MK-ULTRA et Manipulation Mentale

Le Projet MKULTRA (ou MK-ULTRA) est le nom de code donné à un projet de la CIA entre 1951 et 1970 avec pour objectifs de manipuler mentalement certaines personnes par injection de substances psychotropes, et plus particulièrement le LSD. Ils utilisaient autant ces substances psychotropes que l’hypnose dans le but d’influencer les esprits de leurs cobayes (volontaires ou non) à des fins civiles, militaires, d’espionnage ou d’interrogatoire. En 1974, un article publié par le  » New York Times  » révèle l’existence de ces programmes. Et c’est alors qu’une enquête du Congrès américain est diligentée.

 » Le directeur adjoint de la CIA a révélé que plus de trente universités et institutions avaient participé à un large projet de tests et d’expérimentations qui incluait des tests de médicaments cachés sur des sujets non volontaires de toutes les catégories sociales, hautes et basses, américains et étrangers. Plusieurs de ces tests consistaient à administrer du LSD sur des sujets ignorants dans diverses situations sociales. Au moins une mort fut enregistrée, celle du Dr. Olson est due à ces activités. L’Agence a elle-même reconnu que ces expériences n’avaient pas de valeur scientifique. Les agents qui faisaient le suivi n’étaient pas des observateurs scientifiques compétents.  »  Sénateur Kennedy. 
Sénat des États-Unis, le 3 août 1977

COMITÉ SUR LE RENSEIGNEMENT,  SOUS-COMITÉ SUR LA SANTÉ SERVICE DE RECHERCHE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES

 
C’est Allen Dulles, directeur de la CIA, en avril 1953 qui a mis en place ce projet en réponse, soi-disant, à des utilisations supposées de techniques de contrôle mental qui auraient été faites par l’Union soviétique, la Chine et la Corée du Nord sur des prisonniers de guerre américains.

La CIA voulait utiliser ces procédés comme des armes de guerre et pour, parait-il, manipuler des leaders étrangers (on se rend compte que cela a bien fonctionné d’une manière générale depuis).

En 1964, le projet fut renommé MK-Search avec pour but de produire un sérum de vérité très efficace et destiné aux interrogatoires de personnes soupçonnées d’être des espions soviétiques. (Exemple dans le film  » Raison d’Etat « ) Sachant qu’il y avait en même temps derrière tout cela une volonté d’explorer les techniques de contrôle mental.
Mais avant de passer à MK-Search les médecins et scientifiques travaillèrent sur les projets Bluebird, Artichoke et MK-Ultra.

En 1972, Richard Helms, directeur de la CIA ordonne la destruction des archives du projet. Il est donc difficile d’avoir une compréhension complète de MK-ULTRA étant donné que plus de 150 sous-projets différents furent financés dans le cadre de ce programme. 

Le projet fût définitivement stoppé en 1988.

L’Agence dépensa des millions de dollars dans des études ayant pour objet de tester des douzaines de méthodes pour influencer et contrôler l’esprit. Un document MK-ULTRA de 1955 fait référence à l’étude d’un assortiment de substances qui altèrent l’esprit comme suit : 

Substances provoquant un raisonnement illogique et une impulsivité au point que le sujet se discréditera en public.
Substances augmentant les capacités mentales et les capacités de perception.
Substances empêchant ou contrariant les effets toxiques de l’alcool.
Substances augmentant les effets toxiques de l’alcool.
Substances produisant les signes et symptômes de maladies connues de façon réversible, pouvant être ainsi utilisées pour simuler les malades, etc.
Substances rendant la persuasion de l’hypnose plus facile ou qui augmente son utilité.
Substances renforçant les capacités de l’individu à supporter privation, torture et coercition pendant un interrogatoire ou lavage de cerveau.
Substances et méthodes physiques produisant l’amnésie des événements se déroulant avant et pendant leur utilisation
Méthodes physiques pour produire choc et confusion sur de longues périodes et susceptibles d’être utilisées de façon furtive.
Substances provoquant des incapacités physiques comme paralysie des jambes, anémie aigüe, etc.
Substance produisant une euphorie  » pure « , sans  » redescente « .
Substances altérant la personnalité de telle façon que la tendance du sujet à devenir dépendante d’une autre personne est augmentée.
Substances causant une telle confusion mentale que l’individu sous son influence lors d’un interrogatoire trouvera difficile de soutenir une histoire fabriquée.
Substances qui font baisser l’ambition et l’efficacité générale de l’homme lorsqu’administrées en quantités indétectables.
Substances qui provoquent faiblesse et distorsion visuelle ou auditive, de préférence sans effets permanents.
Pilule assommante qui peut être administrée subrepticement dans la nourriture, les boissons, les cigarettes, ou sous forme d’aérosol, etc., qui peuvent être utilisées en toute sécurité, provoque une amnésie maximum, et qui pourrait convenir à certains types d’agents sur une base ad hoc.
Substances qui peuvent être administrées subrepticement par les voies supérieures, et qui en très petites quantités rendent impossible toute activité physique.

Certaines expériences étaient parfois volontaires, et les sujets étaient donc forcément victimes d’expériences encore plus difficiles. 
Au cours d’une expérience, une sélection de volontaires a consommé du LSD en continu durant 77 jours.

 

Une autre technique consistait à injecter des barbituriques par intraveineuse dans un bras et de la méthamphétamine dans l’autre.
D’autres expériences ont utilisé l’héroïne, la mescaline, la psilocybine, la scopolamine, la marijuana, l’alcool et le thiopental.

Quatre sous-projets (102, 103,112 et 117) étaient basés sur des enfants, notamment avec la complicité du Centre International de vacances d’été pour enfants (International Children Summer Camp). 
La CIA n’a jamais reconnu ces expériences, malgré le témoignage et les documents de certains psychiatres et psychothérapeutes déclarants avoir soignés des enfants victimes de ces expérimentations.

Frank Olson, un biochimiste de l’armée et un chercheur dans le domaine des armes biologiques, avait reçu du LSD sans son consentement et s’est suicidé une semaine plus tard au cours d’une crise psychotique. Le docteur de la CIA qui était, parait-il, sensé surveiller Olson s’était soi-disant endormi lorsqu’Olson s’était jeté par la fenêtre. Les circonstances exactes de sa mort demeurent controversées. 

En 1975, Dick Cheney et Donald Rumsfeld ont organisé une rencontre entre la famille d’Olson et le président Gerald Ford qui a présenté des excuses officielles à la famille ainsi qu’une compensation financière. 

Selon le fils de Frank Olson, qui conteste cette version, son père aurait été assassiné en raison de ses connaissances sur les techniques d’interrogation utilisées par la CIA sur des capturés soviétiques. En 1994, le corps d’Olson a été exhumé et les traces sur sa boîte crânienne indiquent qu’il a reçu un coup avant la chute qui l’a tué.

Jusqu’à sa mort, survenue le 27 janvier 1969, Allen W. Dulles (premier directeur civil de la CIA) ne rendra jamais des comptes à la justice pour avoir initié, en 1953, le très contestable projet de manipulation mentale MK-Ultra.

Les expériences donneraient de meilleurs résultats avec des sujets jeunes.

John Lennon aurait été tué par un de ces assassins sous contrôle mental.
Il fut assassiné devant sa maison par Marc Chapman. Le portier raconte que Chapman, après son crime, était resté assis en train de lire le livre de J.D. Salinger (ancien officier de l’OSS) intitulé  » l’Attrape cœur  » (The Catcher In The Ry).
Ce livre contiendrait certains mots déclencheurs, et aurait été utilisé dans le programme de contrôle de l’esprit. Il a été trouvé sur plusieurs scènes d’assassinat.
Une femme, victime de ces expériences, a même confirmé ces faits. Elle prétend qu’une fois en contact avec cet ouvrage, elle entre en état de transe.

Dans les années 50 et 60, on aurait implanté des électrodes dans le cerveau de certains individus et ces recherches auraient été financées par l’armée et la CIA.
Des corps étrangers ont été trouvés chez certains individus, et peuvent passer inaperçus durant l’autopsie.

Selon des témoins, La Norvège ferait beaucoup d’expériences d’implants de ce type sur leur population.
Des messages seraient envoyés dans le cerveau des destinataires au moyen de micro-ondes.
Ce qui a fait l’objet d’un brevet en 89.

Justement, dans son livre  » Le Corps Electrique « , le prix Nobel Robert Baker décrit une série d’expériences démontrant qu’on pouvait entendre et comprendre des messages transmis d’une cabine d’isolation, par audiogramme à pulsions micro-ondes analogues à la vibration d’une parole envoyée dans le cerveau. Baker en déduisit  » qu’un tel système a une application évidente pour couvrir des opérations destinées à pousser à la folie une cible humaine à l’aide de voix inconnues ou pour donner des ordres indétectables à un tueur programmé « .
Le livre de James C. Lynn paru en 1978, (L’Effet et l’Application des Micro-ondes auditives), décrit également comment des voix audibles peuvent être directement diffusées dans le cerveau. Ces micro-ondes pourraient également être utilisés pour brûler la peau, augmenter l’effet des drogues ou affecter le fonctionnement du cerveau. Ces effets ont tous été reconnus officiellement par la CIA, le 21 septembre 1977, lors d’un témoignage devant le Comité de la Santé et de la Recherche. Le Dr Sidney Gottlieb qui dirigeait le programme MK-Ultra à cette époque fut contraint d’admettre les recherches de la CIA en vue de découvrir des techniques affectant l’organisme humain à l’aide de moyens électroniques.

Timothy James McVeigh qui a fait exploser lors d’un attentat un camion piégé à Oklahoma City le 19 avril 1995, faisant plus de 168 morts, aurait soi-disant fait l’objet d’une expérience de contrôle mentale. 
Certains soulignent qu’il a travaillé dans une entreprise de microprocesseur à Calspan et qu’à partir de ce moment il racontait à son entourage qu’il se sentait contrôler et bouleverser.
De plus, durant ces attentats, il manquait du personnel fédéral, comme par hasard.
Mythe ou réalité ? On l’ignore.
La version officielle reste que Timothy James McVeigh était membre d’un groupe d’extrême droite antigouvernemental, le Patriot Movement.

Il existerait aussi des théories du complot prétendant que le projet MK-ULTRA et l’assassinat de Robert F. Kennedy seraient liés. Certains mettent en avant le fait que l’assassin, Sirhan Bishara Sihran, était contrôlé mentalement, mais ces théories n’ont pas été retenues suite à un manque de preuves concrètes. Cependant, ces idées sont de plus en plus répandues, surtout depuis le témoignage de Sirhan Bishara Sirhan, via son avocat Lawrence Teeter, divulgué le 11 juin 2003 dans une interview.

Mon Analyse personnelle sur ce fameux Projet MK est que tout nous pousse à croire qu’il a bien existé, et que même des documents ont été brûlés pour effacer des pistes. Les faits exposés précédemment parlent d’eux même, à mon avis.
Ces expériences de contrôle mental sont, selon moi, bien réelles. Lorsqu’on connaît toute les atrocités auxquelles s’est livrée la CIA au cours de son histoire ainsi que sa capacité à user de tous les moyens nécessaires pour arriver à ses fins, on se rend vite compte que le Projet MK n’aurait pas eu de mal à faire l’unanimité auprès d’eux.

Même si à l’origine cela devait seulement être destiné à faire parler les espions soviétiques, ne les connaît-on pas assez pour savoir qu’ils iraient encore plus loin dans leurs expérimentations ?

D’autres soi-disant Projet tels que Bluebeam (il s’agirait d’une hallucination collective sous contrôle pour une religion mondiale) ou le Projet Monarch sont plus controversés et s’échelonnent dans le temps et sur la durée, avec des hypothèses très farfelues pour ma part. Je doute personnellement de leur bien-fondé. Pour ces raisons, je ne vous les livrerais pas.

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