Article de fond intitulé : Ovnis 1990, « phase X »

Ovnis 1990, « phase X »

Publié le 03/06/2014

Un article signé Daniel Robin,

Président de l’association Ovni Investigation.

L’association Ovni Investigation, partenaire privilégié du média Ovnis-Direct

1) Quel rang occupe cette phase ?

Précisons tout de suite que le présent article n’a pas pour but de traiter uniquement de la « vague » du 5 novembre 1990 comme pourrait le suggérer son titre. Mon objectif est plus général et plus ambitieux aussi, car il considère que cette extraordinaire soirée du 5 novembre ne représente en fait qu’un aspect (mais pas des moindres cependant) d’un phénomène beaucoup plus vaste qui s’est déroulé tout au long de l’année 1990.

Selon moi, l’année 1990 marque une étape importante dans les manifestations du phénomène ovni et participe d’un processus global d’une très grande ampleur que nous allons tenter d’élucider. Nous allons essayer de mettre en évidence une « logique » interne dans les manifestions à grande échelle du phénomène ovni.

L’hypothèse que je défends est qu’avec les évènements ufologiques de l’année 1990, nous sommes entrés dans une nouvelle étape, ou une nouvelle phase, de ce que j’appelle le « programme d’apprentissage renforcé » de l’Humanité. Dans ce contexte, le titre de l’article mérite une explication.

A priori, la formulation de la première partie du titre, « ovnis 1990 », ne me semble pas poser de problème de compréhension. Le lecteur voit tout de suite où je veux en venir. En revanche, la seconde partie du titre (« phase X ») est plus énigmatique.

Pourquoi « phase X » ?

Si le « programme d’apprentissage renforcé » de l’Humanité comporte plusieurs phases, et c’est la thèse que je défends ici, alors l’année 1990 représente la « xème » phase de ce processus.

Comme nous ne connaissons pas le nombre exact de phases que comporte l’ensemble du programme d’apprentissage, nous disons seulement que l’année 1990 occupe un rang spécifique mais nous ignorons précisément lequel. Ainsi, l’année 1990 est peut-être la 10ème ou la 100ème phase d’un très vaste programme qui pourrait en comporter 20 ou 200.

Le rang qu’occupe la phase « année 1990 », reste donc encore un mystère. Nous verrons plus loin que la « vague » de 1990 correspond à « V9 » sur le graphique provenant des travaux menés par Larry Hatch sur les « vagues » d’ovnis pendant la période comprise entre 1947 et 2000. Si ce positionnement nous paraît correct par rapport à la période de temps retenue par Hatch, il ne l’est plus si nous considérons des périodes plus longues.

Si nous supposons que le « programme d’apprentissage renforcé » a commencé il y a des milliers d’années, la « vague » de 1990 ne pourrait plus être logiquement en « V9 ». En réalité, nous ignorons combien de « vagues » sont nécessaires pour que le programme mis en place par ce que l’appelle le « facteur exogène » soit entièrement réalisé. Tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’il est sûrement déjà bien avancé et qu’il n’en reste peut-être plus que quelques-unes avant son achèvement définitif.

2) Approche singulière et approche globale

Je pense que les observations d’ovnis, qu’elles ne concernent qu’un individu isolé ou au contraire tout un pays comme lors d’une « vague » par exemple, ne sont pas des événements indépendants les uns des autres qui ne doivent être étudiés que de façon ponctuelle et séparée. Je suis au contraire persuadé que chaque événement ufologique singulier s’intègre dans une vaste chaîne d’événements à l’intérieur de laquelle il peut prendre un sens nouveau.

Il nous appartient donc de mettre en évidence cet autre sens en cherchant à dégager des « structures » générales de comportement, plutôt que d’étudier telle ou telle observation en particulier.

Ovnis 1990, « phase X ».

Entendons-nous bien. Il va de soi qu’il n’est aucunement question de privilégier une approche vis-à-vis de l’autre. Elles sont au contraire complémentaires.

Le travail des ufologues qui consiste à mener des enquêtes sur le terrain auprès des témoins d’observations d’ovnis est une approche fondamentale qui ne peut en aucun cas être remise en question. Elle reste la source principale d’informations sur le phénomène ovni. Les enquêtes sur le terrain sont irremplaçables car elles nous donnent des informations inestimables sur les caractéristiques physiques des ovnis et sur leurs éventuels effets (physiques et psychiques) sur les témoins.

A cet égard, les déclarations des témoins peuvent être comparées à des « photographies » ou à des « instantanés » d’une scène d’un film. Nous voyons les acteurs du film dans une situation donnée (presque figée) et nous essayons de décrire et d’enregistrer le mieux possible la scène que nous avons sous les yeux. La scène est généralement très brève, et nous ne savons pas ce qui s’est passé avant et nous ignorons ce qui va se dérouler après.

Certes, ce moment fugace comporte de très nombreuses informations mais il ne nous permet pas de comprendre le film dans sa totalité.

C’est exactement ce qui se passe lorsque nous menons une enquête sur une observation d’ovni qui s’est déroulée à telle heure, à tel endroit, et dans telles circonstances. Nous étudions un événement singulier qui représente pour l’observateur un moment privilégié. C’est comme si cette scène singulière avait été faite sur mesure pour lui. Nous verrons d’ailleurs plus loin que cet aspect singulier de l’observation a son importance et s’intègre parfaitement dans le processus global que nous allons tenter de définir. Les enquêteurs sont confrontés à une scène de courte durée qu’ils n’arrivent pas à intégrer dans un ensemble plus vaste. Si nous ne tenons compte que de ces « instantanés », nous ne comprendrons jamais le phénomène ovni. Cette approche singulière est certes nécessaire, mais elle n’est pas suffisante. Pour tenter de saisir le phénomène ovni dans sa totalité, il importe donc d’adopter une approche globale qui intégrera de très nombreuses observations singulières. Notons enfin que le seul outil à notre disposition qui permette cette approche globale est la méthode statistique appliquée aux cas enregistrés dans une base de données. Mais nous sommes aussi conscients que cet outil statistique est loin d’être parfait.

 
La mission première de l’association Ovni Investigation, dont je suis le président, est précisément d’enregistrer, aussi fidèlement que possible, les témoignages d’observations d’ovnis. Nos équipes d’enquêteurs vont sur le terrain à la rencontre des témoins et utilisent un questionnaire d’aide à l’enquête pour noter le maximum d’informations. Nous gérons aussi une base de données informatique qui comporte à ce jour plus de 800 cas.

Sites Internet Ovni Investigation :

http://www.lesconfins.com/ovni_investigation.htm
http://www.ovniinvestigation.fr/
Pour déposer un témoignage :
https://ovnis-direct.com/temoignageovniinvestigation.html
Questionnaire d’aide à l’enquête utilisé par l’association Ovni Investigation :
http://www.lesconfins.com/Questionnaire.pdf

3) 1990, une année décisive

Pourquoi l’année 1990 est-elle si importante ? Un constat même superficiel montre que d’un point de vue ufologique, l’année 1990 est proprement exceptionnelle. Si nous considérons le nombre, l’ampleur et l’impact des observations d’ovnis tout au long de ces 12 mois, nous constatons que tout cela forme un ensemble cohérent qui semble suivre une sorte de plan qui se déploie à l’échelle de la planète.

Selon nous, les caractéristiques générales des manifestions du phénomène ovni pendant l’année 1990 sont les suivantes : les structures volantes observées, en forme de triangle, de rectangle (grandes comme un terrain de football selon les témoins) et de losange, sont souvent de très grande taille, ces structures se déplacent lentement à des altitudes très basses sous la couche nuageuse et au-dessus de zones urbaines très peuplés, elles sont silencieuses et comportent de nombreux feux.

Les caractéristiques de cette « vague » montrent à l’évidence que le « facteur exogène » souhaite être vue. Il prend son temps et convie les observateurs à un spectacle qui en impose si je puis dire. C’est comme si il voulait impressionner les témoins. Il cherche d’une part à montrer sa puissance (je serais presque tenté de dire sa « magnificence »), mais en suggérant, d’autre part, que cette puissance est totalement maîtrisée : vols silencieux de structures immenses à très basse altitude, manipulation de la lumière, impuissance des forces aériennes à intercepter les structures qui s’évanouissent dans l’espace aussi rapidement qu’elles apparaissent. A noter un fait étrange : malgré cet imposant déploiement de « force » visible par des milliers de personnes, il n’existe aucun document photographique probant et absolument irréfutable. Ce fait prouve à lui seul que le « facteur exogène » possède une maîtrise parfaite des techniques de furtivité et que c’est bien lui qui reste le maître des opérations. C’est incontestablement lui le « chef d’orchestre » qui dirige avec brio toutes les phases de sa propre mise en scène. Rien ne lui échappe. C’est un peu comme s’il nous disait : « je vous laisse voir certaines choses pour le moment, mais pas tout ».

La liste chronologique des événements ufologiques survenus en 1990 est impressionnante :

a) Ovnis de la « vague » belge qui s’est déroulée entre 1989 et 1991. La « vague belge » désigne une concentration de témoignages d’observations d’ovnis signalée en Belgique entre la fin de l’année 1989 et la fin de l’année 1990. Le 29 novembre 1989 marque le début de la « vague » dans l’est de la Belgique avec des témoignages faisant état d’énormes structures volantes puissamment illuminées, silencieuses, planant au ras du sol, immobiles ou animées parfois d’un mouvement très lent. Dans la nuit du 30 au 31 mars 1990, les Forces Aériennes belges (deux avions F-16) prennent en chasse des ovnis détectés par radar et observés par des témoins au sol.

b) Observation d’un immense ovni à Poligny au mois de juin par 300 témoins (voir le paragraphe ci-dessous intitulé « L’immense vaisseau de Poligny » et l’illustration ci-dessous).

 
c) Ovni en forme de diamant photographié le 4 août 1990 à 21h à Calvine, près de Pitlochry, en Ecosse. Deux témoins observent pendant dix minutes un ovni d’aspect métallique, mesurant environ 25 mètres de long et ayant la forme d’un « diamant » ou d’un losange. Des photos sont prises sur lesquelles figurent l’ovni accompagné d’un avion de chasse de type Harrier. Nick Pope, le spécialiste qui gérait le dossier ovni au sein du Ministère de la Défense britannique, considère cette observation comme l’une des plus importantes survenues en Angleterre.

d) Ovnis du 24 août 1990 à Greifswald en Allemagne observés par des milliers de témoins. Six semaines avant la réunification de l’Allemagne, des milliers de témoins ont observé pendant une trentaine de minutes environ une formation de sept objets lumineux qui planaient au-dessus de la mer baltique près de Peenemünde, l’ancien chantier de construction des fusées V-2 pendant la seconde guerre mondiale. Les objets se sont approchés de la centrale nucléaire Greifswald située en Allemagne de l’Est. Parmi les témoins, il y avait des physiciens nucléaires russes qui travaillaient pour la centrale. Il existe cinq vidéos de cet événement prisent par des amateurs. Les objets lumineux ont été décrits comme des sphères rougeoyantes qui étaient suspendues en formation dans le ciel. Les sphères semblaient tourner et planer d’une façon stable et ordonnée. Elles se déplaçaient de concert sans aucun mouvement brusque. Plus tard, lors de l’observation, une autre sphère apparue et rejoignit la formation pour disparaître dès qu’elle l’atteignit.

e) L’ovni d’Alfena, au Portugal, le 10 septembre 1990. Le 10 septembre 1990, vers 8h30, une structure volante, d’aspect métallique avec des appendices, a été observée et photographiée au-dessus de la ville d’Alfena (22.300 habitants). L’ovni qui évoluait à très basse altitude a été vu par une grande partie de la population de la ville. L’engin changeait de direction et restait parfois en position stationnaire. Quatre photographies couleur de très bonne qualité ont été prises par un photographe professionnel (voir illustrations ci-dessous).

 
f) La « vague » du 5 novembre 1990 à 19h00. Ce soir là, des milliers de témoins dans toute la France et dans d’autres pays d’Europe (Londres notamment) observent un ensemble de structures de différentes formes traversant le ciel lentement, d’ouest en est, dans le plus grand silence. Une des caractéristiques de la « vague » du 5 novembre 1990 est la diversité des objets observés dans le ciel à basse altitude, soit à une hauteur comprise entre 100 et 300 mètres environ. Parmi toutes les formes décrites par les témoins, la forme triangulaire est très souvent mentionnée. De plus, dans de nombreuses observations, les structures volantes ont des dimensions que les témoins qualifieront volontiers « d’imposantes ».

g) Observation d’un immense ovni au-dessus de la ville de Montréal le 7 novembre 1990. Le 7 novembre 1990 vers 19h00, une quarantaine de Montréalais, dont des policiers, ont observé au-dessus de la Place Bonaventure, en plein centre ville, une structure de grande taille située à plus de 800 mètres d’altitude. Les lumières de l’objet, de couleur orange, formaient un ovale. Au centre, des faisceaux lumineux de couleur blanche montaient vers le ciel. L’engin est resté stationnaire pendant près de trois heures. Certains témoins affirment que l’ovni s’est déplacé très lentement du sud au nord. La GRC (La Gendarmerie Royale du Canada) atteste de la crédibilité des témoins et confirme ce qu’ils ont vu (source : Archives de Radio-Canada).

h) De nombreuses observations sur tout le territoire Suisse. Nous avons recensé au moins une trentaine de témoignages entre le 17 avril et le 17 décembre 1990 (source : Ovni-Suisse.ch).

i) Ce que peut de personnes savent c’est qu’il existe de nombreux témoignages concernant des observations d’ovnis aux Etats-Unis tout au long de l’année 1990. Les états de l’Arizona, de la Californie, de la Floride et de la Georgie, ont été survolés par des structures triangulaires noires de grande taille (Source : Mufon).

Nous n’avons pas l’intention de décrire dans le détail chacun de ces événements ufologiques car ce n’est pas l’objet de notre propos. Nous évoquerons seulement le cas de Poligny qui est pratiquement inconnu des ufologues mais qui est sans nul doute l’évènement ufologique majeur survenu en 1990.

 

Ci-dessus :
histogramme du nombre d’observations d’ovnis entre le 01.09.1989 et le 01.12.1993 en Belgique lors de la fameuse « vague » belge. L’histogramme montre une nette extension dans le temps de la « vague » avec et des prolongements : mini-vague de septembre 1991 à janvier 1992, journée du 26 juillet 1992 avec 27 cas, et la mini-vague d’août à novembre 1993 (Source COBEPS). Nous voyons aussi que tout au long de l’année 1990 les observations sont très denses et très rapprochées, surtout entre le 1er mars et le 1er septembre. Si nous comparons le graphique des « vagues » (illustrations ci-dessous page 13, période : 1947/2000), et l’histogramme des apparitions d’ovnis pendant la « vague » belge (01.12.189 et 01.12.1993, soit 4 années, source COBEPS). Les « vagues » VI, V2, V3 sont en correspondance parfaite avec les pics de la « vague » belge. Compte tenu des inévitables imprécisions liées à la reproduction de ces illustrations, la correspondance entre le graphique et l’histogramme est cependant troublante. Nous pouvons interpréter ce fait en disant qu’il pourrait exister une structure commune entre un ensemble de « vagues » et un sous ensemble d’observations à l’intérieur d’une « vague ». C’est à notre avis une hypothèse qu’il serait intéressant de creuser.

4) L’immense « vaisseau » de Poligny

Au début de l’année 2013, nous avons reçu un témoignage étonnant par le canal du site Internet Ovni Direct, qui décrivait un engin gigantesque qui aurait survolé à très haute altitude la commune de Poligny (département du Jura, région Franche-Comté) pendant l’été 1990 (juin ou juillet de cette année). C’est une observation si spectaculaire et si incroyable, que lorsque j’ai lu pour la première fois le témoignage, j’ai eu beaucoup de mal à croire que ces faits étaient réels. Je me disais que j’avais à faire à un plaisantin qui essayait de nous tromper en inventant une histoire incroyable. Le premier « choc » passé, si je puis dire, j’ai réalisé que si j’abandonnais cette affaire je risquais de passer à côté d’un cas tout à fait exceptionnel, et j’ai donc pris contact par mail avec M. Didier Garrigos.

Dès nos premiers échanges, j’ai tout de suite compris que Didier n’était pas un plaisantin. Voici comment Didier décrit son observation (avec l’autorisation du témoin) : « C’est pour moi la révélation absolue qu’il y a autre chose. Les événements se sont déroulés en juin (ou juillet) 1990 vers 19h15. Nous étions trois cents élèves du Lycée Hôtelier H. Friant à Poligny et nous nous rendions à la cantine (il s’agit d’une pension).

Il y avait une assez longue file d’attente avant d’entrer dans le réfectoire car il y avait deux services. Soudain, dans la cour dite des Jacobins, près de la rotonde, un élève s’exclama :

– Woua, putain, regardez ce truc, c’est dingue !

Nous avons tous levé le nez en l’air, et ce que nous avons vu ce jour-là correspondait seulement à ce que l’on peut imaginer dans les descriptions de la littérature de science-fiction. C’était, sans équivoque, un vaisseau spatial. Je dis cela car lorsque l’été dans un ciel bleu azur on voit passer un Boeing 747 à 10.000 mètres d’altitude, il n’y a qu’un petit point avec une jolie traînée blanche qui le suit. Le tout est parfois accompagné du bruit des réacteurs, bien en retard compte tenu de la vitesse de propagation du son. Pour ce vaisseau, c’était tellement énorme, qu’à vue d’oeil, et sans exagérer, il avait la taille d’une petite ville. Sa structure était triangulaire (ou pyramidale) et tout à fait hors du commun. Nous pouvions observer trois grosses boules avec sur chacune d’elle des myriades de lumières comme les fenêtres éclairées d’un building la nuit. Ces trois boules formaient un triangle équilatéral et étaient reliées par des tubes larges comme au moins trois ou quatre Boeings 747, et longs comme dix. Au centre de ce triangle nous distinguions une boule plus petite (ou peut être de la même taille que les autres mais plus éloignée). Sur le tube arrière, par rapport à la direction prise par le vaisseau, se trouvaient deux structures coniques d’où émanait un intense rayonnement blanc vif qui nous a fait penser aux tuyères d’un système de propulsion. L’observation faite par une grande partie des trois cents élèves a duré sept minutes (ceux qui étaient déjà dans le bâtiment ont tout raté !). J’évalue l’altitude du vaisseau à environ 25.000 mètres, et sa taille devait faire presque deux kilomètres pour chacun de ses côtés. Avons-nous tous été victimes d’une hallucination collective ? Pour ma part je suis prêt à passer au détecteur de mensonges pour prouver que tout cela était bien réel.

Lors de nos échanges par mail, Didier m’envoya les précisions suivantes : « Je vais rassembler mes dessins et les esquisses que j’ai pu récupérer après l’observation auprès de mes camarades et je vous envoi tout cela d’ici la fin de la semaine. Pour ce qui est des autres observateurs du phénomène, il s’agissait des élèves du Lycée Hôtelier Hyacinthe Friant situé à Poligny dans le Jura. Je ne connais pas le nombre exact de personnes ayant vu le vaisseau. Je peux juste dire que nous étions nombreux. Il y avait environ 700 internes à cette époque au Lycée : 450 filles et 250 garçons. Cet événement m’a rendu fébrile pendant de longs jours. J’étais jeune à cette époque et je m’attendais recevoir à chaque instant des informations concernant la science, la santé ou des technologies extraordinaires venant d’un autre monde. Finalement, rien n’est arrivé ».

Dans un autre mail Didier indique : « Qu’il s’agissait d’un vaisseau spatial sans aucun doute formé par quatre boules que nous avons évalué a 1500 mètres de diamètre qui étaient reliées par six tubes de 500 mètres de coté et 2000 mètres de long chacun. Le tout ayant une forme pyramidale. Dans chaque boule et dans chaque tube il y avait des milliers de lumières qui brillaient. C’était de la science fiction en directe, si je puis dire, juste au-dessus de nous. Sur les deux boules inférieures située à l’arrière du vaisseau, il y avait deux tuyères en forme de parabole d’ou pulsait une puissante lumière blanche aveuglante. Nous n’avons entendu aucun bruit car l’engin était certainement dans l’espace à très haute altitude ».

En ce qui concerne les tuyères situées à l’arrière du vaisseau, un témoin décrit (dans son croquis) la lumière aveuglante qui s’en échappait comme si « c’était de l’énergie pure d’une puissance colossale ».

 

Ci-dessus :
reconstitution simplifiée du vaisseau spatial observé à Poligny en juin 1990 vers 19h15. Selon les croquis dessinés par quelques témoins, chaque sphère de la structure mesurait environ 1500 de diamètre. La longueur des cylindres (C), ou « tubes », reliant les sphères (S) entre elles, a aussi été estimée à 1500 mètres de longueur. La largeur du vaisseau, sans les tuyères (T) arrières, a donc été estimée à 4500 mètres (1500 X 3 = 4500). Certains croquis montrent une sphère centrale plus petite (SC) mais aussi reliée par des cylindres (C) aux sphères plus importantes. Chaque sphère comportait des milliers de lumières alignées sur toute sa surface et ressemblait à une « ville volante ». Un témoin notera dans son croquis : « Dans les boules c’était New York ! ».
L’affaire de Poligny offre la particularité de comporter plusieurs descriptions du « vaisseau spatial » à travers des croquis relativement détaillés. Notons que chaque croquis a été réalisé par un observateur particulier qui donne ainsi des détails spécifiques qui lui sont propres. Ce fait permet d’avoir une bonne représentation de l’engin qui pour tous les témoins avait des proportions gigantesques. Un autre fait remarquable est que malgré la diversité des descriptions, la forme générale de la structure observée reste la même.

En accord avec Didier, c’est l’association Ovni Investigation (basée à Lyon) qui sera chargée d’enquêter sur ce cas exceptionnel. Je suis personnellement en contact avec Didier qui m’informe régulièrement de l’état de ses recherches d’autres témoins de l’époque. Selon Didier, il existerait un petit film montrant le vaisseau. Ce film aurait été pris à Dôle (commune située à une cinquantaine de kilomètres de Poligny) et aurait été confié à la gendarmerie qui l’aurait gardé sans donner de suite à ce document (du moins officiellement), mais nous n’avons pas pu confirmer cette dernière information. Peu après l’observation, un témoin aurait contacté la télévision locale (France 3) et aurait expliqué ce qu’il a vu devant les caméras, mais là encore, nous n’avons pas pu confirmer ce fait.

Pour le moment, nos efforts se concentrent sur la recherche d’autres témoins et nous avons bon espoir d’en retrouver un certain nombre si nous considérons que, potentiellement, il en existe au moins plusieurs centaines. Dès que nous aurons d’autres éléments concernant ce dossier exceptionnel, nous informeront le public de l’avancement de notre enquête. Enfin, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que de nombreuses observations d’ovnis ont été faites le 5 novembre 1990 à 19h00 sur tout le territoire français. C’est ce que les ufologues ont appelé la fameuse « vague du 5 novembre » qui représente un événement ufologique majeur. Il existe sans nul doute un lien étroit entre les observations de juin et novembre 1990. En effet, la coïncidence est troublante (même année et même heure) entre ces observations situées à 6 mois d’intervalle.

5) Pertinence et faiblesse de l’outil statistique

C’est à la fin des années 60 et au début des années 70 que les ufologues commencèrent à établir des catalogues compilant les observations d’ovnis. Dès 1966 par exemple, Jacques Vallée étudie des statistiques établies à partir d’une base de données regroupant plus de 600 cas. Entre 1968 et 1969, Claude Poher, aidé de quatre collaborateurs du GEPA (Groupe d’Etude des Phénomène Aériens) lance une étude privée sur près d’un millier de témoignages. A cette occasion, un traitement informatique « clandestin » est mené au sein du CNES. Un programme en fortran (langage de programmation informatique) est écrit et des cartes perforées sont soumises pour traitement aux ordinateurs du CNES.

Très vite donc, les scientifiques intéressés par le phénomène ovni ont pris conscience de l’importance de l’exploitation informatique des catalogues d’observations d’ovnis, surtout qu’en raison de l’évolution rapide des technologies de l’informatique, les résultats obtenus n’ont pas cessé de s’affiner. Malgré l’intérêt manifeste des études statistiques, les chercheurs connaissaient aussi les faiblesses et les limites de cet outil. Les faiblesses de l’outil statistique proviennent de deux sources principales : a) les témoins, b) les enquêteurs.

 a – Faiblesses du côté des témoins

Le nombre de témoignages enregistrés sur une base de données n’est pas l’image fidèle des manifestations du phénomène ovni. Ce n’est pas une réplique de la réalité. Le nombre de témoignages enregistrés ne reflète en définitive que la propension de certaines personnes à témoigner. Dans la réalité, le nombre d’observations est sans doute plus élevé. Nous savons, par expérience, que beaucoup de témoins ne rapporteront jamais leur observation à un organisme, ou ne seront pas disponibles au moment de faire l’enquête. Par ailleurs, nous savons qu’un témoignage comporte une part non négligeable d’éléments subjectifs et des imprécisions dans l’appréciation des éléments objectifs : durée de l’observation, distance de l’ovni par rapport à l’observateur, hauteur de l’ovni dans le ciel (en degrés), dimensions de l’ovni, vitesse de déplacement de l’ovni, conditions météorologiques, etc..

 b – Faiblesses du côté des enquêteurs

Les enquêteurs privés (des bénévoles le plus souvent) ne disposent pas de gros moyens financiers et matériels pour mener à bien leurs travaux sur le terrain. Ils ne sont pas toujours disponibles quand il le faudrait. Les questionnaires qu’ils utilisent sont loin d’être complets. Par ailleurs, les enquêteurs ne sont pas toujours correctement formés aux techniques de l’enquête.

En dépit de ces faiblesses notoires, c’est en se servant de ce nouvel outil d’analyse que représentait une base de données informatique que Jacques Vallée a pu établir un graphique des « vagues » d’activité des ovnis.

Il est aujourd’hui évident que la récolte d’informations fiables et précises concernant les observations d’ovnis représente un enjeu considérable. Les scientifiques qui étudient l’énigme des ovnis l’ont très vite compris. C’est pour cette raison que la constitution de bases de données informatiques est devenue une activité centrale de la recherche ufologique et que des organismes comme le GEIPAN ou le MUFON par exemple, possèdent des catalogues comportant des milliers de cas. C’est en exploitant ces bases de données que les scientifiques pourront mettre en évidence des structures logiques dans le comportement des ovnis. Une évidence s’impose désormais : plus nos bases informatiques seront riches et précises et mieux nous comprendrons le comportement des ovnis d’un point de vue global. Ce travail suppose cependant que nous disposions d’unités de calcul très puissantes. Si une agence ou un organisme (privé ou public) disposait d’une base de données comportant des millions de cas et du matériel informatique adéquat pour l’exploiter, il est tout à fait envisageable que cette agence ou cet organisme auraient alors l’opportunité de faire des découvertes décisives sur le comportement global du phénomène ovni.

C’est en se livrant à ce genre de travail sur la base de données « U computer Database » de Larry Hatch que le statisticien Michel Vaillant a mis en évidence la nature exponentielle de la répartition des « vagues » d’ovnis. Les travaux de Michel Vaillant confirment donc les hypothèses de Jacques Vallée sur l’existence d’un système de contrôle planétaire qui serait la source des manifestations du phénomène ovni. Le plus étonnant c’est que les résultats de ces études statistiques permettraient d’anticiper le comportement du phénomène ovni et de projeter ainsi dans l’avenir l’apparition d’une « vague ».

 

Ci-dessus,
le supercalculateur CURIE. Conçu pour combiner une puissance de calcul élevée (2 Petaflops) et une très grande capacité de traitement des données, le supercalculateur CURIE est capable d’effectuer jusqu’à 2 millions de milliards d’opérations à la seconde. Sa puissance de calcul est équivalente à celle de 100 000 PC montés en réseau. Grâce aux performances exceptionnelles de cette machine, le Professeur Jean Michel Alimi a pu réaliser la première modélisation de la structuration de la totalité de l’univers observable du Big Bang jusqu’à nos jours. Si une agence gouvernementale ou un organisme privé disposait d’une base de données comportant des millions de cas et de puissantes machines pour l’exploiter, comme le supercalculateur CURIE par exemple, il est tout à fait envisageable que cette agence ou cet organisme aurait alors l’opportunité de faire des découvertes décisives sur le comportement global du phénomène ovni.

6) Les « vagues » d’ovnis depuis 1947

Nous connaissons aujourd’hui avec une relative bonne précision la distribution et l’ampleur des « vagues » d’ovnis depuis 1947. Il est généralement admis par les chercheurs qui ont fait des travaux sur ce sujet qu’il existe 10 grandes « vagues » (notées : V1, V2, V3, V4, etc..), entre 1947 et 2000, qui correspondent à des pics de manifestation du phénomène ovni (source : « U computer Database » de Larry Hatch) :

a) Vague de 1947/1948 (V1).
b) Vague de 1950 (V2).
c) Vague de 1952 (V3).
d) Vague de 1954 (V4).
e) Vague de 1958 (V5).
f) Vague de 1965/1966 (V6).
g) Vague de 1968/1969 (V7).
h) Vague de 1974 (V8)
i) Vague de 1990/1991 (V9).
j) Vague de 1994/1995 (V10).

 
 
 

Ci-dessus
, deux représentations graphiques des « vagues » d’ovnis tirées des travaux de Larry Hatch (« U computer Database »), et (second document ci-dessus) l’histogramme du nombre d’observations d’ovnis entre le 01.09.1989 et le 01.12.1993 en Belgique lors de la fameuse « vague » belge. Les « vagues » VI, V2, V3 sont en correspondance parfaite avec les pics de la « vague » belge. Compte tenu des inévitables imprécisions liées à la reproduction de ces illustrations, la correspondance entre le graphique et l’histogramme est cependant troublante. Nous pouvons interpréter ce fait en disant qu’il pourrait exister une structure commune entre un ensemble de « vagues » et un sous ensemble d’observations à l’intérieur d’une « vague ». C’est à notre avis une hypothèse qu’il serait intéressant de creuser. Dans le premier graphique (premier document) que nous présentons ci-dessus et qui est extrait des travaux de Larry Hatch, « x » est l’abscisse correspondant au nombre d’années (50 ans), « y » est l’ordonnée correspondant aux nombre de cas enregistrés dans la base. A noter que nous avons simplifié le graphique original de Hatch qui est beaucoup plus détaillé (troisième document ci-dessus) dans le descriptif des variations d’activités du phénomène ovni. Dans ce graphique simplifié nous avons cependant respecté les tendances principales et les pics correspondant aux « vagues » d’ovnis. Initialement, l’idée de ce graphique avait été suggérée à Hatch par Jacques Vallée.
Des travaux comme ceux réalisés par le statisticien Michel Vaillant à partir des données de Hatch, ont montré que « la nature exponentielle de la répartition des pics pouvait être la signature d’un système de contrôle ». Toujours selon Vaillant : « le phénomène ovni se comporterait comme un système de supervision qui favorise l’apprentissage (l’acculturation) du réseau social humain ».
C’est Jacques Vallée, dans son livre intitulé « Le Collège Invisible » (1975), qui avait proposé l’hypothèse de l’existence d’un système de contrôle (sans préjugé de sa nature) pour expliquer les manifestations du phénomène ovni. Pour Vallée, l’hypothèse extraterrestre au premier degré était incapable de rendre compte de l’activité ovni dans son ensemble. Il imagina donc un système de contrôle qui serait responsable de toutes les manifestations du phénomène ovni avec une dimension paranormale et psychique prépondérante. Selon lui, à la réalité matérielle des ovnis se superposerait une série d’effets psychiques que nous ne savons pas encore cataloguer et que nous n’arrivons pas à comprendre. Vallée résume ses positions de la façon suivante : « Le phénomène ovni existe. Il a été présent tout au long de notre histoire. Il est de nature physique et la science actuelle est incapable de l’expliquer. Il correspond à un niveau de conscience que nous n’avons pas encore atteint. Il est capable de manipuler les dimensions temporelles et spatiales que nous connaissons et affecte notre propre niveau de conscience d’une manière incompréhensible en se comportant globalement comme le ferait un système de contrôle ». Que nous enseignent les courbes des graphiques de Hatch ? Selon Vaillant, « elles montrent qu’en matière d’intégration d’informations dans un réseau neuronal par exemple, plus le temps passe et moins le renforcement sera utile et donc fréquent. L’apprentissage est essentiellement effectué au départ (« vagues » d’ovnis : V1, V2, V3, V4) ultérieurement, le système ajuste les écarts avec la norme/connaissance qu’il souhaite acquérir et les interventions se raréfient dans le temps » (« vagues » d’ovnis : V5 jusqu’à V10). Le « système-maître » ovni, par ses apparitions parfaitement maîtrisées et son comportement manipulateur, participerait à la transformation des croyances du réseau social humain en utilisant des techniques très sophistiquées d’ingénierie des croyances et des représentations. C’est en examinant attentivement les courbes de graphiques comme ceux de Hatch que le docteur Frederick H. Beckman et le docteur Douglas Price-Williams de l’Université de Californie à Los Angeles proposèrent à Vallée l’idée selon laquelle les « vagues » d’ovnis ressemblaient étrangement à un renforcement planifié typique d’un processus d’apprentissage. Cette constatation conforta l’hypothèse de Vallée qui pensait que le phénomène ovni était plus apparenté à un système de contrôle dont l’objectif était d’« éduquer » l’Humanité, plutôt qu’à un groupe d’extraterrestres en mission d’exploration et d’étude sur notre planète.

7) Le système d’apprentissage

Pour Jacques Vallée, le meilleur programme d’apprentissage renforcé est celui qui combine la périodicité et l’imprévisibilité (comme le sont les « vagues d’ovnis). En appliquant ces deux paramètres, l’apprentissage est lent mais continu. Il conduit au plus haut niveau d’adaptation, et surtout, il est totalement irréversible. En établissant un parallèle avec les « vagues » d’ovnis, tout se passe comme si ces « vagues » constituaient un programme d’apprentissage renforcé. Avec le phénomène ovni, l’espèce humaine ferait le lent mais incontournable apprentissage d’une certaine forme de réalité, et cet apprentissage serait irréversible. Vallée reconnaît que nous apprenons malgré nous, mais que nous ne savons pas ce que nous apprenons. Nous n’avons pas conscience de la finalité de l’apprentissage que nous suivons.

Nous sommes convaincus que l’hypothèse du système d’apprentissage piloté par un système de contrôle est capable d’expliquer le comportement des ovnis, mais nous ne partageons pas le point de vue de Vallée sur la possible origine du système de contrôle. Pour lui, ce système autorégulé serait comparable à une sorte de « thermostat » qui pourrait être généré (par quelle opération mystérieuse ?) par la Terre elle-même. En ce qui me concerne, je pense plutôt que le système est totalement exogène et étranger à la Terre. Je l’appelle d’ailleurs le « facteur exogène ».

Le 3 Juin 1990, lors d’une conférence qu’il fit à l’Université Laval du Québec, Jacques Vallée évoqua à nouveau brièvement l’hypothèse selon laquelle les intentions du phénomène ovni (« facteur exogène » ou système de contrôle) pourraient être assimilées à la mise en place d’un système d’apprentissage renforcé de type Skinner.

Rappelons que Burrhus Frederic Skinner (1941 – 1990) était un psychologue américain. Fondateur du béhaviorisme radical, il a été fortement influencé par les travaux d’Ivan Pavlov et par ceux du premier béhavioriste, John Watson. Il est l’inventeur d’un dispositif de conditionnement opérant communément appelé « boîte de Skinner ». Ce matériel de laboratoire a simplifié l’étude des mécanismes de conditionnement, notamment en favorisant le développement de modèles expérimentaux du comportement des organismes.

Les travaux de Skinner sont à la base de l’enseignement programmé.

L’enseignement programmé vise à découper un objectif global d’apprentissage qui se présente sous la forme d’un programme en différents sous-programmes (objectifs intermédiaires) à acquérir de manière progressive. Il s’agit de mettre en place des petites étapes graduées pour parvenir à réaliser un objectif final. L’enseignement programmé vise aussi à une individualisation du parcours d’apprentissage. La personne qui bénéficie de ce type de programme peut apprendre à son rythme car il prévoit le renforcement des apprentissages à chaque fin d’étape par une évaluation et une mise en pratique. A l’issue de la réussite d’un exercice qui valide la première étape, l’apprenant passe à l’étape suivante pour développer de nouvelles connaissances. Ces connaissances se rajouteront aux acquisitions antérieures et seront elles-mêmes évaluées à la fin de l’étape. Les étapes s’enchaînent ainsi les unes aux autres dans une progression logique jusqu’à la fin du programme. Les exercices sont simples au départ et deviennent de plus en plus complexes au fur et à mesure que l’apprenant avance dans le programme.

Il est intéressant, selon moi, de risquer un parallèle entre le système d’apprentissage programmé tel qu’il a été défini par Skinner et le comportement du phénomène ovni à l’échelle de l’Humanité. Cette comparaison me semble porteuse d’enseignements. Sans pousser la comparaison trop loin, nous pouvons néanmoins mettre en évidence les trois parallèles suivants :

a) « L’apprenant » serait les êtres humains. Il s’agirait à la fois de l’Humanité prise dans son ensemble, mais aussi de chaque être humain pris séparément (enseignement individualisé). Chaque observation singulière participerait à ce programme d’apprentissage.

b) Les étapes graduées pourraient être assimilées aux différentes « vagues » d’ovnis et aux manifestations toujours plus étranges et complexes de ce phénomène. Ces étapes graduées correspondant aux « vagues » d’ovnis seraient périodiques et imprévisibles pour renforcer l’apprentissage et le rendre irréversible. L’imprévisibilité semble cependant être remise en question par les travaux de Michel Vaillant qui a mis en évidence la nature exponentielle de la répartition des « vagues » donnant ainsi aux chercheurs la possibilité d’anticiper le comportement du phénomène ovni. Ce dernier point reste cependant à vérifier de façon expérimentale.

c) L’objectif final visé par le système d’apprentissage renforcé serait la prise de conscience qu’il existe de nombreuses autres dimensions dans l’Univers et qu’entre la conscience humaine et le « facteur exogène » se produisent d’incessantes interférences.

 

Ci-dessus :
le « facteur exogène » serait responsable de la mise en place d’un système d’apprentissage renforcé de type Skinner. Ce système d’apprentissage opérerait à deux niveaux : au niveau individuel lors d’observations ponctuelles localisées dans l’espace et le temps (premier document ci-dessus), et au niveau collectif lors des « vagues » d’ovnis. Le premier objectif visé par le système d’apprentissage renforcé serait de favoriser la prise de conscience par l’Humanité qu’il existe de nombreuses autres dimensions dans l’Univers et qu’entre la conscience humaine et le « facteur exogène » se produisent d’incessantes interférences. Le but final serait de préparer l’Humanité à une expérience exceptionnelle (quelque chose de grandiose mais d’encore incompréhensible pour nous) qui pourrait être à la fois une « rencontre » avec un réseau supérieur de civilisations et un « passage » vers une autre forme d’existence. Cet objectif final est montré, en partie seulement, dans le film « Rencontres du troisième type » (second document ci-dessous) réalisé par Steven Spielberg (sorti en France en 1978). Nous disons, en partie seulement, car les intentions du « facteur exogène » sont peut-être plus ambitieuses (et surtout plus surprenantes aussi) que celles qui sont montrées dans les scènes finales du film. Dans ces scènes, en effet, nous assistons à l’embarquement à bord d’un vaisseau spatial d’un équipage d’humains sélectionné par les extraterrestres. Puis, l’immense vaisseau monte dans le ciel vers une destination inconnue, suggérant ainsi que les extraterrestres rentrent chez eux et que la « mission » des ovnis sur terre est désormais terminée. En ce qui nous concerne, nous pensons que l’objectif final du « facteur exogène » va beaucoup plus loin que ce qui est montré dans le film « Rencontres du troisième type » et qu’il ne concerne pas seulement quelques individus sélectionnés, mais l’ensemble de l’espèce humaine.

8) Préparer l’Humanité à une expérience exceptionnelle

Si nous considérons que les manifestations du phénomène ovni correspondent à la mise en place à l’échelle de notre planète d’un programme d’apprentissage renforcé, nous pouvons nous interroger sur la finalité de cet apprentissage.

Selon nous, le but ultime de cette apprentissage est de préparer l’Humanité à une expérience exceptionnelle (quelque chose de grandiose mais d’encore incompréhensible pour nous) qui pourrait être à la fois une « rencontre » avec un réseau supérieur de civilisations, une sorte de fédération galactique, mais aussi un « passage » vers une autre forme d’existence.

Comme tout apprentissage, celui que nous suivons aujourd’hui à travers le phénomène ovni représente une « préparation » à une sorte d’« examen » ou à quelque chose que nous devrons franchir coûte que coûte à un moment donné de notre évolution (nous n’aurions peut-être même pas le choix). Tout ce long, difficile, complexe, mais inexorable processus d’apprentissage ressemble à une forme d’initiation. Une initiation qui serait à la fois individuelle et collective.

Et c’est là que les choses deviennent extraordinaires pour nous : l’Humanité aurait été programmée dès le départ pour parvenir à un certain niveau d’existence ou de conscience. Le programme d’apprentissage renforcé n’a jamais été établi de façon aléatoire au gré des circonstances, et les manifestations du phénomène ovni ne doivent donc rien au hasard. D’ailleurs, un programme d’apprentissage est toujours établi pour obtenir un résultat prévu longtemps à l’avance. Il a peut-être même été conçu avant l’apparition de l’espèce humaine sur notre planète par une forme de conscience que nous ne pouvons même pas concevoir. Il a toujours existé depuis que l’homme foule le sol de cette planète (entre -1.000.000 d’années et – 400.000 ans pour l’Homo erectus, et – 35.000 ans pour l’Homo sapiens) et il nous mène avec la plus extrême rigueur, et sans précipitation, vers l’objectif final qui a été fixé dès le départ par le « facteur exogène ».

Daniel Robin
Février 2014
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Daniel Robin organise les « Rencontres des Sciences et de l’Inexpliqué » qui se tiennent à Lyon plusieurs fois par an. Il est président de l’association Ovni Investigation, membre de l’Académie d’Ufologie et directeur régional de Rhône-Alpes au sein du Mufon France. Il gère le site Internet « lesconfins.com » sur lequel il publie de très nombreux dossiers ainsi que ses recherches sur l’ufologie et la spiritualité. Vous pouvez le joindre au 06.16.60.62.05 et par mail : daniel.robin@aliceadsl.fr

Sources :
Jacques Vallée, « Le Collège Invisible » (1975).

Ovni-Suisse.ch : U-sphere « U-Sphère » (wiki) : U-sphere

L’article du statisticien Michel Vaillant :
Evolution exponentielle de la durée écoulée entre les « vagues » d’observation, système de contrôle et schéma de renforcement.
U-sphere

 

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