Affaire Michalak Mai 1967

Affaire Michalak (Mai 1967)

Le 20 Mai 1967, à Falcon Lake dans le Manitoba au Canada, Stephen Michalak, mécanicien de profession, s’apprête à quitter son motel en bordure de l’autoroute trans Canadienne vers 5h30 pour faire de la prospection géologique amateur.

C’est un immigré Polonais arrivé au Canada après la Seconde Guerre mondiale. Pendant qu’il étudiait des roches vers 12h30, il remarqua une agitation des oies et entendit un léger bourdonnement qui attira son regard vers le ciel où il aperçut deux objets, en forme de cigare avec des bosses au milieu, en train de descendre. Un des objets descendit lentement alors que l’autre disparu furtivement vers l’Ouest. L’engin de couleur gris se posa alors qu’en vol la couleur était rouge selon le témoin.

Il pensait à un prototype expérimental américain et ne vit aucune inscription sur l’objet.

Une porte s’ouvrit et Michalak s’approcha, car il entendit des bruits « troubles et bizarres » ressemblant étrangement à des voix mélangées à d’autres sons.

Sa première pensée fut que les occupants avaient peut-être besoin d’aide et s’exprima donc en anglais, russe, polonais, et allemand, sans avoir de réponse.

En s’approchant de la porte, la lumière était si intense qu’il fut contraint d’abaisser la visière de ses lunettes de protection.

La porte se referma soudainement et l’objet tourna sur lui-même avant que Michalack se retrouve face à une grille percée de trous. C’est alors qu’un gaz brûlant s’échappa et le toucha à l’abdomen avant de mettre le feu à sa chemise. Il arracha donc ses vêtements et les jeta au sol. Il y avait sur son corps le même dessin que sur la grille. Les brûlures étaient en forme de damier.

L’objet s’éleva à 10 ou 12 mètres et disparu.

Aussitôt il commença à se sentir mal et fut pris de vomissements. Cela ressemblait à une réaction allergique et une odeur exécrable ressemblant à du soufre et de l’ozone ne le quittait plus. Il tenta de regagner le motel après des heures de marche, mais très difficilement. Il remarqua même que l’aiguille de sa boussole bougeait dans tous les sens.

La clinique la plus proche se trouvait à 70km et son fils l’y conduisit après que Stephen Michalack l’appela pour venir le chercher.

Les médecins le traitèrent pour des blessures superficielles et ne présentaient aucune trace de radioactivité.

Il perdit 10 kg durant les semaines qui suivirent et se sentait assez mal.

Une fois les médias au courant, ils s’emparèrent de l’histoire et le témoin fut harcelé par les journalistes. Il décida d’écrire un livre d’une dizaine de pages.
 
La gendarmerie, l’armée, l’armée de l’air américaine et des enquêteurs se sont intéressés à cette affaire et interrogèrent Michalack.

Un mois plus tard, il retourna sur les lieux avec un ami, où ils virent un cercle de terre brûlée.

Une équipe d’expert américain et canadien se rendit sur les lieux de ces supposés faits, où un fort taux de radioactivité fut détécté et dont ils ont déjà trouvé une explication rationnelle.

Un an plus tard, l’homme s’écroula sur son lieu de travail et se mit à gonfler. Les marques réapparaissérent.

Un an après les faits, Michalak se rendit sur les lieux accompagnés. Des éléments radioactifs furent prélevés.

Michalack meurt en 1999 sans n’avoir tiré aucun profit de ce qu’il aurait vécu ce 20 mai 1967. Il pouvait difficilement s’agir d’une supercherie étant donné la crédibilité de l’homme et de toute la souffrance physique subie.

Des enquêteurs émirent l’hypothèse que l’homme avait pu s’infliger lui-même ces étranges brûlures et rendre le site radioactif en y répandant du radium.

 
 
 

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