50 ans après ce fameux incident, nous avons décidé de le republier en y ajoutant quelques mis à jour.
Il est rare que les enquêteurs de l’US Air Force admettent officiellement être déroutés par une affaire d’ovni. Le cas impliquant un agent de police ayant observé un ovni à Socorro, au Nouveau-Mexique en 1964, les a véritablement laissés perplexes.
Il remarqua également une flamme dans le ciel qu’il décrit comme étant orange/bleu, en train de se diriger vers le sol. Il raconta n’avoir pu se concentrer sur l’objet étant donné qu’il devait rester vigilant en conduisant sur la route de terre.
Lorsqu’il s’approcha de l’objet (à environ 30 mètres), il entendit un grondement sourd et vit des flammes s’échapper en provenance du dessous de l’engin.
L’engin décolla en produisant beaucoup de bruit ainsi qu’une forte flamme qui fut visible par Zamora en dessous de l’appareil.
L’ovni s’éleva silencieusement à la verticale et se stabilisa avant de s’envoler à l’horizontale. Il adopta une trajectoire verticale et accéléra furtivement jusqu’à disparaître au-dessus des montagnes.
Zamora relata la présence d’une flamme bleue en dessous de l’objet.
Il retourna dans sa voiture et demanda à l’opérateur radio de regarder par la fenêtre afin de constater la présence de l’objet dans le ciel, mais celui-ci ne vit rien.
Zamora déclara : » Alors le sergent Chavez m’a rejoint et m’a demandé ce qui se passait, car je transpirais, et il m’a dit que j’étais blanc, très pâle. J’ai demandé au sergent de constater que les broussailles étaient en feu. Puis le sergent Chavez et moi nous sommes rendus sur les lieux, et il a remarqué des traces « .
Jim et Coral Lorenzen de l’APRO sont avertis et se rendirent sur les lieux pour interroger Zamora.
L’agent Burns du FBI arriva sur place, interrogea brièvement Zamora et examina les traces. Il avertit ensuite le lieutenant Hicks, officier en charge de l’USAF.
Jim et Coral Lorenzen de l’APRO furent ensuite mis au courant et rejoignirent les autres, de même que le capitaine Richard T. Holder, de la base de White Sands.
Richard T.
Holder arriva sur les lieux avec le sergent Castle de la Police militaire et interrogea à son tour Zamora.
Il avertit ensuite le lieutenant-colonel Conkey de la base de l’USAF (United States Air Force) de Holloman.
Conkey et le major Mitchell effectuèrent des mesures.
Le docteur Allen Hynek se rendit sur les lieux dans le cadre du projet Blue Book et pour la 1ère fois, l’USAF reconnaît n’avoir aucune explication « naturelle » à fournir.
Les enquêteurs furent impressionnés par la crédibilité de Zamora. C’est-à-dire une branche brûlée ainsi que les traces au sol qui ont été analysées. Rien d’anormal n’a été trouvé.
Ils ont également effectué des tests de rayonnement, mais les niveaux étaient normaux.
Un carton brûlé qui a été découvert sur le site, mais le conseiller scientifique du projet Blue Book, le Dr J. Allen Hynek, a déclaré qu’il s’agissait d’un vieux carton.
Les enquêteurs ont noté qu’il n’y avait aucune trace de véhicules entrant dans la zone. Ce qui affaiblit l’hypothèse d’un canular.
Les enquêteurs de Blue Book ne savaient pas ce que Zamora avait vu, mais ils soutenaient l’idée que ce n’était pas d’origine extraterrestre
Cette affaire continue d’être importante pour la recherche ufologique.
Une femme actuellement dans la chimie radiologique au service public à Las Vegas a participé à l’analyse d’échantillons de sol. Elle était sur place le lendemain des événements le 25 avril 1964, et affirme qu’il y avait des traces sous forme de sable fondu et resolidifié sous la zone d’atterrissage de l’engin.
Elle a aussi analysé les fluides des plantes des alentours également affectées et expliqué à McDonald qu’il y avait un certain nombre de matières organiques qu’ils ne purent identifier, mais essentiellement de la sève. Peu de temps après avoir terminé leurs analyses, l’US Air Force a confisqué toutes les notes et échantillons et ont interdit à la chimiste d’en parler.
Des personnalités qui s’étaient déplacées sur le lieu de l’observation ce jour-là étaient gênées par le fait que l’on pouvait attester de leur présence.
Philip Klass (l’un des plus sceptiques concernant le sujet des Ovnis) conclut que toute l’affaire était une mystification destinée à attirer des touristes dans une ville sur le point de s’éteindre.
Il est difficile de remettre totalement en cause le témoignage ou la personnalité de Zamora. Surtout lorsque l’on connaît les conséquences engendrées par cet événement sur sa carrière et sur son état psychologique.
Il a confié à un de ses collègues qu’il regrettait d’avoir raconté cette observation.
Hynek semblait convaincu qu’il s’agissait d’un appareil militaire secret, même si rien ressemblant à la description de Zamora ne fut trouvé.
Il est vrai que la zone est entourée de bases militaires reconnues pour leurs confidentialités en matière de tests et de conceptions d’engins Top Secret.
Cette hypothèse reste la plus avancée pour le moment.
Le test du prototype à 3 pieds Surveyor envoyé depuis White Sands ce jour-là à l’aide d’un hélicoptère a été évoqué.
En 2012, l’observation de Zamora fut immortalisée par une peinture murale dans la ville de Socorro. Il se trouve à plusieurs centaines de mètres du lieu d’atterrissage réel.
Il est important de noter la mobilisation de nombreuses personnalités hautement gradées dans le cadre de cette affaire.
La furtivité et la forme de l’objet tel que nous l’a décrit Zamora ne font penser à aucun engin connu en 1964, sauf s’il s’agit, évidemment, d’un prototype secret, ce dont nous doutons !
A noter que le Nouveau-Mexique fait l’objet d’une forte activité nucléaire et militaire depuis les années 40 et qu’une certaine ressemblance circonstancielle existe entre ce cas et celui de Valensole, en 1965 en France.