L’affaire de Massy-Palaiseau (Décembre 2013)

L’affaire de Massy-Palaiseau (Décembre 2013)

Enquête de Daniel ROBIN, président de l’association Ovni Investigation.

OVNIS-DIRECT
et les
Editions Les Confins

Ci-dessous, liens vers les dossiers  :

L’affaire de Forges-Les-Bains, 15 décembre 2013

Exclusivité : suite des révélations sur le cas sensible de Forges-les-Bains

 

 
Ci-dessus : croquis du témoin montrant l’engin de forme discoïdale qu’il a observé le lundi 30 décembre 2013 à Massy-Palaiseau dans la région parisienne. Cet engin bien matériel ressemble de façon frappante à ceux observés à Forges-les-Bains le 15 décembre 2013 (ci-dessous à droite) et à Le Breuil le 15 février 2010 (ci-dessous à gauche).
 
Ci-dessus : carte montrant la distance (20 kilomètres environ) entre Massy-Palaiseau (en haut au-dessus de la flèche pointillée rouge) et Forges-Les-Bains (en bas à gauche de la flèche rouge en pointillée). Ce qui est remarquable dans ces deux affaires c’est que les observations se sont déroulées dans une même zone géographique, à deux semaines d’intervalle, et l’engin observé dans chaque cas avait les mêmes caractéristiques. La question qui vient immédiatement à l’esprit est la suivante : s’agit du même ovni ?
 
Ci-dessus : carte montrant la situation de Massy-Palaiseau (au centre, la flèche pointillée rouge) et de Forges-Les-Bains (en bas à gauche la flèche rouge en pointillée) par rapport à Paris (en haut). Il est important de souligner que ce secteur de la région parisienne est riche en installations militaires sensibles. La présence d’ovnis dans cette zone n’est certainement pas fortuite et anodine. Elle pourrait signifier que ces installations sont peut-être sous surveillance tout comme les installations nucléaires. Dans notre dossier sur l’affaire de Forges-les-Bains, nous avions déjà mis en évidence la relation entre les ovnis observés par Monsieur F et le site de Thalès Air Défence S.A. situé au Hameau De Roussigny, 91470 Limours. Rappelons que la société Thales Air Systems occupe un terrain situé au sommet des bois du Pays de Limours. Le site abrite la section radars de la société Thales Air Défense qui compte plus de 900 employés. C’est une base de tests avec des bureaux d’études qui verra la conception et la réalisation en 2005 du premier radar passif. Le radar passif présente l’avantage d’être indétectable, non polluant (car seulement récepteur) et omnidirectionnel. Il est aussi intéressant de noter que la société Thalès est présente sur les sites suivants : le Thales Research and Technology (siège), situé à Palaiseau Route départementale 128, 91120 Palaiseau, Thales Université située, 67 rue Charles-de-Gaulle, 78350 Jouy-en-Josas, Thales Division Systèmes Aériens (siège) situé, 3 avenue Charles Lindbergh, 94620 Rungis, Thales Division Solutions de Sécurité et Services (siège), 20-22 rue Grange Dame Rose, 78140 Vélizy. Ce dernier site est situé au nord de la très importante base aérienne 107 Villacoublay de l’Armée de l’air française. Cette base s’étend sur les communes de Bièvres, Jouy-en-Josas et Vélizy-Villacoublay. La base abrite aujourd’hui deux escadrons volants : .1) l’escadron de transport 60 (ET 60) qui a notamment pour mission d’assurer le transport du Président de la République et des autorités gouvernementales sur un Airbus A330-200, 2 Falcon 7X, 2 Falcon 900, 2 Falcon 2000, 6 TBM 700 et 3 Super Puma ; .2) l’escadron d’hélicoptères 3/67 Parisis sur AS 555 Fennec. Sont également implantés sur la base de Villacoublay : le commandement de la gendarmerie de l’air (CGA) ; le commandement des opérations spéciales (COS) ; l’Echelon central NEDEX (neutralisation, enlèvement et destruction des explosifs) ; le groupe interarmées d’hélicoptères (GIH), unité mixte d’hélicoptères de l’armée de terre et de l’armée de l’air, dépendant du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS). Cette unité mixte d’hélicoptères est mise à disposition du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et du RAID de la police nationale. La base abrite aussi des unités de transmission dépendant de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI). Citons aussi la base aérienne de Brétigny-sur-Orge qui est aujourd’hui officiellement fermée, mais nous trouvons le site de Thales Communications & Security qui est situé à proximité de cette base. Notons que la liste que nous proposons ci-dessus n’est pas complète.
Ci-dessous, extraits d’un mail du témoin en introduction de son témoignage.

« Monsieur,

Je vous envoie le témoignage de mon observation du lundi 30 décembre 2013. Il est sérieux même s’il semble étrange. J’ai pris du temps pour le faire, malgré une profonde réticence. C’est l’affaire de Forges-Les-Bains qui a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Est-ce qu’il existe un lien de cause à effet ? Je n’en sais rien. Mais à la réflexion je trouve cela très bizarre, perturbant. Je suis arrivé à la conclusion qu’il ne fallait pas garder cela pour moi. J’espère que d’autres auront la même démarche. Je ne souhaite pas communiquer mon nom civil ni mon adresse. Cela est sans doute un frein à la prise en compte de mon témoignage et je le comprends. Mais vu l’étrangeté de de cette affaire, vu que j’ai un proche qui travaille dans l’aéronautique, et vu, enfin, que certains témoins, font souvent face, quand ils témoignent, à des choses et aussi des gens étranges, je ne suis pas suffisamment à l’aise avec ça (l’idée de mettre mon nom et mon adresse). Je reste joignable par mail évidemment. Je suis disposé à vous appeler directement si vous souhaitez des informations complémentaires. Je vous remercie de votre compréhension. J’espère également être mis au courant des avancées sur cette affaire énigmatique. J’ai décidé de ne pas contacter le GEIPAN. J’ai prévenu quelqu’un également aux RG (note : la Direction Centrale des Renseignements Généraux ou DCRG, souvent appelée Renseignements Généraux ou RG, était un service de renseignement français. Dans un but de rationalisation, les RG et la Direction de la Surveillance du Territoire, ou DST, fusionnent le 1er juillet 2008, pour devenir la Direction Centrale du Renseignement Intérieur, ou DCRI, et forment désormais le plus important service de renseignement intérieur français) sur cette affaire afin qu’il puisse m’éclairer. Merci de votre écoute, je m’appuie sur vos compétences et votre sérieux. Bien à vous. J. ».

« NOTA BENE : Quelques précisions sur mon intérêt pour le sujet ovni, afin de mieux situer mon profil, si cela peut vous aider. Je dirais, par un concours de circonstances, que je me suis intéressé à une série très bien réalisée par la chaîne National Geographic sur les ovnis en Europe, je ne me souviens plus comment je suis tombé dessus, sur youtube. Peut-être un collègue qui voulait me convaincre m’avait envoyé un lien, je ne sais plus. Cela remonte à mi 2013. En septembre 2012, je précise que je suis allé voir mon père, qui travaille à Moscou, et j’ai été surpris de voir à quel point les russes considéraient le sujet de façon très sérieuse. Je me suis demandé si le tabou autour du sujet ovni n’était pas spécifiquement français. Mais c’est vraiment, mi 2013, que je me suis intéressé au sujet, notamment la documentation concernant l’Europe, l’Afrique, l’Asie, l’Argentine, le Chili, l’Océanie. Mais je serai stupide de dire : je suis sûr qu’il y a des aliens. Non, j’ai une intuition, mais je peux faire fausse route. Je ne perds pas de vue que cela reste un sujet parmi d’autres, que beaucoup d’autres sujets, parfois plus terre à terre, m’intéressent. Je ne suis pas monomaniaque. Le peu de gens qui connaissent mon intérêt pour le sujet en général tombent des nues. Quand on entre chez moi, il n’y a presque aucun livre sur le sujet, un seul (et encore c’est un prêt !).

« J’ai eu l’occasion d’avoir un échange riche avec M. Parmentier, auteur de l’ouvrage intéressant, OVNIS, 60 ans de désinformation. J’ai retenu sa maxime : tout écouter, ne rien croire. Pas facile mais je pense que c’est l’attitude la plus juste. Je me suis également penché sur l’ouvrage de BOB PRATT et sur son travail au Brésil. Mais surtout il m’a fallu accepter également que face à ce sujet, quand on veut vraiment s’y attarder, même pas beaucoup, et de façon sérieuse, on est quasiment seul. Et ça c’est assez dur. Et puis lire, voir, apprendre ce que les autres auraient vu, c’est une chose. Être confronté soi-même à ce phénomène, c’est encore autre chose. Cela reste logé dans ma mémoire un peu comme une épine qu’on essaye de cacher mais qui est là, une sorte de détail encombrant ».

 

Témoignage complet (le témoin souhaite rester totalement anonyme).
OBSERVATION OVNI - LUNDI 30 DECEMBRE 2013.

J’ai eu un blocage à l’idée de retourner à Massy-Palaiseau pour essayer de comprendre. Il y a eu d’ailleurs, au moment où j’ai claqué la porte de l’appartement pour me rendre sur place, comme une indicible terreur qui m’a parcouru le dos, mais voilà, j’y suis allé. C’est fait, j’ai la conscience tranquille. J’espère que d’autres personnes encore témoigneront. Si jamais c’était une hallucination (ou autre chose), au moins qu’on soit plusieurs.
 
Pour les fêtes de fin d’année 2013, je me suis rendu dans les Pays de la Loire. Le lundi 30 décembre, j’ai quitté Angers, en co-voiturage, à 16h05, au départ de la gare St-Laud. Le temps dans les Pays de la Loire était médiocre, le ciel s’est dégagé relativement à l’approche de la région Île de France. J’étais assis à côté du conducteur, à droite. Il y avait, derrière, deux jeunes femmes, deux sœurs. Le trajet d’Angers à Massy-Palaiseau (où on nous déposait) était d’un peu moins de 3 heures. Les deux sœurs étaient enjouées, comme le conducteur, l’ambiance était assez sympa.

Une dizaine de kilomètres après avoir passé le péage Île de France, la plus âgée des deux sœurs, assise derrière moi, a dit : « et, on dirait un ovni », en désignant quelque chose sur la droite, haut dans le ciel. Il n’en était rien, c’était un avion, tout ce qu’il y a de plus banal. Ayant des proches qui travaillent dans le milieu de l’aéronautique, j’arrive à identifier les avions, les drones et les hélicoptères. J’ai donc démenti en rigolant : non c’est un avion. On a tous rigolé, puis les conversations plus banales ont repris le dessus.
Nous nous approchions de Massy-Palaiseau, je vérifiais que tout était en ordre dans mon sac à dos qui était à mes pieds. Le conducteur et les deux sœurs (à qui j’avais promis de montrer où elles pouvaient se procurer des tickets de transports) plaisantaient sur tout et sur rien.
J’ai levé la tête machinalement sur ma droite, au moment où nous arrivions sur l’intersection A10 au début de l’Avenue Carnot et au début de l’Avenue du Président Wilson (voir les  plans, croquis, et photographies que j’ai adressé à Monsieur Robin).

Au-dessus d’un quartier pavillonnaire, j’ai vu un ovni, tout ce qu’il y a de plus commun, classique, un ovni, bref, c’était trop beau, trop gros, trop grotesque pour être vrai. J’ai failli alerter les autres, mais j’ai eu un blocage total. La voiture nous a déposés devant la gare, un peu plus loin. L’observation s’est faite de façon continue (mais brève). J’ai vu le phénomène de mes yeux. Je porte des lunettes de vue. Je suis myope. L’observation a duré près de trois secondes : une seconde d’observation à proprement parler, moins d’une seconde, le temps de réaliser l’impossible, et moins d’une seconde, le temps à la fois d’alerter les autres (je me suis finalement retenu) tout en continuant de regarder la chose. Les immeubles cachant la chose, même s’ils ne sont pas très hauts, et la voiture continuant de rouler, j’ai regardé dans le rétroviseur mais je n’ai rien vu. Il ne pleuvait pas. Tout cela a lieu par ciel dégagé de nuit. Je ne me souviens pas des conditions astronomiques, position de la lune, des étoiles etc… Ce n’était pas une grosse étoile. Ce n’était pas Jupiter. Je suis perplexe mais pas idiot à ce point

Ci-dessus : documents permettant de localiser l’ovni au-dessus d’un quartier pavillonnaire de Massy-Palaiseau. L’ovni est représenté par le disque rouge indiqué par la flèche rouge en pointillé. Le témoin décrit le lieu de l’observation : « J’ai levé la tête machinalement sur ma droite, au moment où nous arrivions sur l’intersection A10 au début de l’Avenue Carnot et au début de l’Avenue du Président Wilson ».
 
Les  phares de la voiture devaient être allumés, je suppose, puisque la nuit tombait et que c’est une règle de conduite. Je ne conduis pas. J’étais passager et je ne fais pas attention à des chose-là. Il n’y a pas eu de bruits particuliers lors de l’observation. Rien de particulier à ma connaissance, à part le brouhaha des deux filles derrière et les éclats de rire du conducteur. L’ovni était un ovni typique comme on peut en voir dans les films, qui, je suppose, s’inspirent des témoignages des gens. En tout cas, il ressemble trait pour trait à l’ovni aux hublots multicolores décrit par le témoin le 15 décembre 2013 (affaire de Forges-les-Bains). Affaire dont je n’ai pris connaissance que récemment. Au niveau de l’aspect de l’ovni les couleurs étaient grise, noire, bleue. Les hublots étaient de toutes les couleurs (rose, jaune, vert). Ce côté multicolore a d’ailleurs fait que je me suis demandé si je n’avais pas rêvé. Les couleurs étaient très marquées. C’est important ce détail car j’identifie mal les couleurs, les nuances entre les couleurs. Là, c’était très net. Les hublots laissaient échapper des lumières intenses multicolores mais pas du tout aveuglantes. C’était très bizarre comme sensation visuelle. Pas de souvenir de halo ni de traînée. Diamètre estimé de l’ovni : une quinzaine de mètres environ. Hauteur : une dizaine de mètres. Aucun bruit perçu. Le fait que les vitres soient fermées n’explique pas forcément que je n’entende rien puisque vingt minutes avant, l’avion que les filles derrières prenaient pour un ovni, faisait un bruit lointain mais distinct. L’ovni était à 50 mètres de moi environ. Il surgissait de derrière ce qui semblait être un quartier pavillonnaire. La voiture continuant de rouler, je l’ai perdu de vue, cela ne signifie pas qu’il a disparu. S’il fallait définir la hauteur d’apparition de l’ovni par rapport à l’horizon, ce qui m’est très difficile à faire, je dirais 60°. Sur la hauteur de disparition, encore une fois, je ne peux pas dire, puisque la voiture continuant de rouler, je l’ai perdu de vue. J'ai regardé dans le rétroviseur toutefois : rien. Rien. L’objet était en rotation extrêmement rapide. Semblant aller vers le ciel. Toujours plus haut. Dans mon champ de vision, il prenait un peu plus d’un quart de ciel. Pareil, j’insiste sur mes difficultés d’estimer correctement les distances. Par la suite, je ne m’explique absolument pas mon attitude. Qui ne me ressemble pas d’ailleurs, car je suis de nature curieux et souvent à mes risques et périls. Normalement, une fois que la voiture nous avait déposés à proximité de la gare, et une fois que j’avais accompagné les filles aux machines à tickets de transports, je serais revenu sur mes pas pour essayer de comprendre. Peut-être même pour tenter de revoir l’objet. Or rien de tout cela. Je ne comprends pas du tout ce qui m’a pris de faire « comme si rien n’était ». Autre chose : dans la voiture, les passagers riaient beaucoup, entre eux, discutaient, bref, ils n’ont rien vu. Et moi-même si je n’avais pas levé et tourné la tête machinalement vers le ciel, sur ma droite, je n’aurais rien vu. C’est un peu comme si ça m’était tombé dessus. Sur les émotions ressenties pendant et après l'observation :

.a) C’était trop beau pour être vrai (pendant l’observation). Cela ressemblait tellement aux descriptions faites par certaines personnes. 

.b) Je trouvais cela complètement grotesque. A tel point que je me suis fait violence pour ne pas demander aux autres passagers s’ils avaient vu quelque chose. La honte, sans doute. La peur du ridicule. Je me suis senti aussi très seul.

.c) J’ai tenté de mettre ces faits dans un coin de ma mémoire en me disant que j’avais peut-être rêvé. Je n’en ai parlé à personne. Pas même à la personne avec qui je vis, qui travaille dans l’aéronautique et qui sait que parfois je m’intéresse aux sujets atypiques et variés. Le plus étonnant est que lui-même a vu un objet incongru dans le ciel à la fin des années 80, et qu’il connaît la fameuse affaire de l’ovni d’Orly en 1954.

Curieusement, là je n’étais pas prêt.

Dans le RER direction gare du nord, j’ai tout de suite branché mon lecteur MP3, je pensais vraiment à autre chose, je suppose. J’ai dû faire les choses de façon machinale. Mais je n’ai pas plus de souvenirs que ce que j’ai vu. Je ne comprends même pas pourquoi finalement, une fois après avoir guidé les deux filles (c’est un grand mot, elles me suivaient, mais j’étais un peu ailleurs) au guichet, je ne suis pas retourné sur mes pas. Mais je crois aussi que quelque part j’étais bloqué pour en parler. Il m’est plus facile d’évoquer le sujet par écrit car oralement, pendant longtemps, il y a eu un blocage total. Ce qui m’étonne, car s’il me faut du temps pour assimiler certaines choses, je peux les dire à haute voix, même à moi-même, les intégrer dans un travail créatif, un processus de réflexion. Là, rien du tout.

C’est le témoignage d’un italien récemment, sur un fait similaire en Italie, qui m’a fait réfléchir. En effet, il disait que si par peur du ridicule on s’abstenait de le faire, ça ne faisait pas progresser la science. Mais c’est se faire violence. A noter que je suis artiste et que les artistes dans la société française génèrent attraction ou répulsion. Ils sont un peu vus comme de légers fous. Je n’avais certainement pas envie d’aggraver mon cas, déjà assez solide puisqu’il m’est arrivé d’être témoin de choses étranges (sans aucun rapport avec les ovnis) et qu’il m’a fallu du temps pour oser en parler, même en comité réduit. Il m’arrive rarement de parler de ce sujet avec autrui, et quand j’en parle, je ne parle jamais de moi. Et déjà, dans ces circonstances, je suis surpris par la violence du tabou.

Enfin, j’ai été sous le choc quand j’ai pris connaissance de l’affaire de Forges-les Bains et que j’ai vu la description faite de l’ovni aux « hublots » multicolores.  Le témoin de cette affaire évoque le 15 décembre 2013 (je suis prêt à le rencontrer). Moi c’était fin décembre 2013. A la lumière de ce qu’il décrit, je réalise que je n’ai sans doute pas rêvé.

Récemment, j’ai décidé d’en parler à mes proches (famille) au téléphone. J’ai d’abord appelé ma mère. Puis j’ai eu ma sœur un peu plus tard. Sans tomber dans la paranoïa, ma sœur et moi avons été coupés au téléphone au moment où j’ai évoqué cette histoire, dès que j’ai prononcé, chose bizarre, la phrase : « à Massy, j’ai vu... un ovni », nous avons été coupés. Elle m’a rappelé, moi je n’arrivais pas à la contacter. Finalement, je lui ai décrit brièvement l’histoire, ce qui l’intrigua évidemment. De mon côté, quand j’ai été coupé, j’ai entendu « bip, bip, bip ». De son côté, elle a entendu un fort grésillement. Or elle était chez elle, moi chez moi, par téléphone portable. Le mien, certes, est vieux mais en parfait état de marche, le sien est neuf. Je ne présume de rien. Ce qui m’a rassuré, c’est que mes proches ne m’ont pas dit que j’étais fou. On ne peut pas dire que c’est un sujet (les ovnis) qu’on aborde dans la famille.

A l’heure actuelle, je ne souhaite pas trop m’avancer sur l’interprétation de ce que j’ai vu. Tout cela était trop furtif. Mais étonnamment, alors que je ne me souviens de rien du reste de la journée, je me souviens vraiment que de cela. Plus le temps passe, et plus l’ensemble des souvenirs de cette fin d’année 2013 devient diffus, mais plus « CE » souvenir devient évident. C’était, comme je le dis, si grotesque, si bizarre. J’ai pensé à une fête foraine, mais j’ai vite écarté cette hypothèse. J’ai pensé à un prototype militaire. Mais si c’est cela, je trouve cela complètement incongru, dans une zone urbaine si importante. Depuis quand teste-t-on des prototypes de ce genre dans une zone civile. Est-ce légal d’ailleurs ? Je ne sais pas, mais il me semble que non. J’ai pensé à du modélisme, mais à ma connaissance, un tel appareil aussi performant, ce serait une révolution dans le modélisme. L’objet était vraiment visible par moi. C’était, je le redis, trop beau pour être vrai, et j’ai encore une forme d’énervement à ce sujet car je me sens un peu nargué. C’est comme si cet objet m’avait dit : bon voilà, tu as voulu voir un ovni, et bien voilà, tu nous a vu, et maintenant ? Je suis ouvert à toutes les hypothèses. Je ne pense pas que nous soyons seuls dans l’univers, mais je ne m’en réjouis pas trop car c’est assez inquiétant de savoir que nous sommes visités sans pouvoir appréhender cela (à défaut de maîtriser). Et je ne fais pas partie de ceux et celles qui pensent que d’éventuels visiteurs seraient forcément bienveillants. J’ai trouvé cette observation tellement étrange, saugrenue (en clair un ovni à Massy Palaiseau !!!?), que je l’ai déconnectée volontairement de mon intérêt global et relatif pour ce sujet. A noter que pendant les mois qui ont suivi mon observation, j’ai été très accaparé par le travail, la famille et la vie de couple. Je ne crois pas avoir changé d’avis sur la question. Mon intuition reste la même. Elle n’a pas été renforcée. J’attends que la science, ou du moins des esprits qui se réclament d’une rigueur scientifique et ouverts, fassent la lumière sur cette question des ovnis. Même si ce n’est pas un sujet « rentable ». Mais je pense que beaucoup de scientifiques, y compris les plus officiellement sceptiques, en savent plus sur le sujet qu’ils ne l’admettent, du moins, ceux qui étudient l’espace et le ciel. La question ne se situe donc pas forcément au sujet de la fameuse preuve. Il y a un faisceau de preuves secondaires concrètes et consternantes. La question c’est : sommes-nous (y compris moi, qui ai failli ne pas témoigner) prêt à admettre des choses qui ne sont pas peut-être pas si étranges que cela. De façon plus basique : si c’est un prototype humain, quelque chose d’humain, il est nécessaire aussi de témoigner, car je trouve assez dangereux de procéder à de tels tests dans une zone urbaine, il y a dans tous les cas, des enjeux de sécurité et de respect. Je confie que je serai quand même rassuré de savoir que je ne suis pas tout seul à avoir vu quelque chose de bizarre ce jour-là. Je comprends dans le même temps ceux et celles qui refusent de témoigner. Tout cela est tellement bizarre, irréel.

Je reste à votre disposition si vous souhaitez des informations complémentaires mais sachez tout de même que je souhaite de façon générale garder un peu mes distances, car manifestement tout cela est bien trop pour une seule personne. J’agis donc en tant que citoyen. Tout citoyen normal qui voit quelque chose d’anormal et qui est le seul en position d’intervenir et de contacter les services appropriés, se doit de le faire. Même si ce n’est pas toujours agréable. Enfin, je suis ouvert à toute explication, même la plus « bête ».

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