Nouveaux objectifs de la Commission SIGMA 2

Publié le 16/03/2014 par Daniel Robin, Président de l’association Ovni Investigation.

La commission SIGMA, qui fait partie de la prestigieuse société savante 3AF (Association Aéronautique et Astronautique de France), entame une nouvelle phase de ses activités. Elle est d’ailleurs désormais appelée SIGMA 2 pour montrer la rupture avec l’ancienne formule.

(L’Association aéronautique et astronautique de France (AAAF, puis 3AF), reconnue d’utilité publique1, est la société savante française, carrefour potentiel des compétences, dans les domaines de l’aéronautique et l’astronautique.)
 
Saluons au passage le travail de Monsieur Alain Boudier qui a eu la lourde tâche de lancer ce projet ambitieux et de le mettre « sur les rails » si je puis dire.
 
De nombreux ufologues ont suivi de très près les premiers travaux de la commission et toutes les interventions publiques de ses représentants (J.G Greslé et Alain Boudier).
Nous avions enfin en France un organisme indépendant constitué de personnalités scientifiques de haut niveau qui allait étudier de façon sérieuse le phénomène ovni et communiquer clairement les résultats de ses travaux au public.
 
Après une période d’incertitude pendant laquelle nous avons attendu un rapport qui finalement n’est pas venu jusqu’au public (Ce rapport a été remis le 2 décembre 2012 au président de la 3AF, Monsieur Scheller par Mr Alain Boudier), la commission s’est aujourd’hui fixée de nouveaux objectifs.
Ces objectifs, qui peuvent paraître moins ambitieux à première vue, reposent sur le constat simple qu’une étude sérieuse du phénomène ovni n’est pas une affaire qui peut être bouclée en quelques mois, mais demande au contraire des efforts constants et soutenus sur une très longue période de temps (plusieurs dizaines d’années selon moi). D’où le titre de l’article de Luc Dini. Une telle étude suppose aussi la mise en œuvre de moyens techniques et humains adaptés et formés à cette recherche.
 
Le constat le plus important formulé par Monsieur Dini est sans aucun doute celui-ci :
« Force est de constater que, malgré la quantité et la qualité de ces témoignages et des éléments répertoriés, il ressort une difficulté double. D’une part, les données facilement accessibles sont apparues inadaptées aux analyses scientifiques ; il faudra donc rechercher de nouvelles bases fiables de données statistiques ou de cas précis , en vue de recenser les paramètres mesurables qu’elles contiennent et de juger de la possibilité de leur exploitation à des fins scientifiques ».
Fort de ce constat lucide, le travail de la commission s’est orienté dans cette direction :
« Le mandat fixé à la Commission Sigma2 est de poursuivre les travaux avec en ligne de mire  la recherche de faits scientifiques indiscutables issus de bases de données détenues par des organisations françaises et étrangères ».
 
Voilà un point de vue que nous partageons totalement puisque les nouveaux objectifs de la commission SIGMA2 sont précisément ceux qui sont les nôtres (Ovni Investigation) depuis au moins 20 ans.
En effet, avec les modestes moyens dont nous disposons, nous avons créé une base de données informatique qui comporte à ce jour (mars 2014) près de 800 cas (dont un grand nombre ont été enquêtés directement auprès des témoins).
Nous avons aussi rédigé un questionnaire d’aide à l’enquête qui permet d’enregistrer tous les éléments, objectifs et subjectifs, d’un témoignage.

Enfin, nous avons à disposition un site Internet (Ovnis-Direct) bien référencé qui est une source importante de témoignages (plusieurs témoignages arrivent chaque jour sur le site).

Avec ces outils, nous sommes en mesure d’assurer une recherche privée de qualité qui devrait déboucher sur une meilleure compréhension du phénomène ovni.
 
Cependant, la comparaison avec la commission s’arrête là puisque nous n’avons accès ni aux enregistrements radar ni aux témoignages des pilotes militaires encore en activité (de même pour l’aviation civile).  
 
Comme Luc Dini, nous savons par expérience que notre travail s’inscrit dans la durée (nous travaillons sur le long terme). Il demande aussi une persévérance et une détermination sans faille pour atteindre les objectifs fixés et espérer avoir enfin une idée relativement juste de ce qui se passe dans les cieux de notre planète.

 

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