gendarmes firent au sol des observations étranges.
Deux avions F16 sont alors déployés afin d’intercepter l’engin volant qui les sema du fait de son incroyable capacité d’accélération. A trois reprises, les pilotes accrochent l’Objet avec leurs radars de bord, sans résultats.
Le Général DE BROUWER est celui qui ordonna que ces deux chasseurs F-16 Falcon de l’armée belge soient lancés à la poursuite de l’OVNI.
Ce dernier (chef de la section opérations de l’État-major de la force aérienne), aujourd’hui à la retraite, évoque ouvertement et très franchement son rôle passé en matière de recherche ufologique dans son pays et de la collaboration qu’il a tenu à établir avec la SOBEPS.
Il est convainque que quelque chose s’est produit ce soir-là et n’exclut aucune hypothèse. Il se trouvait justement à la Conférence de Washington.
Qu’a t-il pu se produire durant ces dix-huit mois en Belgique ? Quelles sont les explications possibles ?
Hypothèse numéro 1 L’Avion Américain F117
Peu probable étant donné que cet avion fait énormément de bruit, contrairement aux OVNIS Belges. De plus, le F117 ne vole pas en dessous d’une certaine vitesse sinon il tombe alors que les OVNIS belges seraient restés stationnaires.
Hypothèse numéro 2 Drone
Même aujourd’hui, il n’existe pas de drones de tailles aussi énormes.
Hypothèse numéro 3 Hélicoptère Puma ou de mêmes types
Ils émettent beaucoup trop de bruits, contrairement aux engins observés.
Hypothèse numéro 4 Avion Awacs
Impossible étant donné les bruits intenses qu’émettent ces avions d’où ne sortent aucune lumière. Alors que des témoins, à 3.4 mètres d’un des engins, affirment que d’intenses lumières sortaient de l’OVNI .
De plus, la forme n’à rien avoir avec ce qui a pu être observé.
Hypothèse numéro 5 Des zeppelins
Il s’agit d’aéronefs » plus légers que l’air « , téléguidés et silencieux.
Après des simulations, on peut se rendre compte qu’ils sont trop petits et les phares pas aussi puissants que ce qu’émettaient les ovnis de la vague Belges.
On se demande comment, à plusieurs reprises, un zeppelin aurait pu être vu, en l’espace d’une demi-heure, à environ 100 km du dernier lieu où il aurait été observé.
Hypothèse numéro 6 Le TR3B
Il s’agirait d’une plateforme de forme triangulaire.
Ce prototype américain serait en avance sur toutes les technologies terrestres. Il annulerait les effets de la gravitation et pourrait voler à Mach 9.
Selon Edgar Fouche, les ovnis triangulaires seraient d’origine terrestre, mais auraient été fabriqués grâce à la récupération de technologies extraterrestres.
Le TR3B serait composé de 4 moteurs, dont un central (celui du milieu). Ils seraient aussi à l’origine des lumières et le prototype aurait la possibilité de voler à la verticale et de rester immobile.
Il s’agirait donc d’essais américains afin de tester les effets psychologiques sur la population.
Il faut tout de même noter que des expositions à cet engin seraient très nocives pour la santé (cancers généralisés,…).
Hypothèse numéro 7 OVNI d’origine extraterrestre
Après avoir décrit toutes les caractéristiques étranges de ces engins volants, on peut se demander s’il ne s’agit pas d’une visite d’origine extraterrestre.
Mais pourquoi donc la Belgique en particulier? Et pourquoi pendant 18 mois ?
Il faut noter que l’intense luminosité des autoroutes belges serait visible de l’espace, et que ces lumières attirent vraiment l’attention. Des extraterrestres auraient donc pu être attirés par celles-ci qui les auraient poussés à plus amples analyses.
Hypothèse numéro 8
Jean-Jacques Velasco, toujours perplexe par rapport à cette vague Belge énonce dans son livre » Trouble dans le ciel » : » comment expliquer en effet que de nombreux observateurs aient constaté à plusieurs reprises que des triangles volants suivaient les autoroutes Belges et qu’une fois arrivés à a frontières franco-belge, ils faisaient demi-tour » (témoignages recueillis par la SOBEPS).
Comme s’ils ne voulaient pas se retrouver dans un autre territoire.
A savoir que la Belgique, où réside l’OTAN (qui on le sait bien est dirigeait par les Américains), aurait fait l’objet de manœuvres américaines sur son espace aérien à l’aide du prototype secret TR3B. Ainsi, ces derniers auraient pu mieux mesurer les impacts psychologiques sur la population, en cas d’éventuelles visites ET.
Le premier vol du TR-3B, avion de reconnaissance tactique, eut lieu au début des années 90.
Le revêtement extérieur du TR-3B réagit à la stimulation électrique et peut changer de couleur, de réflexion, absorbe les ondes radar rendant l’écho du véhicule semblable à un petit avion et lui permettant même de tromper les opérateurs radar sur la signature électronique de l’écho.
S’agissait-il de prototypes américains secrets ou d’engins d’origines inconnues ?
Jusqu’à aujourd’hui, le mystère de la vague belge demeure toujours entier.
En Août 2011, un belge avoue une supercherie
Vingt et un ans après avoir pris le cliché du Petit Rechain, un Belge de 41 ans vient d’expliquer comment il avait monté de toutes pièces la supercherie qui avait connu un écho mondial. Le cliché, pris le 4 avril à Petit Rechain, a fait le tour du monde. Un triangle noir, lumineux aux coins et en son centre, flotte dans un décor impossible à identifier. Pour les ufologues convaincus, cette photo était la preuve que la grande vague d’observations concordantes d’ovnis triangulaires effectuées en Belgique entre 1989 et 1991 n’était pas un simple phénomène de contagion psychosociale.
Pourvons nous le croire ? Car aprés tout, ce ne sont que des affirmations qui méritent une démonstrations…