Nouvelle théorie astrobiologique bouleversante

Lors de la conférence scientifique d’Astrobiologie de 2015 (The Astrobiology Science Conference 2015) qui s’est déroulé la semaine dernière à Chicago, Charles Lineweaver et Aditya Chopra de l’université nationale australienne, ont présenté une hypothèse intéressante concernant la question de savoir pourquoi nous n’avons toujours pas officiellement découvert de trace de vie extraterrestre intelligente ? Il évoque les mécanismes homéostatiques et du rôle de la vie dans le développement de l’atmosphère.

Les chercheurs de SETI utilisent généralement l’équation de Drake pour estimer le nombre de civilisations dans notre galaxie, capable de maitriser les systèmes de communication.

Le paradoxe de Fermi s’intéresse à la question de savoir pourquoi nous ne sommes pas déjà en contact avec des extraterrestres étant donné la jeunesse de notre étoile, le Soleil, par rapport à toutes celles existantes dans l’univers ?

La plupart des scientifiques pensent que l’émergence d’une vie intelligente est quasiment impossible étant donné le nombre de conditions qui doivent être réunies.

Selon l’airspacemag, une approche différente a été entreprise par Lineweaver et son étudiant diplômé qui font valoir l’hypothèse que même si la vie surgissait sur une autre planète, elle n’évoluerait pas assez rapidement pour réguler l’effet de serre ainsi que l’albédo (pouvoir réfléchissant d’une surface, soit le rapport de l’énergie lumineuse réfléchie à l’énergie lumineuse incidente) et ainsi maintenir les températures de la surface compatibles avec de l’eau liquide et l’environnement propice à la vie.

« Les planètes rocheuses doivent être habitées pour demeurer habitables ».

 

Sur Terre, nous savons que des mécanismes homéostatiques se mettent en place. C’est-à-dire que l’écosystème résiste aux changements (perturbations) et conserve un état d’équilibre.

Par exemple, les premiers microbes exhalaient du méthane et des gaz à ade serre qui ont contribué à réchauffer la planète à une époque où la Terre était gelée.

En outre, il faudrait des milliards d’années pour que ces mécanismes homéostatiques  se mettent en place et puissent favoriser des conditions habitables, puis aboutir à une espèce capable d’explorer l’espace et construire des antennes radio.
 
Par exemple, l’atmosphère de Vénus est composée d’effet de serre qui peut avoir été causé par l’évaporation de l’eau (ce qui aurait ensuite entrainé l’augmentation de la quantité d’autres gaz à effet de serre). Mais la vie pourrait encore émerger dans des secteurs de certaines planètes (par exemple, dans la couche inférieure des nuages de Vénus ou de la subsurface de Mars).

Néanmoins, sans les mécanismes de rétroaction de la vie, la survie d’une hypothétique vie sur la surface est très peu probable, et l’évolution d’une civilisation technologiquement avancée semble presque impossible.
 
Lineweaver suggère une théorie du « goulot d’étranglement de Gaïa ».

 

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