Le petit bonhomme de Cuers (Var)

Le petit bonhomme de Cuers (Var)

 

Cas du 03.12.1976. Vers 15 h et Publié le 18/07/2015 sur Ovnis-Direct

Dossier signé par Eric Zurcher et le CRUN

 

Cuers est un charmant village provençal du XVI° siècle, très pittoresque avec ses ruelles tortueuses. Il est situé sur la route de Toulon (au Nord-Est) et accessible par trois voies : l’A7, la N 97 et la D 12.

Le village est entouré de la campagne varoise, avec ses vignes (vin rosé AOC) et surtout d’un ensemble de collines très boisées situées à l’Ouest. C’est là, dans un sentier, au fond d’un vallon et juste à la sortie du village, que s’est déroulée l’observation.

Au tout début de 1977, le CRUN reçut par un contact l’information selon laquelle un témoin aurait fait une étrange rencontre non loin de ce village.

Le samedi suivant, nous partîmes (Eric Zurcher, Anne-Marie et Philippe Maïssa)  pour Cuers, bien décidés à retrouver cet homme.

Sur place, ce ne fut pas bien difficile d’entrer en contact avec Mr A…un personnage d’une soixantaine d’années, assez marginalisé, et qui vivait seul avec son chien dans une cabane située un peu à l’écart et à l’Ouest du village.

Mr A s’exprimait avec quelques difficultés et avait tendance à « abuser un peu de la boisson » ainsi qu’il nous le confia lui-même. Il ne savait quasiment ni lire ni écrire.
 
L’observation elle-même peut se résumer assez rapidement.

Mr A se promenait avec son chien sur un sentier encaissé entre deux collines à l’ouest du village, où il avait l’habitude de se balader. Nous y sommes allés avec lui et ce sentier montait en pente douce dans un décor de garrigues et d’arbres. L’endroit était très sauvage (aucune habitation). Il nous a emmené à l’endroit exact, où le 3 Décembre 1976, vers 15 heures, il se retrouva soudain face à une étrange apparition : à moins de cinquante mètres de lui, lui barrant le passage sur le sentier, se trouvait un petit être pouvant mesurer de 1,20 à 1,30 mètre,  mais pourvu d’une très grosse tête, ce qui impressionna fortement le témoin qui l’avait d’abord pris pour un enfant.

L’humanoïde était revêtu d’une sorte de combinaison entièrement noire. Très rapidement, l’entité prononça quelques mots que le témoin ne comprit pas vraiment, mais qu’il interpréta comme une invitation expresse à faire demi-tour. Très effrayé, il s’exécuta rapidement et dévala le sentier sans se retourner. Il s’aperçut alors que son chien l’avait précédé et il ne le retrouva que bien plus bas.

Toutes nos tentatives pour lui faire remémorer d’autres détails s’avérèrent un échec. Il avait eu très peur et tout se mélangeait dans sa tête. Il lui fut impossible de préciser les traits du visage de l’être observé. Tout ce qu’il se souvenait était d’avoir pensé : qu’est-ce qu’il me veut cet imbécile ?!

Aucun objet insolite ne fut aperçu.

Nous avons effectué la reconstitution exactement sur les lieux. Le champ de vision était bien dégagé. Nous avons estimé que l’observation s’était déroulée à une distance un peu supérieure à 40 mètres et n’avait pas dû excéder 10 secondes. Le témoin n’avait pas vu l’être arriver ; il prit soudain conscience de sa présence car il était là, sur le sentier, immobile. Les sons prononcés ont peut-être été accompagnés d’un geste du bras, mais rien n’est sûr dans le souvenir était confus pour Mr A.
 
Sur le retour, nous avons beaucoup discuté de la suite à donner à ce cas curieux (relation rédigée ou pas ?). La personnalité du témoin et l’absence d’objet observé ne plaidaient pas en faveur du récit.

Pourtant, tout marginalisé et confus qu’il soit, Mr A ne nous semblait pas avoir menti tant il était encore perturbé par cette rencontre. Par ailleurs, les cas abondent où des témoins ont observé des êtres bizarres, sans une observation d’ovni associée. Il existe toujours la possibilité d’une confusion ou d’une farce (d’enfants revêtus d’un masque par exemple) dont il aurait été la victime.

Mais il existe aussi de nombreuses observations analogues de par le monde et en France.

Finalement, j’ai pris la décision de rédiger cette note sur l’histoire du « petit bonhomme de Cuers », et c’est un résumé de celle-ci qui fut citée dans LDLN, avant d’être récemment reprise par J. Gonzales dans son livre catalogue (*).
 
(*) LDLN 195, p 28 / Julien Gonzales : Le dossier des RR3 en France. Ed privée 2010, p 225.

 

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