Affaire d’Haravilliers 1998

L’affaire d’Haravilliers (1998)

Une enquête de Gérard Déforge – Lumières dans la Nuit – N° 349 – Janvier/février 1998
Source Internet : home.nordnet.fr

UN RECIT INCROYABLE…CORROBORE PAR CINQ TEMOINS.

Publié sur Ovnis-Direct le 20/08/2013

Jamais,  depuis  qu'existe  cette  rubrique  «  observations  récentes  en  France  »,  nous n'avions  eu  l'occasion  d'y exposer  un  témoignage  aussi ahurissant que celui qui va suivre. Nous avons là un cas qui sort de l'ordinaire, et qui illustre bien la catégorie des  rencontres  «  du  quatrième  type  ».  Survenant  presqu'en  même  temps  que l'expérience,  non  moins  «  incroyable  »,  de  Nathalie,  cette  affaire  arrive  à  point nommé pour nous rappeler que, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, les  abductions  ne  constituent  pas  une  spécialité  américaine,  et  qu'il  existe,  en France,  de  nombreux  exemples  d'«  expériences  personnelles  inhabituelles  »,  pour reprendre  les termes du Rapport Roper. Nous en avons déjà exposé, ces  dernières années, une bonne trentaine. S'il existe, en ce domaine, une différence quantitative entre  la  situation  qui  règne  aux  Etats-Unis  et  celle  que  nous  connaissons  (moins bien !) chez nous, il serait insensé d'en tirer  argument pour ignorer le phénomène, ou pour laisser entendre qu'il n'affecterait la France que de manière négligeable.

Et s'il y a un aspect de la question que les facteurs socioculturels sont susceptibles d'expliquer,  c'est  bien  cette  disparité  quantitative  :  les   mentalités,  chez  nous,  ne favorisent   en   rien   la   divulgation   de   ce   genre   d'expérience.   Imprégnées   de conformisme  et  de  frilosité,  elles  ne  facilitent  pas  davantage  l'émergence  d'idées neuves,  ni  l'acceptation  de  réalités  nouvelles.  Ici,  les  preuves  sont  toujours insuffisantes, et l'individu est, par essence, suspect dés lors qu'il ne se conforme pas au modèle en vigueur (à moins qu'il n'y ait manifestement beaucoup à lui reprocher,
auquel cas il aura droit à quantité d'égards !).

L'enquêteur, dans cette affaire, n'est pas un inconnu pour les lecteurs de LDLN : en effet, Gérard Deforge nous a confié son aventure personnelle (qui fut aussi celle de ses proches) il y a deux ans, dans notre numéro 337. Il a beaucoup de bon sens, et une connaissance appréciable de l'ufologie. Or le témoin principal, dans l'affaire de Haravilliers,  lui inspire  d'autant  plus  confiance  que  cinq  autres  personnes  seraient en mesure de confirmer la réalité de l'incident.

Peut-on  en  déduire  que  les  événements,  ce  matin  du  10  janvier  1998,  se  soient déroulés comme il nous les décrit ? Cela reviendrait à ignorer un caractère, maintes fois   constaté,   des   rencontres   rapprochées   :   elles   semblent   essentiellement trompeuses,  au  point de suggérer que cette tromperie ne soit rien d'autre que leur raison  d'être.  Restons  donc  prudents, d'autant  plus  que début juin, Gérard Deforge n'avait pu s'entretenir qu'avec un seul des autres témoins. Il paraît sage, en attendant la  suite  de  l'enquête,  de  considérer  que  l'expérience  est  vraisemblablement  réelle, 
mais que sa nature reste indéterminée. On peut d'ailleurs en dire autant de la plupart des incidents de ce genre. Les autres événements récents semblent, par comparaison, relativement anodins. Ils sont en outre peu nombreux, du moins à notre connaissance.

Le 10 janvier 1998, Haravilliers (Val d'Oise)

Voici l'exposé, par Gérard Deforge, de ce cas extraordinaire, qui possède toutes les qualités  pour  devenir  rapidement  un  classique  du  genre.  L'enquête,  début  juin, n'était pas achevée, et des précisions ultérieures suivront vraisemblablement.

La  relation  qui suit,  et  qui est d'une  importance  exceptionnelle, doit être précédée d'un certain nombre d'explications, pour une meilleure lisibilité de ce rapport.

Ce  témoignage  a  été  collecté  par  Gérard  Deforge,  pour  le  compte  de  la  Banque Internationale de données ufologiques (BP 41 - 92224 Bagneux cedex). La Banque de  données  a  été  contactée par  le témoin lui-même, après  avoir  pris  connaissance de  ses  coordonnées  dans  une  revue  spécialisée.  
Monsieur  D.  s'est  procuré  cette revue après les événements dont il a été le témoin privilégié et la victime, (parmi 4 autres  un  peu  moins  concernés  semble-t-il,  mais  dont  le  témoignage  est  d'une importance majeure aussi).

Nous verrons qu'il y a d'autres personnes impliquées. 

Auparavant, le témoin n'était pas un lecteur de ce genre de revue, et il considérait le phénomène,  qu'il  connaissait  par  «  on-dit  »,  avec  une  certaine  distance.  Et  sans jamais  s'impliquer  dans  une  recherche  ou  activité  quelconque  concernant  ces manifestations,  dont  pourtant  deux  personnes  de  sa  famille  avaient  été  déjà  les témoins, elles aussi.

Il nous faut être précis et commencer par présenter M.D :
- M.D est un retraité de belle stature et d'une élégance raffinée. En activité, il était technicien  supérieur  de  l'aéronautique,  utilisé  dans  des  postes  sensibles  et  dans diverses   compétences   exigeantes.   C'est   aujourd'hui   un   grand-père   qui   vit simplement  et  confortablement, très  aux petits  soins de ses  petits  enfants  et de sa famille  :  son  plus  cher  désir  est  qu'on  le  laisse  tranquille.  Il  redoute  que  la divulgation  de  ce  qui  lui  est  arrivé  attire  sur  lui  des  investigateurs  qu'il  ne  veut absolument pas rencontrer : il a assez donné.

Pourtant M.D. a bien voulu accepter de nous confier son témoignage : ce qui lui est arrivé  est  tellement  fort  que  garder  en  soi  éternellement  de  telles  choses  est  très éprouvant. En parler à n'importe qui l'est tout autant, même quand il tenta d'en faire la triste expérience avec des gens apparemment sérieux et formés pour une écoute attentive de l'autre : des médecins par exemple...  

Un  accord a  été conclu : le nom des  témoins  ne  sera  pas  divulgué,  ce  sont  tous  d'ailleurs  des  personnes  à  haute responsabilité dans leur activité professionnelle. L'enquêteur a formellement promis qu'il publierait cette relation sous son nom.
Enfin, le témoin principal a conscience que  son  témoignage  peut  servir  la  cause  de  la  science,  et  à  des  avancées  de l'Humanité dans la compréhension de ces phénomènes encore inexpliqués.

Enfin, sur  le plan rédactionnel, le  témoin a consigné ce qui lui est arrivé et qui se prolonge aujourd'hui par diverses manifestations, sur des feuillets au nombre d'une quarantaine actuellement : il garde  ses feuillets  pour lui, c'est une sorte de journal intime.  

Nous  nous  sommes  mis  d'accord  :  je  l'écouterai  raconter  ce  qui  lui  est arrivé,  de  la  manière  dont  il  désire  me  le  communiquer, ensuite  je  lui  poserai les questions que  je penserai appropriées, enfin je rédigerai le rapport final, qu'il aura préalablement relu et reconnu comme une relation honnête de son aventure, avant toute communication à l'extérieur. 

Pour  ce  faire,  le  témoin  m'a  accordé  environ  huit  heures  d'entretien,  et  je  l'en remercie vivement. Ces entretiens se sont en grande partie déroulés à son domicile, le  dimanche  5  mars  1998  après-midi  ainsi  que  le  13  mai  après-midi.  Ce  dernier jour, le rédacteur en chef-adjoint de la « Gazette du Val d'Oise » a participé à une partie de l'entretien.

Le témoignage de « Monsieur D. »

 

Nous sommes donc le 10 janvier 1998. Monsieur D. est convié à un rendez-vous de chasse  au lieudit « Le Ruel » (se reporter  à la carte du secteur de la commune de Haravilliers). 
Le Ruel est un hameau de Haravilliers. Le lieu exact du rendez-vous est un parking situé au lieu dit « la guibarderie ». 
C'est  le  petit  matin,  il  fait  encore  nuit.  La  voiture  de  M.D  avec  ses  4  occupants, circule  doucement,  arrivant  par  la  rue  des  terres  St.  Denis.  La  voiture  est  une Peugeot 306 gris métallisé, à essence. Elle est suivie par une Xantia pilotée par une personne  seule,  qui  se  rend  aussi  au  rendez-vous  de  chasse.  L'ami  qu'ils  doivent rejoindre  sur  le  parking  de  la  guibarderie  circule  à  bord  d'une  Mercedes  turbo-diesel blanche.
Quelque chose frappe l'esprit des 4 occupants de la Peugeot : c'est la qualité  de  la  météorologie  locale. L'air  est  lumineux,  le  ciel  apparaît  très  pur  et étoilé. Pas un soupçon de brume nulle part.
Les voitures arrivent au niveau du carrefour avec le cd 188 et continuent leur route vers le Nord Ouest.

Après  quelques  tours  de  roue  dans  cette  direction, face aux voitures, au loin, une zone illuminée apparaît au-dessus de l'horizon. C'est un spectacle tellement insolite et  merveilleux  que  tous  ne  disent  rien,  regardent  cette  débauche  de  lumière,  droit devant  eux.  M.D  éprouve  une  curieuse  impression  :  il  se  sent  concerné  par  cette chose,  il  ressent  ce  phénomène  comme  lui  étant,  d'une  manière  inexplicable, destiné.  Il  se  dirige  vers  cette  chose  invraisemblable,  devant  eux,  cette  chose immobile  qu'il  commence  à  pouvoir  détailler  avec  une  extraordinaire  précision  : une  chose  énorme,  incroyable. 

Sa  formation de technicien  lui permet  d'enregistrer très  rapidement  une  foule  de  paramètres,  sur  les  couleurs  émises,  la  forme  des projecteurs, qu'il assimile à de puissantes rampes d'éclairage, « environ 5 m sur 3 », telles  qu'on  les  voit  dans  les  stades,  mais  de  puissant  éclairages  colorés...  qui n'éclairent  rien,  ainsi  que  bien  d'autres  détails  sur  les  formes  et  dimensions.

Seulement  trois  couleurs  :  vert,  rouge,  jaune.  Et  la  chose,  mais  oui,  il  va  passer bientôt   au-dessous,   c'est   une   certitude.   M.D.,   même   longtemps   après   cette rencontre,  se  demandera  vraiment  pourquoi  il  n'a  pas  stoppé  son  véhicule  à  ce moment,  mais  pourquoi  donc  ?  Non,  il  roule  toujours,  à  la  rencontre  de  ce gigantesque « objet », qui demeure immobile. Maintenant, il le détaille avec de plus en  plus  de  précisions,  tout  est  tellement  net.  Le  moment  arrive  où  la  voiture  va s'engager  sous  la  chose, en  fait  sa  voiture  arrive  en  bordure  du  disque,  ce  disque qu'il  peut  détailler  donc  très  bien  par  le  côté  gauche  de  sa  voiture.  M.D.  a  le sentiment  très net que l'énorme engin a une masse de plusieurs milliers de tonnes.

Cette « chose » est littéralement « au parking », toute son énergie est au minimum, juste  de  quoi se maintenir en état stationnaire. Le  moteur  de la voiture ne s'arrête pas.  Un  bref  instant,  un  flot  de  sensations  aiguës  traverse  l'esprit  du  témoin  :  il ressent comme un sentiment de tristesse dans l'environnement de cet étrange objet tout grisâtre. La chose ne se trouve  qu'à  une  petite  dizaine de  mètres du sol - « 3 étages  d'immeuble  »,  dit  le  témoin.  Il  a  l'étrange  sensation  que  son  cerveau  «  se vide » ; plus de pensée, plus de réflexe, il se décrit comme une coquille vide. Une sorte  de  curiosité  irrésistible  et  incontrôlée  le  pousse  à  baisser  la  vitre  de  son véhicule,  côté  conducteur,  pour  mieux  voir  le  dessous  de  la  chose  qui,  bien  que totalement  dépourvu  d'éclairement  à  ce  moment,  en  dehors  peut-être  du  reflet  de lampadaires espacés encore allumés le long de la route, lui apparaît alors avec une foule  de  détails  d'une  netteté  parfaite,  comme  si  le  phénomène  était  légèrement éclairé de l'extérieur, et suffisamment pour que l'on puisse tout voir.

Comme  deux  autres  témoins  du  véhicule,  il  voit  une  forme  ronde  que,  par recoupement  de  repères,  il  estimera  plus  tard  à  45  m  de  diamètre.  

Vraiment,  un objet  de  plusieurs  milliers  de  tonnes,  suivant  son  estimation.  Se  penchant  par  la vitre ouverte, le témoin voit par le dessous une forme plate et grise, régulièrement parsemée d'espèces d'ouvertures sombres de un mètre de diamètre.

Après  recoupement  avec  les  observations  des  autres  témoins,  il  ressent  que  ces  « trous » sont le siège de puissants projecteurs que le témoin isolé dans sa Mercedes déjà garée en amont verra converger jusque sur sa voiture (voir le dessin), mais, à propos de ce témoignage que nous ne connaissons pour l'instant que par la voix du témoin principal, la Mercedes garée était bien plus que située à la convergence de faisceaux lumineux : elle était littéralement baignée par une multitude de faisceaux des trois couleurs déjà mentionnées, au moment du survol de son propre véhicule.

Et pour le témoin, il ressent que ces sources lumineuses font partie du système de propulsion  du  phénomène...  Vers  le  centre,  une  espèce  de  tourelle octogonale renversée semble ressortir d'environ un mètre du « vaisseau ».
Toute la structure de la chose apparaît avec une grande netteté, malgré la nuit encore présente. Au centre de  cet  octogone  d'un  gris  un  peu  plus  clair,  une  grosse  zone  creuse,  de  forme circulaire, et d'un diamètre d'environ 6 m. Sûr que ce n'est pas une tuyère, se dit le témoin,  malgré  l'emplacement  qui  pourrait  y  faire  penser,  non,  cette  excavation parfaitement circulaire dans laquelle il ne voit rien, il en est certain, c'est une sorte de porte.

 
Aucun bruit n'est perceptible, aucune vibration de l'air. Un calme extraordinaire : le témoin n'entend même plus tourner le moteur de sa voiture ; et plus que jamais ce sentiment  de  tristesse  qui  semble  habiter  cette  chose  et  son  environnement immédiat. La voiture  roule  toujours, lentement, tous  phares  allumés, il ne  se passe rien.

Alors  que  le  bord  du disque  volant  est  à  l'aplomb  de  leur  véhicule,  c'est  à  ce  moment  précis  que  les  4 voient  leur  conscience  anesthésiée. Personne,  mais  vraiment  personne  ne  se souvient plus de rien.

A  un  moment,  le  témoin  reprend  conscience.  Que  s'est-il  passé  ?  Où  est-il  ?  3 minutes  se  sont  écoulées  environ.  Il  ne  se  souvient  de  rien.  Il  a  le  sentiment  que trois  minutes  ont  passé,  mais  pas  de  preuve.  Le  témoin  sait  maintenant  où  il  se trouve, il connaît parfaitement cet itinéraire, il connaît parfaitement les distances, et cela le conduit à cette évaluation de cette période de « missing time » : il se trouve au  débouché  du  fameux  parking  où  il  a  rendez-vous  avec  son  ami. La  voiture  est bien en ligne sur le chemin, le moteur tourne, la chose a complètement disparu. Les 4 occupants ont repris leur conscience : une distance de 1,200 Km a été parcourue par  leur  voiture.  Comment  ?  Mystère.  Incompréhension  totale,  encore  à  ce  jour.

Une seule certitude alors s'impose pour le témoin : il n'était plus en état de conduire sa  voiture,  il avait  perdu  sa  conscience,  il avait  été  vidé  de  tout... mais  que s'est-il donc passé ?

La voiture finit donc par s'engager sur le fameux parking du rendez-vous, cette fois le  pilote de  la  voiture  conduit en toute conscience. Sur le parking, la Mercedes de leur   ami  attend   sagement.   Rapidement,   leur   ami  leur   décrira   qu'une  chose incroyable  l'a  survolé.  Lui  a  eu  droit  à  tout  l'attirail  lumineux  du  phénomène  : description identique, altitude  estimée par recoupement avec la  hauteur des arbres au  niveau de ce deuxième  survol : environ 20  mètres. Les  faisceaux lumineux en dessous  convergeaient  sur  le  sol,  baignaient  même  complètement  sa  voiture,  et  la voiture  fut  donc un instant  éclairée par  les trois  couleurs  en même  temps, (ce qui est  une  bonne  indication  sur  le  fait  que  ces  lumières  ne  semblaient  pas  ou  peu miscibles entre elles). Ce témoin ne ressentit aucune des émotions enregistrées par M.D.

 
Son   cerveau   ne   fut   traversé   apparemment   par   aucune   pensée   particulière, l'impression  de  M.D  est  que  son  ami  fut  survolé  «  par  accident  »  :  il  n'était  pas concerné  par  les  intentions du phénomène. Ce précieux  témoin n'a  pas été encore interrogé,  mais  la  suite  des  événements  donne  pour  l'instant  du  crédit  aux impressions de M.D.

Les  6  amis  retrouvent  vite  les  25  autres  personnes  avec  lesquelles  ils  ont  rendez- vous. Apparemment, aucune d'entre elles n'a quoi que ce soit à dire sur ce qui s'est passé.

Ont-ils vu des choses ? Le saura-t-on jamais ? Ce qui est certain, c'est que tous se retrouvent, normalement pour ainsi dire. M.D. va réellement sortir de son brouillard mental  que  vers  9  h  un  quart.  Mais  pourquoi,  pourquoi  n'a-t-il  pas  eu  l'idée  de s'arrêter,  se  reproche-t-il  en  lui-même,  pour  mieux  observer  le  phénomène.  
Vers midi,  tous  les  participants  à  ce  rendez-vous  de  chasse  prendront  une  collation apportée par  un traiteur. Les conversations  iront  bon  train  sur  les sujets  habituels, personne n'évoquera la vision du matin. Sur le moment, tout se passe comme si les témoins avaient oublié ce qu'ils ont vu, et de cela, parmi bien d'autres choses, notre témoin n'est pas encore revenu.

Ainsi va  se  dérouler  la  journée  du  10  janvier,  pour  la  suite  des  événements  : une partie de chasse entre amis, comme bien d'autres fois par le passé.

Pendant de nombreux jours, plus personne ne parlera de ce qu'il a vu, parmi les 5 témoins recensés. Encore à ce jour, 18 avril 1998, au moment où j'écris ce rapport après  avoir  longuement  auditionné  le  témoin, ces  témoins  n'ont  pas  eu  le  désir ou l'opportunité de se rencontrer à nouveau pour évoquer ce qu'ils ont vu.

M.D.  a  mis  près  de  un  mois  avant  de  ressentir  l'impérieux  désir  d'essayer  de comprendre ce qui lui est arrivé. Avant d'évoquer cette importante question, il nous faut nous arrêter sur un autre aspect du phénomène, précisément lié au paramètre « temps ». C'est que les conséquences du phénomène perdurent, malgré le temps qui passe.

Tout  d'abord,  dans  les  jours  qui  ont  suivi  le  10  janvier,  sans  pouvoir  situer exactement de date, M.D. a ressenti de profondes irritations aux yeux. Il a eu une sensation de brûlure, très invalidante. Il a consulté un praticien. Cet ophtalmo lui a explicitement dit qu'il avait été brûlé aux yeux. Devant l'insistance des questions du praticien, M.D., n'osant dévoiler l'origine de sa lésion devant une autorité médicale, a  évoqué  la  proximité  d'un  appareil  rayonnant  dans  son  travail.

Le  praticien  lui aurait chaudement recommandé de dire à son patron de ne plus l'exposer à de telles radiations.   M.D.   aurait   alors   suggéré   qu'il   ne   travaille   plus,   et   que   le   « bombardement » dont il a été l'objet aurait une autre source. Voyant que le praticien commençait  à  le  regarder  d'une  drôle  de  manière,  M.D.  n'aurait  pas  insisté  pour essayer  de  convaincre  son  interlocuteur.  Lui,  ce  qu'il  voulait,  c'est  guérir.  Un traitement à base de collyre à la cortisone lui a été délivré. Mais, même aujourd'hui, quand  M.D  se  trouve  en  rupture  de  médicaments,  il  ressent  encore  des  effets douloureux  au  niveau  de  ses  yeux.  Par  contre,  sa  vision  ne  semble  pas  avoir  été affectée par le rayonnement. Rendons hommage à ce praticien, tout de même, qui, à la demande de M.D., a bien voulu signer une attestation médicale, dont le libellé est une confirmation crédible des affirmations de notre témoin, quant à ses lésions.

 
Ci-dessus :  l'attestation  rédigée  par  un  ophtalmologiste,  à  la  demande  de  M.D.
L'dentité du médecin est facilement lisible sur le document original surchargé.

Un  autre  effet  physique  s'est  produit  :  une  sorte  de  tache  brune  est  apparue  en même temps que la brûlure aux yeux, en haut de la pommette gauche. (M.D. a tout de suite pensé que s'il n'avait pas passé sa tête penchée vers l'extérieur de la portière pour mieux voir « la chose », il n'aurait pas été brûlé.

Il pense fermement qu'il a été le seul à subir ces dommages parce que les autres personnes ont bénéficié de l'effet « cage de Faraday » des véhicules). Cette tache n'a pas apporté de souffrance ou de gêne  au  témoin,  et  elle  se  résorbe  lentement.  J'ai  pu  moi-même  constater  la présence de cette tache, encore bien visible, et d'une étendue d'environ une dizaine de cm 2 .

Les  effets  physiques  se  sont  lentement  accompagné  d'autres  conséquences  qui troublent profondément notre témoin. Ces conséquences sont d'ordre psychologique et intellectuel.

Conséquences d'ordre psychologique

Le  témoin  s'est  décrit  comme  étant  initialement  un  homme  très  simple  et  discret. Peu bavard, il est d'un naturel un peu solitaire, et ne se sent pas un grand besoin de communiquer. Pourtant, depuis qu'il a subi ce phénomène, d'après les réactions de sa  famille,  en  particulier  de  son  fils,  ceux-ci  le  trouvent  beaucoup  plus  enclin  à discuter, extérioriser ses idées et impressions, à tel point que son fils, ayant comme du mal à reconnaître son père dans ces moments là, le rabroue gentiment.

 

Conséquences d'ordre intellectuel

M.D. me dit ne pas comprendre ce qui lui arrive. Il me le dit au bout d'un très long moment  d'hésitation  ;  c'est  quelque  chose  qui  déstabilise  cet  homme  pétri  de rationalité et de certitudes techniques. Me regardant avec une espèce d'angoisse au Fur, M.D. me déclare : « ILS sont impolis mais pas trop méchants ». Cette phrase s'éclaire  lorsque  M.D.  me  fait  l'honneur  de  me  dévoiler  certains  aspects  de  ces manifestations  très  particulières.  

En  effet,  par  moment,  à  n'importe  quel  moment, des pensées lui viennent, des pensées qui ne sont pas sa pensée, cela vient n'importe quand,  principalement  le  jour...  «  Peut-être  au  rythme  des  approches  ou  de l'éloignement de la chose » qu'il a vue, et qui, d'une certaine manière, « demeure en contact  avec  lui  ».  Cette  chose  qui,  selon  lui,  «  n'est  venue  de  nulle  part  et  qui retourne au néant  », comme elle est venue, et comme elle le décide, selon des lois qui nous sont incompréhensibles. Cela fait comme des « infos flash de télévision », cela vient sans prévenir, cela s'en va comme ça.

Ces idées sont de tous ordres ; des messages sur  l'avenir  de  l'humanité - pas  très  réjouissant ;  « une catastrophe nous menacerait,   la   rencontre   avec   un   gros   astéroïde   peut-être   »,   des   bribes d'informations  scientifiques  :  «  Connaissez-vous  les  tachyons  »  ?,  me  dit  mon interlocuteur.  
«  Je  n'ai  jamais  entendu  parler  de  cela,  je  n'ai  même  pas  eu  l'idée d'aller regarder dans une encyclopédie pour voir si ça existe ».
Je lui réponds que je suis loin d'être un spécialiste, mais qu'il me semble me souvenir, au minimum, que les tachyons sont des particules subatomiques  mises assez récemment en évidence dans les cyclotrons. Mais je ne me souviens pas de leurs caractéristiques précises.
«  Eh  bien,  me  dit-il,  il  semblerait  que  les  tachyons,  ce  serait  des  particules, effectivement, mais dont une caractéristique essentielle est qu'elles sont capables de se  mouvoir  à  une  vitesse  supérieure  à  celle  de  la  lumière  »...  

Autre  exemple  :  « L'univers  serait  vraiment  habité  en  toute  chose  par  une  logique  binaire.  Chacune régie  par  le  plus  ou  le  moins.  Par  exemple,  ce  que  j'ai  vu,  ce  phénomène,  je  le ressens  comme  une  expression  d'une  entité  négative  :  lumières  froides,  tristesse, couleur sombre du vaisseau, silences. » Ce vaisseau justement, « reparlons-en : au moment  où  il  m'a  survolé,  et  où  il  m'a  volé  ces  trois  minutes  qui  manquent  dans mon  emploi  du  temps,  dans  ma  vie,  Ils  m'ont  peut-être  implanté  une  espèce  de micro-puce  électronique  dans  le  cerveau,  dont  j'identifie  clairement  aujourd'hui la fonction. Je viens d'avoir  seulement ces derniers jours cette certitude, je cherchais une  explication  à  tout  ce  qui  m'arrive,  et  c'est  la  seule  qui s'impose  à  moi.  Alors cette  fonction,  c'est  de  servir  de  relais  entre  eux  et  moi, c'est un système  qui leur permet de m'injecter des pensées qui n'ont jamais été les miennes. Et c'est pour cela que  je  les  trouve...  impolis  !  Mais  pas  trop  méchants.  Parce  que  s'ils  avaient  été méchants, ils pouvaient sur l'instant faire tout ce qu'ils voulaient de nous, ils étaient la  Force,  et  ils  nous  avaient  paralysés.  Autre  chose  sur  ce  vaisseau  :  dans  les pensées et images qui s'imposent à moi, il y a une sorte de « visage », (mais ce n'est pas  un  visage),  qui  semble  comme  incrusté  en  moi,  d'une  manière  presque obsédante.  C'est  une  forme,  une  espèce  de  heaume  de  chevalier,  et  je  l'ai représentée  pour  vous.  Je  vous  donne  aussi  ce  dessin,  avec  les  précisions  qui s'imposent  à  moi.  Ces  entités  étaient  peut-être  dans  le  vaisseau.  Je  les  vois  ainsi.

Peut-être aurai-je la  force un jour de donner  mon accord à des spécialistes en qui j'aurai  entière  confiance,  pour  procéder  à  une  régression  hypnotique  qui  pourrait m'aider  à  retrouver  ce  que  j'ai  vécu  pendant  ces  trois  minutes.  Voyez-vous,  pour moi, ces entités cuirassées étaient elles-mêmes dépourvues de pensée, de vie : elles étaient manipulées pour  faire un certain travail. Les orbites, je les vois vides. Ce « heaume », je le vois très sombre aussi, comme le reste. Tout est métal, artificiel et sans âme ni conscience.

 

Ce qui me frappe le plus, c'est cette espèce de rangée de dents. Mais ce ne sont pas des dents. Ce sont des plaques régulièrement séparées par un mince sillon, avec un séparateur   horizontal.  C'est  un  appareil,  il  est  très  blanc.  Un  appareil  pour communiquer, des sons peut-être, des ondes, je ne sais pas. C'est quelque chose qui peut   vibrer   pour   émettre,   pour   communiquer.  Cette  vision  de  cette  rangée largement déployée me met très mal à l'aise, c'est tout ce que je peux dire. J'aurais voulu voir le démarrage de cet engin, la mise en °uvre de sa redoutable puissance, une énergie formidable. »

«  Donc,  au  bout  d'un  mois,  j'ai  commencé  à  me  ressaisir.  J'ai  voulu  procéder  à beaucoup de vérifications. D'abord, j'ai voulu dessiner ce que j'avais vu. Je suis très exigeant  avec  moi-même.  Je  n'étais  jamais  satisfait  de  mes  représentations.  Alors j'ai   regardé   dans   les   pages   jaunes   de   l'annuaire   les   coordonnées   d'artistes dessinateurs, dans la région, sur Grisy les Plâtres. J'ai téléphoné à Grisy les Plâtres : l'artiste  ne  m'a  visiblement  pas  pris  au  sérieux.  »  (Note  de  l'enquêteur  :  cette démarche  est crédible : l'artiste en  question  est de  renommée  mondiale. Le  témoin m'a donné son nom, ses coordonnées sont en clair dans les « pages jaunes ». C'est un artiste  que  je  connais  personnellement : mes  parents sont amis avec ce couple depuis  50  ans.  Je  leur  ai  téléphoné  ces  derniers  jours  :  l'épouse  se  souvient vaguement  de  ce  coup  de  téléphone.  Son  artiste  de  mari  s'en  souvient  moins précisément  :  il  m'a  expliqué  qu'il  reçoit  souvent  des  demandes  spontanées  par téléphone,  et  qu'il  répond  systématiquement  par  la  négative.  Ses  °uvres  ont  une grande  valeur  marchande,  c'est  son  gagne-pain.  Il  ne  dessine  et  peint  que  ce  qu'il juge rentrer dans ses compétences, et selon ses propres choix exclusivement. Voilà ce qu'il m'a expliqué).

«  Alors  j'ai  bien  compris  que  personne  ne  me  prendrait  au  sérieux,  je  décidai de tout faire pour élucider au mieux cette rencontre, tout seul. Il fallait absolument que je  représente  ce  que  j'avais  vu,  j'avais  tous  les  détails  imprimés  dans  la  tête.  Je décidai d'améliorer  la  qualité de  mes dessins en prenant contact avec un cours de dessin, jusqu'à ce que je sois satisfait de mes représentations. Je vous donnerai tout à l'heure le résultat de ce travail.

(Simplement,  sur  le  document  1,  où  mon  véhicule  est  représenté  correctement  à l'échelle,  «  l'engin »  dont  les  projecteurs  inférieurs  sont  éteints,  est  représenté  un peu haut. Cela permet de représenter tous les détails nécessaires. La vérité, sur ce cliché, c'est que le phénomène, à ce moment, était vraiment à une petite dizaine de mètres d'altitude, pas plus, comme je l'ai déjà dit tout à l'heure). »

« Je ne me suis pas contenté de ce travail : j'ai acheté des revues spécialisées. C'est d'ailleurs comme cela que je suis rentré en contact avec votre organisme. J'ai fait un certain nombre d'autres vérifications. J'ai téléphoné à la gendarmerie de Marines, à la  tour  de  contrôle  de  l'aérodrome  de  Cormeilles-en-Vexin,  à  la  gendarmerie  de Pontoise,  à  celle  d'Auvers  sur  Oise,  à  la  Mairie  de  Grisy,  à  celle  de  Haravilliers.

Personne  n'a  rien  vu, n'a  entendu parler  de quoi que ce soit, à ce que l'on m'a dit. Cependant  une  anecdote...  (Tous  ces  points  sont  en  cours  de  vérification  par l'enquêteur).  Donc  voici  l'anecdote  :  dans  la  représentation  de  la  trajectoire  de l'engin,  je  me  suis  aperçu  que  celui-ci  avait  survolé  la  maison  du  Maire  de Haravilliers. J'ai interrogé le Maire de Haravilliers, et voilà ce qu'il m'a dit : j'ai une habitude  à  laquelle  je  ne  déroge  jamais,  je  suis  un  lève  tôt, vraiment.  A 6 h,  c'est certain, je suis déjà debout, tous les jours, sans exception. Eh bien ce 10 janvier, je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais j'ai dormi comme un loir. Et ce n'était vraiment pas  le  jour, j'avais  en effet  une importante réunion en Mairie ce matin là, j'ai bien failli être en retard (note : j'ai vérifié ce point avec le Maire de Haravilliers, qui m'a confirmé ce détail en tout point, et même au-delà, puisqu'il ne s'est réveillé qu'à 9 h 45 alors que sa réunion commençait précisément à cette heure là !).

Voilà ce qui m'est arrivé ; j'ai aussi pris d'autres initiatives : je ne sais pas pourquoi, plus  que  jamais,  je  me  suis  posé  encore  plein  de  questions  sur  l'affaire  Franck Fontaine, qui avait défrayé la chronique en son temps, affaire qui m'avait beaucoup intéressé.  Après  les  événements  du  10  janvier,  j'ai  éprouvé  le  désir  d'aller  à  St- Ouen-l'Aumône,  pour  rencontrer  des  gens  qui  connaissaient  Franck  Fontaine,  je voulais  avoir  de ses nouvelles, essayer  d'avoir  peut-être  de  nouvelles  informations sur  cette  incroyable  histoire, qui m'a toujours laissé perplexe. Eh bien, croyez-moi ou  non,  savez-vous  quelle  est la  personne avec  laquelle  j'ai commencé à bavarder quand  je  suis  arrivé  à  St-Ouen-l'Aumône  ?  Eh  bien,  le  propre  père  de  Franck Fontaine. Il paraît complètement démoli, cet homme. Il n'a même plus de nouvelles de son fils. Ce sont des gens brisés, apparemment. J'ai trouvé cette rencontre bien curieuse. Je ne peux guère vous en dire plus, vous en savez presque autant que moi maintenant.  Je  vais  partir  en  vacances.  Il  faut  que  je  me  repose.  Je  suis  d'accord pour  que  nous  nous  revoyions  au  mois  de  mai.  Je  corrigerai  votre  rapport.  Je comprends que vous souhaitez vérifier un certain nombre de choses. Ce n'est certes pas  une  histoire  ordinaire.  Je  pense  que  les  autres  témoins  ne  feront  pas  de difficultés  pour  vous  rencontrer. Mais je  vous  en  prie,  respectez scrupuleusement notre anonymat. Je vis tranquille, je veux que l'on me laisse tranquille. Si je ne reste pas anonyme, on ne me laissera pas tranquille, c'est impossible. »

J'ai  promis.  La  Banque  Internationale  de  Données  Ufologiques  respectera  sa promesse, mais nous continuerons certaines vérifications sous notre nom. La presse pourra  être  informée,  ainsi  que  toutes  autorités  et  organismes  aptes  à  faire progresser une recherche qui est indispensable, au regard des intérêts bien compris de toute l'humanité. A noter que selon des informations récentes en provenance des Etats-Unis,  un  autre  vaisseau  de  45  m  de  diamètre  aurait  été  aperçu  par  deuxmilitaires,  ces  derniers  jours  (communiqué  par  Franck  Marie).  Nous  donnerons toutes informations utiles au fur et à mesure de nos investigations.

Phénomènes physiques sur le témoin

Ce  13  mai,  les  problèmes  étaient  pratiquement  résorbés  au  niveau  des  yeux, et  la tache brune sur la pommette gauche avait pratiquement disparu.

Après  quelques  jours  d'une  curieuse  symptomatique,  M.  D.,  avec  l'aide  de  sa femme, a percé un très gros furoncle situé au niveau de la hanche, le lundi 20 avril.

Cela a fait une espèce d'excavation d'environ 1 cm. En « manipulant » ce furoncle, ça a fait un drôle de craquement qui les a tous les deux surpris. Au fond du cratère, il y avait un espèce de germe gros comme un grain de riz de belle taille, qui a été expulsé. Le jour même, et depuis lors, M.D. a constaté que les pensées « étrangères »  qui  l'importunaient  régulièrement  avaient  pratiquement  disparu.  Il  a  fait  un certain   rapprochement   entre   les   deux   phénomènes...   mais   pas   de   certitude évidemment.

Seconde vision d'un « gigantesque » phénomène, le matin même de ma seconde visite, le 13 mai vers 0 h 50.

 

Le témoin avait du mal à s'endormir, il faisait très chaud. Comme souvent depuis ce fameux 10 janvier particulièrement, il aime porter son regard au loin... Ce matin là donc, pas encore couché, en regardant vers cette magnifique pleine lune, il voit se fourrer  une gigantesque  flèche dont la lune occupe le centre, en quelque sorte. La surface lunaire apparente ne semble pas affectée par le phénomène. Cette « flèche » devient d'un tracé si parfait qu'on la croirait sortie tout droit « d'une table à dessin ».

Elle  est  très  blanche,  (un  peu  comme  apparaîtrait  une  traînée  de  condensation d'avion, très concentrée). Le dessin en annexe illustre cette vision. A bout de bras, l'ensemble  du  phénomène  mesure...  50  cm  !  Cette  flèche  apparaît  parfaitement parallèle  à  l'horizon.  Au  moment  où  son  tracé  dans  le  ciel  se  dessine  le  plus nettement, un peu à l'écart, à droite, et en dessous, apparaît une espèce d'étoile très brillante, qui, tout à  coup, descend rapidement dans le paysage, « en feuille morte ». (Voir en annexe, le dessin réalisé par le témoin lui-même).

 
Cette  descente  se  termine  par  une  espèce  de  jet  d'étincelles.  Progressivement,  la flèche se résorbe dans l'espace, puis tout redevient « normal ». M.D. ne comprend pas  pourquoi  il  n'a  pas  eu  l'idée  d'appeler  sa  femme  pour  regarder  ce  curieux phénomène. Sa femme avait été mise au courant de cette histoire, bien entendu, dès le matin, lorsque le couple eut terminé sa nuit.

21 mai : une demande urgente de la part du témoin

A  la  demande  du  témoin,  qui  m'a  téléphoné  ce  jeudi  21  mai  au  matin,  celui-ci  a manifesté le désir de me rencontrer si possible le jour même. RDV a été pris pour 14  h  30,  à  son  domicile,  pour  3  h  d'entretien  environ.  Voici  les  éléments  que  j'ai retirés de cet entretien :

1/- Confirmation des circonstances de la rencontre avec le phénomène, le témoin se plaint d'avoir de nouveaux problèmes d'irritation avec ses yeux.

2/- Le témoin se souvient depuis un certain temps de choses qu'il n'a pas pu me dire jusqu'à maintenant :
Pendant  la  période  d'anesthésie  vécue  par  l'ensemble  des  passagers  de  sa  voiture, lui a subi une autre expérience : la notion de temps telle que nous la ressentons tous a changé de sens pour lui, à ce moment là : tout s'est en quelque sorte immobilisé autour de lui, et il a pénétré dans une autre dimension temporelle. Il a été extrait de sa voiture, il ne sait comment, s'est retrouvé allongé comme sur une table, avec à sa gauche,  tournée  vers  lui, l'entité  au «  heaume  ». Celle ci semblait seule. Un mot  a été  prononcé  à  ce  moment,  et  les  lettres,  comme  la  silhouette  du  heaume, demeurent  inscrits  dans  son  esprit. Il s'est  souvenu  de  ce  mot vers  le 20 avril ;  le mot TOBRO.  Le  19  mai,  alors  qu'il  reparlait  de  ce  mot  avec  sa  femme,  celle-ci suggéra que TOBRO était l'anagramme de... ROBOT.

3/-  Il  reste  une  séquelle  de  cette  intrusion  dans  un  espace  temporel  différent  :  la vision  lointaine  du  témoin  a  changé.  Lorsqu'il  regarde  la  voûte  céleste,  il  a l'extraordinaire impression de se trouver beaucoup plus près des astres qu'il voit. La lune lui apparaît avec des détails et une netteté inconnus jusqu'alors. Comme si sa vision lointaine avait changé de nature, en quelque sorte.

4/-  Le  témoin  continue  à  ressentir  des  effets  physiques  de  diverses  natures,  en particulier  des  formes  de  micro-courants  qui traversent  son  corps,  sortent  par  ses paumes  comme  de  micro  faisceaux  d'énergie.  Malgré  l'histoire  du  «  furoncle  », dont l'origine lui apparaît de jour en jour totalement liée à l'expérience dont il a été la  victime,  il  pense  qu'il  est  encore  «  implanté  »  par  autre  chose  et  que  tout  cela n'est pas gratuit. En effet :

5/- Pour lui, s'il y avait d'autres personnes qui l'ont en partie accompagné dans cette expérience, (les occupants de la voiture et ceux des deux autres véhicules), c'est que le  phénomène  avait  jugé  nécessaire  que  ces  personnes  puissent  témoigner  pour crédibiliser  tout ce  que  le témoin  est  chargé  de  transmettre. Donc effectivement, il est de la plus haute importance pour M.D., que ces personnes témoignent aussi. Il cherche  un  moment favorable, car ce sont des personnes très peu disponibles, et il doit les convaincre.

6/- Le phénomène, au travers des nombreux messages transmis, a signalé au témoin qu'il se manifesterait à lui une seconde fois. Et le témoin est certain qu'il s'agit de ce qu'il a vu le 13 mai, (voir le rapport principal), et qu'il assimile complètement, non à une flèche, comme je l'ai écrit, mais à l'aiguille d'une boussole.

7/- Au sujet de « l'astre » qui s'est formé à côté de la « boussole », le 13 mai, il est clair  pour  le  témoin  que  ce  spectacle  était  une  véritable  «  signature  »,  une description  symbolique  du  message  qu'il a  à  transmettre,  (point  n°  8  ci-après).  Là aussi,  si  cette  signature  ne  s'était  pas  manifestée,  le  témoin  est  persuadé  qu'il n'aurait pu parler à personne de ce qu'il avait vu ce matin là, il n'en aurait d'ailleurs pas parlé du tout si les phénomènes précédents ne s'étaient pas déroulés. Ce qu'il a vu ce matin du 13 mai, c'était, il me le répète avec beaucoup de netteté, à la droite
de  «  l'aiguille de  la boussole », un peu en contrebas, cet « astre » qui s'est mis en mouvement, en sautillant comme une feuille morte qui tombe, et qui représentait la terre,  la  terre  déstabilisée  tout  à  coup  par  un  événement  cosmique  considérable.
Cela s'est terminé par une gerbe d'étincelles, et l'astre a disparu. Cela représentait le destin de notre planète, après cette mortelle déstabilisation.

8/-  Voici  le  message  du  témoin,  il  désire  que  ce  message  soit  transmis  le  plus rapidement  à  la  communauté  scientifique  concernée  : tout  particulièrement  les astronomes  qui doivent  mettre  en service  en cette  fin de mois de mai, le très grand télescope qui vient d'être installé au CHILI. (Le VLT...)

« Il faut considérer « la boussole » (dont la lune occupe le centre - voir le dessin en annexe du rapport principal), à la date du 13 mai 1998, à 0 h 50 heure locale. Il faut considérer la voûte céleste à cet instant précis. Il  faut  orienter  l'aiguille  de  la  «  boussole  »  dans  un  plan  rigoureusement perpendiculaire  à  la  direction  «  LE PLESSIS  BOUCHARD  » - «  CENTRE  DE LA LUNE ».

A partir du centre de la lune à cet instant précis, et dans la direction de la flèche, sur  un  plan  horizontal  parallèle  à  l'horizon  local,  prolonger  l'aiguille  jusqu'au point singulier de sa rencontre avec la voûte céleste. Ce point est probablement le lieu où le puissant télescope devrait pouvoir observer le danger qui menace notre planète.

Je  suis  persuadé  que  c'est  vraiment  là  le  message  que  j'ai  la  responsabilité  de devoir  transmettre,  pour  l'avenir  de  l'humanité.  La  seule  chose  que  j'aimerai ardemment,  c'est  que  je  me  trompe.  Mais,  en  l'état  actuel  de  ce  qui  m'arrive, j'estime que c'est mon devoir de m'exprimer. » - (le témoin précise qu'il ne peut totalement   être   certain   si   le   plan   de   «   l'aiguille   »   était   rigoureusement perpendiculaire au plan de visée).
La  rédaction de  ce  message  a  été  réalisée  par  l'enquêteur, à  partir du discours du témoin, qui semble  avoir  des difficultés  à transmettre  lui-même par  écrit  ce  qu'il a le désir de communiquer, ce qui paraît un peu étrange à l'enquêteur. - note de l'enquêteur : le fait que les « bords » de l'aiguille semblaient parallèles, ce  détail  est  peut-être  une  indication  que  le  plan  de  l'aiguille  était  bien perpendiculaire au plan de visée !

Un second témoin parle

27  mai 1998 -  Je  suis  retourné  voir  le  témoin  n°1  de  cette  étrange  et  inquiétante histoire : il a un ami propriétaire récoltant qui fabrique un excellent champagne, un vrai nectar ! Je devais prendre livraison !

Notre   témoin  principal  est  extrêmement   pressé  d'avoir   la  certitude  que  des astronomes vont prendre au sérieux le message qu'il a délivré, parce qu'il pense que la planète court un danger majeur. Il a lui-même pris un certain nombre d'initiatives dans ce sens, et semble avoir convaincu M.Vélasco de le rencontrer à la fin du mois de juin. De plus, il a renoué le contact avec des gradés de haut rang, qu'il a reçus chez  lui  ce  midi même  à  déjeuner, et  ayant  travaillé  avec  lui  dans  un  secteur  des plus  sensibles  qui  soit.  Ces  gradés,  aux  dires  du  témoin,  ont  pris  ses  révélations avec  beaucoup  de  sérieux,  vu  les  antécédents  de  leur  relation  de  travail,  qui  ne souffrait  pas  le  moindre  dilettantisme  ou  la  moindre  fantaisie,  c'est  le  minimum qu'on puisse en dire... Ces personnes déclarèrent à notre témoin qu'elles mettraient en jeu leur carrière, si d'aventure elles faisaient remonter une telle histoire. Elles ne se  sentaient  pas  la  capacité  de  faire  état  de  telles  informations  dans  le  contexte professionnel qui est le leur.

Mon interlocuteur, après quelques légères hésitations, a appelé avec son « sans fil » son ami,... le conducteur de  la Mercédès TD, qui attendait ses amis tranquillement sur le parking, ce matin là, le 10 janvier 1998... Pour moi, il était très clair que ce coup de téléphone n'était pas préparé, M.D. céda
simplement de bonne grâce à ma demande un peu insistante.

Les  deux  amis  eurent  d'abord  une  conversation  de  «  bienvenue  »,  tout  à  fait conventionnelle  mais  très sincère.  Ils  sont  amis, sans  nul doute.  Le  témoin  N°2, à l'autre  bout  du  fil,  comme  on  dit,  n'est  pas  un  plaisantin  non  plus  :  c'est  une personne  qui  a  travaillé  elle  aussi  dans  l'aviation,  avec  des  responsabilités  sur  la sécurité  des  avions,  pendant  34  ans.  Et  il  n'a  vraiment  pas  de  temps  à  perdre  à raconter  des  inepties  :  quelqu'un  de  sa  famille,  très  proche  de  lui,  a  subi  des dommages  terribles  et  irrémédiables,  consécutivement  à  un  accident.  Non,  ce monsieur ne pourra jamais être considéré comme un plaisantin. M.D. a mis le haut- parleur tout de suite, pas de langage codé devant moi, il n'a rien à cacher.

Le  témoin  N°2,  M.E.,  a  une  voix  très  agréable,  une  voix  posée,  calme  et  sereine. On  devine  aussi  une  solide  personnalité.  M.D.  lui  demande  s'il  veut  bien  parler avec  moi  de  leur  expérience  du  10  janvier.  M.E.  accepte  sans  hésitation.  Je  me présente à lui, en tant qu'enquêteur pour « la banque ovni ».

«  Oui,  me  dit-il,  j'étais  bien  sur  ce  fameux  parking,  le  10  janvier.  J'attendais  mes amis.  J'étais  vraiment  arrivé  en  avance.  Il  faisait  nuit  noire,  mais,  comme  vous savez, une nuit n'est jamais complètement « noire ». Ma vitre gauche était baissée.

J'ai  sur  ma  voiture  un  toit  ouvrant,  mais  qui  était  fermé.  Je  pense  que  c'était  aux environs  de  7  h  30,  tout  était  complètement  calme.  Pourtant  j'ai  commencé  par entendre comme un souffle d'air - un bruissement aurait-il déjà dit à son ami - qui a naturellement capté mon attention. J'ai regardé  partout autour de moi et le ciel est devenu au-dessus de moi totalement noir. Mais, sous ce noir, j'ai vu une quantité de petites lumières : vertes, jaunes et rouges. C'était incroyable, un vrai arbre de Noël !

Ma voiture s'est retrouvée complètement éclairée, par des taches de lumière de ces trois couleurs. Ces couleurs ne se mélangeaient pas entre elles. Mais par contre, je n'ai pas remarqué de faisceaux de lumière. » « La chose avançait dans la direction du chemin qui mène au parking, elle avançait lentement, à la vitesse d'une personne qui ne se presse pas. Elle m'a survolé, et lorsque j'ai pu voir l'ensemble de la chose quand elle fut en avant, je constatai qu'elle avait une grande dimension, plus de 30 m, c'est une certitude, et la forme générale m'a paru ronde.

 

Je n'ai rien ressenti de particulier, sinon que je ne comprends pas très bien pourquoi je n'ai pas eu  l'idée de descendre  de voiture  pour regarder. Il me semble peut-être que si j'étais descendu de voiture, je n'aurais pas eu la force de me tenir debout. Je n'ai  rien   ressenti  de   particulier   ensuite,   dans  n'importe  quel  domaine.  C'est maintenant que je commence à avoir des problèmes... avec mes yeux. J'ai des sortes de  brûlures,  d'irritations,  qui  me  gênent  beaucoup.  »  -  (A  ce  moment,  le  haut- parleur  étant  mis,  M.D.  se  montre  extraordinairement  surpris  et  intervient  dans  la conversation pour signaler à son ami tous les ennuis qu'il a eus avec ses yeux et il lui conseille vivement de prendre rendez- vous chez un ophtalmo.).

A  la  demande  expresse  du  témoin,  j'ai  transmis  le  dossier  à  des  personnalités scientifiques,   au   fait   de   ces   problèmes,   pour   permettre   peut-être   d'utiles investigations, selon les dires du témoin.

Franck Marie, sans lequel ce dossier n'aurait certainement jamais été ouvert de cette façon,  est  très  réservé  sur  cette  transmission  :  sur  la  base  de  notre  expérience commune  d'une  entreprise  permanente  de  désinformation  de  la  part  de  l'Etat,  il craint  que  certains  puissent  entreprendre  de  retourner  le  témoin  essentiel de  cette affaire, au stade où en est l'enquête, afin de ridiculiser et de discréditer encore plus l'ensemble de la question des rentrées atmosphériques inexpliquées... Je me suis fié à   ma   conscience   et   je   serai   très   vigilant   sur   toute   entreprise   éventuelle d'exploitation malhonnête de ce document.

Grâce à notre ami Sicaud, j'ai pu avoir facilement les coordonnées d'un astronome armateur,  très  apprécié  dans  le  milieu  astronomique  officiel,  et  spécialisé  dans  la traque des astéroïdes. (Dossier sur ce chercheur publié dans le « Figaro Magazine »).  J'ai  pu  le  joindre  au  téléphone,  et  il  m'a  indiqué  qu'il  étudiera  ce  cas  avec attention. Voilà où en est cette affaire, à la date du 30 mai 1998.

Depuis la rédaction de ce rapport, nous avons eu la grande chance d'intéresser à ce dossier M. Pierre Guérin, sur l'amicale insistance de son ami Joël Mesnard.

Pierre Guérin a pu avoir un entretien téléphonique avec le témoin principal de cette affaire, et nous avons eu ensuite un fructueux échange de vues, fructueux pour moi, modeste enquêteur, très sincèrement !

En effet, je me suis entièrement mis à la disposition du témoin pour relater au plus près son étrange expérience. Mais  Pierre  Guérin  m'a  grandement  aidé  à  attirer  mon  attention  sur  de  nombreux aspects  de  cette  affaire,  qu'il  serait  fastidieux  de  développer  dans  la  présente relation. Tout ce qui est lié à la « rencontre », et les phénomènes annexes, semblent tout à fait crédibles : le témoin a vécu une expérience étrange, traumatisante, et qui
pose  bien des  questions. Et justement, tout ce qu'affirme le  témoin  ; au  niveau de son  message  en  particulier,  doit  être  pris  avec  un  nécessaire  recul,  vu  que  sur  le plan purement scientifique, le « message final » semble barré par sa propre logique, qui  est  mise  en  défaut,  (encore  une  fois,  on ne  peut  pas  développer  ici). De  plus, c'est un fait très banal, dans ce genre de témoignage, que de se trouver face à des témoins dont les certitudes ne peuvent plus être discutées, le niveau de qualification du  «  contradicteur  »  fut-il  le  plus  élevé  qu'on  puisse  espérer  ! Il  est  purement  et simplement renvoyé par le « contacté » à ses « chères études ! ».

Prenons donc les choses avec un esprit très ouvert, en sachant raison garder, autant que faire se peut, en la circonstance !
G.D.

Haravilliers : un cas absolument exceptionnel

 
Ci-dessus :  l'illustration  qui  figure  sur  la  couverture  du  présent  numéro  a  été réalisée  par  «  Monsieur  D.  ».  Elle  montre  le  phénomène  de  la  l'arrêt  et  autour d'elle des « Lumière en gouttes », tombant sur la Mercedes.

Ce  second  article  a  été  rédigé  à  la  suite  de  divers  compléments  d'enquête,  et notamment  d'une  entrevue,  le  6  février  1999,  avec  l'ensemble  des  témoins  (à l'exception d'un seul, qui a été cruellement affecté par l'incident du 10 janvier 1998, au  point  qu'il  n'est  pas  en  état  d'exprimer  ses  éventuels  souvenirs).  Lors  de  cette entrevue  capitale,  Gérard  Deforge  était  accompagné  par  Jacques  Vallée  et  son épouse, ainsi que par « Monsieur D. » dont nous connaissons déjà, pour l'essentiel, le témoignage, exposé dans notre numéro 349 (voir pages précédentes).

Voici  ce  que  Gérard  Deforge  écrit  en  préambule  à  ce  second  rapport  :  « Volontairement,  je  n'ai  pris  aucune  note,  ce  6  février.  Je  me  suis  servi  de  ma mémoire  et  des  indispensables  notes  de  Jacques  Vallée.  Ces  notes,  il  me  les  a faxées, en me faisant confiance pour la continuation du travail entrepris sur ce cas.

Il m'a  proposé un plan, que  j'ai essayé  de suivre le  mieux  possible. Je le remercie pour cette confiance. De plus (mea culpa pour la précédente publication !), M.D. a bien voulu relire tout ce que j'ai rédigé, et y apporter les formulations lui semblant les plus adaptées, compte tenu de ce que les divers témoins ont dit et ressenti. Je le remercie pour ses qualités de rigueur et sa patience. Notons que Mme D. a supporté ma  présence,  de  longues  heures  durant,  dans  sa  maison,  avec  beaucoup  de gentillesse et de compréhension, se rendant parfaitement compte de l'importance de cette expérience exceptionnelle.

Comme  chaque  lecteur  pourra  d'emblée  le  constater,  cette  relation  débute  par  un témoignage demeuré  inédit à ce jour, et très antérieur à  cette journée passée avec tous les autres protagonistes. »

Les terreurs d'une petite fille

Nous  en  étions  donc  restés  au  deuxième  témoignage  enregistré  par  téléphone, concernant  cette  épopée  du  10  janvier  1998.  Nous  reparlerons  du  second  témoin plus loin, parce que nous avons pu le voir et lui parler longuement.

Alors  que  LDLN  n°  349  était  sous presse,  un nouveau  témoignage  vint  se  greffer sur cette histoire, dans des conditions apparemment dues au hasard. En  cette  fin  juin,  je  n'avais  pas  l'esprit  à  penser  à  l'ovni  d'Haravilliers,  lorsque j'entrai dans le bureau de la société chargée de l'entretien du photocopieur de mon école  (Gérard  Deforge  est  directeur  d'école -  NDLR),  pour  négocier  l'achat  d'une nouvelle  machine...  Je  rencontrai  à  cette  occasion  un  agent  commercial  de  la société,  que  je  n'avais  jamais  vu  auparavant  et  qui  est  par  ailleurs  conseiller municipal à Haravilliers. Il habite une maison qui est en plein sur la trajectoire du phénomène, et cela lui a créé quelques soucis...

Pour  l'anecdote,  signalons  que  ce  conseiller  municipal,  M.C.,  fête  son  propre anniversaire  le  10  janvier  vers  7  h  30  du  matin,  soit  l'heure  exacte  à  laquelle  le phénomène  se  manifesta  à  M.D.  et  à  ses  amis  !  Ce  nouveau  témoin  fit  le rapprochement entre les manifestations de terreurs nocturnes de sa fillette âgée de deux  ans et le passage  de l'ovni, à la suite de l'article paru sur une pleine page du journal la Gazette du Val d'Oise, concernant l'ovni d'Haravilliers.

En  effet,  dès  la  nuit du  11  janvier, et  toutes les  nuits  suivantes, pendant  plusieurs mois, cette petite fille fut systématiquement en proie à des terreurs si fortes, que ses parents  furent  obligés  de  rester  à  son  chevet  pour  la  calmer.  Elle  allait  jusqu'à frapper de ses petits poings la cloison de sa chambre. Les parents durent consulter un médecin, qui prescrivit des calmants.

J'en parlai à Franck Marie et à Joël Mesnard, ainsi qu'au témoin principal, M.D., et aussi  à  Pierre  Guérin.  Suite  à  leurs  conseils,  je  recommandai  à  cette  famille d'examiner la fillette « sous toutes les coutures ». Ils le firent, et ne trouvèrent rien d'anormal. Je proposai aussi une sorte de test : une feuille de papier, sur laquelle se trouvaient  quelques  dessins  anodins  à  colorier  (motifs  de  fleurs  stylisés,  formes géométriques  simples),  plus  deux représentations  insolites,  en  rapport  avec  notre sujet.  Les  parents  acceptèrent  de  confier  cette  feuille  à  leur  fille,  afin  qu'elle  la regarde  et la colorie,  éventuellement. Il n'y eut aucune  réaction particulière. Enfin, les parents m'indiquèrent un détail : il concernait un jouet qui lui avait été offert, et avec  lequel  elle  aimait  bien  s'amuser.  C'était  une  sorte  de  petite  mécanique  qui émettait des lumières éclairant jusqu'au plafond de la chambre. Depuis l'apparition de ses terreurs, elle ne veut absolument plus jouer avec cet objet.

De plus, si ce jouet est mis en marche alors qu'il fait noir, la petite fille exprime un malaise évident, assez semblable à ses manifestations de peur.

Approfondissement de l'enquête, en compagnie de Jacques Vallée et de son
épouse

Un  peu  avant  Noël,  je  reçus  un  appel téléphonique  de  Jacques  Vallée.  Il  avait  eu connaissance de l'événement survenu à Haravilliers dans LDLN, et manifestait son désir  de partager avec moi la suite de l'enquête, à l'occasion d'un voyage en région parisienne  prévu  pour  le  début  de  février  1999. Je  parlai de  ce  projet  à  M.D.  qui accepta bien volontiers. Il fit même le nécessaire pour organiser une journée entière afin de satisfaire les besoins d'approfondissement de cette enquête, avec la présence du maximum de témoins.

Le milieu de cette journée fut ponctué par un charmant déjeuner dans un restaurant de Marines, sur la route de Dieppe, facilement accessible à partir du Ruel. C'est ainsi que débuta notre journée du samedi 6 février 1999.

M.D. nous conduisit ensuite  sur  l'itinéraire  qu'il  avait  emprunté  le  matin  du  10  janvier  de  l'année précédente, comme il a l'habitude de le faire chaque fois qu'il se rend à un rendez-vous  de  chasse.  
Nous  empruntâmes  la  sente  Saint-Denis,  qui  traverse  le  Ruel,  et nous  nous  arrêtâmes  une  première  fois  après  un  virage  où  les  témoins  avaient aperçu l'objet. M.D. confirma tout ce  qu'il nous avait déjà expliqué. A ce moment- là, nous étions cinq : M. et Mme D., Jacques Vallée et son épouse, dans la voiture de M.D. ; je suivais dans ma voiture.

Nous  allons  d'abord  évoquer  les  observations  visuelles,  et  autres  perceptions  de M.D. et des autres témoins.

M.D. :
-Vision, de très près, presque « à bout touchant », d'une partie de forme octogonale, sous l'énorme masse de 45 m environ de diamètre total. Cette partie comportait huit trous sur la périphérie, qu'il aura l'occasion de voir de très près, dans les secondes suivantes...  Il  constatera  que  ces  trous  de  1,5  m  de  diamètre  présentent  sur  leur périphérie des traces d'échauffement intense. L'ensemble de la tourelle octogonale a un diamètre de 15 m environ. Au centre se trouve une trappe de 6 m de diamètre, doucement  éclairée  d'une  lumière  gris-blanc  qui  irradie  un  peu  la  plate-forme inférieure. S'approchant  avec  sa voiture  de l'énorme  masse immobile, « maintenue au  parking  »,  il  aura  juste  le  temps  d'apercevoir  une  sorte  de  pinceau  lumineux sortant  de  cette  trappe  et  se  dirigeant  vers  sa  voiture,  avant  de  sombrer  «  dans l’autre monde ».
-  Les  panneaux  supérieurs,  très  éclairés,  mesurent  environ  5  m  x  2  m.  Ils  sont immenses. Il y avait probablement sept panneaux, plutôt que six.
- M.D. persiste à affirmer que sur 1,2 km, ce n'est pas lui qui a conduit sa voiture.
- Il se souvient de l'intérieur de l'engin.
- Salle  au  plafond  bombé  et  éclairé  uniformément,  dans  un  ton  blanc-beige.  Il ne voyait que le plafond.
- Il était allongé sur une table.
- A sa gauche, le personnage au « masque ».
- Son « phonétique » au travers des espèces de « dents » déjà décrites.
- Présence cachée d'autres entités : il les ressentait.
- Il s'est retrouvé dans sa voiture.
- Il n'a aucun souvenir d'un examen physique qu'il pourrait avoir subi.
- Il se souvient d'une odeur fétide, putride, de décomposition, qu'il appelle « l'odeur OVNI ».

 
Pour  le  reste des descriptions, lors  de l'approche du phénomène, confirmation des informations données dans le premier article.

En  fin  d'itinéraire,  nous  arrivons  au  parking  où  se  tenait  la  Mercedes  pilotée  par M.K.  (en  compagnie de  qui nous  allions  nous  trouver  l'après-midi, chez M.D.).  
La voiture  de  M.D.  était  suivie  par  un  autre  véhicule,  rappelons-le,  véhicule  conduit par  M.J.M.,  que  nous  eûmes  au  téléphone  l'après-midi.  Rappelons  que  dans  la voiture de  M.D. se trouvaient deux  autres  témoins: M.J.C. (présent  lui aussi chez M.D.  tout  l'après-midi  de  ce  6  février  99),  et  M.X.  Signalons  tout  de  suite  que M.X.,  avant  le  10  janvier  1998  avait  d'assez  gros  soucis  de  santé.  Depuis  cet événement, et sans que M.D. puisse établir une corrélation précise, M.X. est tombé vraiment  très  malade,  au  point  que  son  témoignage  ne  peut  être  recueilli.  Nous arrivâmes donc au parking où avait stationné la Mercedes.

 

Ci-dessus :  cette  photo  montre  le  parking  où  l¶un  des  témoins,  à  bord  de  la Mercedes, attendait l'arrivée de ses amis. Elle a été réalisée, au milieu de l'hiver, par Gérard Déforge, et montre les lieux tels qu'ils étaient treize mois plus tôt, avec les arbres dénudés.

En face, il y a un bâtiment qui est le rendez-vous des chasseurs. Des amis de M.D. nous  attendaient  dans  ce  bâtiment.  En  particulier,  nous  notâmes  la  présence  d'un témoin inattendu, même pour M.D. : il ne savait pas que le garde-chasse ici présent avait lui aussi, ce matin-là, « vu des choses ».

Vers 7 h du matin, il entendit ce qu'il considéra comme « un énorme quadriréacteur », un 747 probablement. Il n'avait jamais vu un 747 voler aussi bas. Puis, quelques minutes après, il vit un autre objet, qui n'était pas un avion. Cela lui a semblé rond et fortement éclairé de trois couleurs. C'était grand aussi, et ça paraissait être juste au-dessus  des  arbres,  à  une  trentaine  de  mètres  du  sol...  C'est  tout  ce  dont  se souvient le garde-chasse.

Chez M.D., nous rencontrons M.K., le conducteur de la Mercedes. Il a autrefois été contrôleur qualité dans l'industrie aéronautique, chez Marcel Dassault. Ce monsieur n'avait pas pris  connaissance du rapport paru dans LDLN 349, et n'avait vu aucun des dessins exécutés avec un grand talent par le témoin principal.

Arrivé  à  7  h  15,  le  10  janvier  1998,  il  n'a  pas  vu  d'avion.  Voici  ce  qu'il  a  vu  et entendu :
- Il a entendu un « bruissement d'air ».
- Il  a  vu  des  «  gouttes  de  lumière  »  (vertes,  rouges,  jaunes)  qui  tombaient  en faisceaux  parallèles  sur  sa  voiture  et  sur  lui,  au  travers  de  son  toit  ouvrant transparent. Cela tombait tout autour de lui, sur le capot de sa voiture (peinture gris argenté). Sur le capot, cela faisait des taches de lumière semblables en coloris à ce qu'il  voyait  tomber.  Cela  formait  comme  des  taches  de  lumière  aux  bords  nets, grosses comme des pommes, aux formes irrégulières.

A ce moment de la description, j'ai demandé à M.D. de montrer le dessin qu'il avait refait  à  la  suite  des  descriptions  que  lui  avait  précisées  son  ami.  Dans  LDLN,  le dessin  décrit  des  faisceaux  convergents.  M.K.  a  dit  nettement  que  ce  dessin correspond bien à ce qu'il a vu.
M.K. ajoute  que  sur  la  face  inférieure  de l'ovni, c'était comme les guirlandes d'un arbre  de  Noël.  Il  n'est  pas  sorti  de  sa  voiture.  Il  a  vu  plonger  l'objet,  de  forme circulaire et d'au moins quarante mètres de diamètre. Il lui a semblé voir descendre « comme un rideau noir », et il s'est dit : « Mais il va s'écraser ! »... puis il n'y a plus pensé...

Alors qu'il se concentre sur ses souvenirs, M.K. se surprend à nous dire cette chose vraiment extraordinaire : il ne se rappelle pas avoir vu arriver la voiture de son ami M.D.  : la  voiture  n'était  pas  sur  le  parking, et  d'un seul coup, elle  lui est  apparue, comme si elle s'était matérialisée devant lui.
Dans  la  voiture  de  M.D.  se  trouvaient  également,  rappelons-le,  MM.X  et  J.-C.J., patron d'une menuiserie employant treize personnes.

M.J.-C.J.  se  souvient  bien  d'avoir  vu, comme  son  ami, les  panneaux  lumineux  sur l'objet alors immobile. Il n'a pas vu la « tuyère ». Ebloui par les lumières, il n'a pas distingué  la  forme  de  la  masse.  Les  lumières  lui  parurent  «  à  facettes  »,  non clignotantes,  « comme derrière  un  verre  dépoli ». Ces lumières  n'éclairaient pas  le paysage. La puissance lumineuse lui sembla à cet instant être au minimum.

Un  autre  ami suivait  la  voiture  de  M.D.: c'est M.J.M., qui avait un chien dans son véhicule. Nous avons pu nous entretenir par téléphone, l'après-midi de ce 6 février, avec ce monsieur, qui n'avait pu se libérer pour nous rejoindre. Il se trouvait alors dans  sa  voiture,  qu'il  arrêta  pour  pouvoir  parler,  d'abord  à  M.D.,  puis  à  Jacques Vallée, puis à moi-même. L'amplificateur était branché.

M.J.M. est un ancien directeur dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, spécialiste  de  la  construction  des  tunnels.  Il  a  noté  que  son  chien  ne  manifestait aucune   réaction.   Lui,   a   vu   les   mêmes   lumières   aux   trois   couleurs,   qui s'approchaient.  Avion  furtif  ?  Forme  oblongue  peut-être.  Environ  au  niveau  du panneau  du  Ruel  (là  où  M.D.  a  perdu  connaissance),  M.J.M.  perd  de  vue  le phénomène,  qu'il  assimile  à  un  gros  nuage  noir.  Celui-ci  semble  croiser  son véhicule,  en  diagonale.  Il  se  souvient  d'avoir  prononcé  la  phrase  suivante,  en arrivant au parking : « J'ai même ouvert mon toit ouvrant, pour mieux voir ». Il ne peut se souvenir de ce qui s'est passé ensuite, jusqu'au parking... Voilà où nous en sommes à ce jour, pour ce qui est des perceptions sensorielles. M.D. nous parle ensuite de sa deuxième expérience (vision de la « boussole » ; voir LDLN 349). Le dessin ne lui semble plus exact. Il faut considérablement minorer la grosseur apparente de la lune par rapport à l'axe avec sa pointe de flèche.

 
 
M.D.  a  produit  un  nouveau  dessin,  qui  lui  semble  vraiment  conforme  à  ce  qu'il  a vu.  Notons  que  le  précédent  dessin,  paru  dans  LDLN,  était  un  croquis  de l'enquêteur, d'après ses notes rapides, et que la correction directement effectuée par le témoin est donc tout-à-fait crédible. Il confirme aussi la vision de l'étoile avec la descente en feuille morte, puis l'explosion finale, tout cela vu de son balcon, le 13 mai 1998, vers 0 h 50, heure locale, c'est-à-dire le 12 mai, à 22 h 50 TU.
 

La montre de M.D

Dans le  précédent rapport, je n'avais  pas  rapporté l'histoire de la montre à aiguille de M.D., et on va comprendre pourquoi :
M.D.  portait  cette  montre  à  quartz  le  10  janvier1998.  Elle  a  toujours  eu  un mouvement impeccable. Après le 10 janvier, elle s'est arrêtée. M.D. l'a portée chez un horloger. Le diagnostic a été que le mécanisme de la montre était dans un tel état qu'elle était irréparable.

J'ai demandé à un ami horloger  de Pontoise, s'il voulait bien regarder cette montre de plus près. Il m'a déclaré que les aiguilles avaient sauté de leur axe, et que la pile bouton  était  complètement  vide,  comme  cela  arrive  rarement  à  ce  point.  Mais  en replaçant  les  aiguilles  et  en  mettant  une  pile  neuve,  la  montre  s'est  mise  à fonctionner.  J'ai  redonné  la  montre  à  M.D.  Il  n'y  avait  donc  plus  de  problème,  et rien n'indiquait que cette histoire pouvait avoir un lien avec l'affaire du 10 janvier.

Sauf  que  depuis  la  réparation,  la  montre  fonctionne,  certes,  mais  ne  donne  plus jamais l'heure exacte : elle est toujours en retard.

Les effets physiologiques

1°) M.D. :
-  yeux  collés  le  matin  :  brûlés.  Soins  :  antibiotique  et  cortisone  (prescription médicale).
- fourmillements dans les mains, dès le lendemain.
- sensations de faisceaux d'énergie jaillissant de ses paumes (plus tardivement).
- tache sur la pommette (cf. LDLN 349).
-  pigmentation  orangée  sur  le  corps,  pendant  quelques  mois,  comme  s'il  avait  été longuement exposé au soleil.
- furoncle à la hanche, sorti le 21 avril. Dans le trou rond du furoncle, pas de pus, mais extraction d'une espèce de gélule blanche, de 12 mm sur 4 mm, de consistance gélatineuse.

2°) M.K. :
- Les yeux lui ont brûlé pendant quelques semaines (il portait des lunettes).

3°) M.J.-C.J. :
- Il a eu des démangeaisons pendant un mois, sur tout le corps, sans manifestations
cutanées identifiables. Pas d’autre manifestation.

Impressions et interprétations du témoin principal

1°) impressions éprouvées dans les jours et les semaines qui ont suivi :

- dans la pièce éclairée de « l'engin », impression que les autres entités ne voulaient pas se faire voir.
- rigueur, dureté, rigidité, honneur, intégrité, sécheresse.
- pas « bons », mais pas « méchants » non plus : en mission. Chevaliers de l'Espace, gendarmes de l'Espace, militaires en mission.
- petit personnage au casque, mesurant environ 1,20 m.
- ambiance à la limite de l'inhumain.
- impression désagréable de la fameuse « bouche » du casque.
- « ils m'ont marqué dans ma tête » (gravé, imprégné).
- il y aura autre chose : apocalypse, catastrophe.
- deux vies en une ; vie parallèle.
- vu de loin, sensation de vitesse, d'avoir subi une accélération inouïe, en quelques secondes.
- « ils m'ont fait faire le tour de la lune ».
- « je pense avoir peut-être subi un test d'accélération, et j'ai encore dans l'oreille le bruit du ronronnement lié à cette expérience ».
- le mot prononcé par l'entité au masque avec des « sons phonétiques » ; non pas «Tobro », mais plutôt « t-o-b-o ». (Voir rubrique suivante)
- M.D. s'est retrouvé dans sa voiture, sans savoir comment et 1,2 km plus loin, à l'entrée du parking. Il insiste sur ce point : sans qu'il ait conduit sa voiture
durant tout ce trajet.

 
Ce  dessin  est  l'oeuvre  de  M.D.,  et  les  autres  dessins  illustrant  cet  article  ont  été réalisés d'après des croquis effectués par lui.
2°)  interprétations  du  témoin  principal,  d'après  ce  qu'il  considère  comme  des messages reçus télépathiquement :

Ces  sensations  très  cérébrales  surviennent  surtout  le  matin,  et  perdurent toute  la journée. Le sommeil est normal.

- sensation  très  forte,  depuis  toujours,  d'être  différent,  qu'il  arriverait  dans  sa  vie quelque chose de hors norme. Il signale à ce sujet qu'il présente une anomalie de sa formule  sanguine  (nous  croyons  savoir  qu'une  française  ayant  été  victime  d'une rencontre très rapprochée, dans le Sud-Est de la France, présente une anomalie du même genre. (NDLR)), sur laquelle nous avons eu des précisions.
- Jacques Vallée nous donne une précision sur les particules appelées « tachyons » (voir  LDLN 349)  : ce  nom désigne une  particule  hypothétique  qui se déplacerait à une vitesse supérieure à celle de la lumière.
- énergie vitale dans « l'éther », essentielle.
- tout fonctionne sur « le principe positif-négatif ».
- le robot au casque aurait fait une allusion au ruban de Moebius.
- il aurait parlé d' « inversion de polarité » (?).
- « j'étais dans un monde qui n'était pas le mien ».
M.D. insiste fortement sur cette phrase, qu'il a prononcée dès le lendemain.
- « les Petits Gris sont des charognards, et si ça ne va pas, on viendra les taper ».
- « nous, les corps, on n'en a rien à faire ».
- « on est des placentas secondaires ».
- ce sont de grands voyageurs de l'Espace.
- signe d'élévation de la conscience humaine ? (Il faut se souvenir que cet article a été rédigé à partir de notes manuscrites prises lors de la rencontre avec les témoins. (NDLR))
- (pour  cet  aspect des  révélations, il faut se reporter à  la deuxième expérience de M.D. et à la signification qui lui en a été donnée, dans des  circonstances que nous allons évoquer.)
- « lorsque la gélule est sortie, l'étau s'est un peu desserré dans ma tête. Mais il reste un implant quelque part. Le lien n'est pas totalement coupé ».
- impression d'inversion : vision d'un futur ouvert ; le passé est moins important.
- ils ont la faculté de « punir » les gens par la pensée.
- « Tobo »...

En compulsant par  hasard  la revue Ciel et Espace du mois de juillet 1998 (n°338, p.79), M.D a eu une énorme surprise : il a trouvé Tau Boo. C'est une planète ! Une planète extrasolaire, récemment identifiée dans la constellation du Bouvier, et dont le classement, selon les astronomes, montre qu'elle est très susceptible d'abriter des formes de vie.

Mais  il y a, pour  M.D., une  autre  possibilité pour  interpréter «  Tobo » : avec son fils, très féru d'informatique, ils ont fait tourner un logiciel d'astronomie en rentrant toutes les données de l'observation du 12 mai (en temps universel). J'ai pu voir les brouillons de ces relevés, effectués avec une précision égale à une minute d'arc. Le logiciel   fait   apparaître   que   la   «   flèche   »   transperce   la   voûte   céleste approximativement   au   centre   géométrique   des   trois   étoiles   suivantes   de   la constellation du Cygne : Dzetta, Epsilon et Tau.

Alors,  le  robot  au  casque,  qui semblait avoir  pour  consigne de ne  rien révéler  du tout  (vu  son  attitude  caractéristique  quand  il  s'est  légèrement  penché  vers  M.D., alors  que  celui-ci  était  allongé  sur  une  table),  aurait-il  voulu  simplement  signaler que Tau et son environnement... sont beaux, une sorte de paradis ?

Or  M.D., au demeurant  très peu marqué par toute pensée religieuse, émet dans ce cas une hypothèse : si l'on redresse la Constellation du Cygne - comme le faisaient les  Anciens,  précise-t-il -  on  obtient  une  image  frappante  (sic)  de  la  crucifixion avec  en  plus  la  tête  du  Christ  penchée  à  gauche,  comme  il  est  signalé  dans  les Ecritures. Ce qui surprend un peu M.D., dans cette hypothèse, c'est que le parking du rendez-vous (un autre symbole ?) est jouxté par une petite chapelle, qu'il n'avait jamais remarquée, alors qu'il fréquente cet endroit depuis très longtemps.

En  ce  qui  concerne  la  première  hypothèse,  M.D.  fait  remarquer  que  le  logiciel indique qu'après le 10 janvier 1998, la date du 12 ou 13 mai marque le premier jour possible pour  avoir la lune comme point de repère, qui puisse permettre d'indiquer la direction de la constellation du Cygne, dans les heures où il lui était possible de procéder à cette observation. C'est le logiciel qui le confirme, indique-t-il.

Il  nous  faut  aussi  revenir  sur  le  phénomène  qui  a  suivi,  à  l'instant  même,  la disparition  de  la  fameuse  flèche  :  la  descente  «  en  feuille  morte  »  d'un  objet lumineux dont la course s'est terminée par une espèce d'éclatement en feu d'artifice silencieux.  M.D.  a  montré  le  dessin  de  ce  qu'il  a  vu  à  un  ingénieur  canadien, spécialisé en astrophysique, qui se trouvait en visite à l'occasion des Trois Jours de l'Espace,  à  la Villette, l'été dernier.  Sans  aucune  hésitation, cet ingénieur  a déclaré que cette  représentation était  un symbole  qui  lui  était  très  familier  :  il s'agit  de  la représentation  du  Karma  indien,  dans  lequel  on  identifie  sept  degrés  représentant les différents états de la conscience humaine.

Une proposition de conclusion

Ce qui est original, dans l'ensemble de ce récit, c'est qu'il n'a été fait appel à aucune forme d'hypnose pour faire « remonter » tout ce qui a été perçu. Tout a été relaté en pleine conscience, en pleine lucidité. J'ai trouvé M.D. beaucoup plus serein que lors de nos premiers entretiens. Jacques Vallée, qui est resté en notre compagnie durant toute la journée, a aussi ressenti la sincérité de tous ces témoignages, leur évidente sincérité.

Un haut responsable français, spécialiste de l'expertise des phénomènes de rentrées atmosphériques,  a  pu  s'entretenir  avec  M.D.  de  son  expérience.  En  conclusion  de leur  entretien,  il  aurait  simplement  dit  :  «  Si  vous  voulez  vivre  tranquille,  n'en parlez pas ».

Mais il n'est guère possible, pour M.D., de ne pas en parler. Ce serait une épreuve encore plus difficile à supporter. Nous en sommes tous persuadés.

Ultimes précisions

Suite  à  diverses  questions  posées  notamment  par  Pierre  Guérin  au  début  du printemps,  Gérard  Deforge  nous  apporte  encore  quelques  indications  sur  cette affaire :

- pour le témoin dans la Mercedes, l'apparition de la seconde voiture s'est déroulée dans les mêmes conditions que pour celle de M.D. : il ne l'a pas vue arriver, il ne l'a pas  vue  rouler.  Subitement,  elle  était  là,  son  conducteur  descendait  et  s'avançait pour dire bonjour.

- M.D. pense maintenant que son « missing time » a dû durer plus longtemps  qu'il ne l'a tout d'abord indiqué : plus probablement 6 à 8 minutes.
- quand, à Saint-Ouen-l'Aumône,  M.D. a  voulu  rencontrer  Franck Fontaine, il s'est adressé à un homme, dans la rue, qui s'est avéré être... le père de Franck, et qui lui a notamment conseillé de « laisser faire le temps ».
- M.D. n'a jamais subi d'opération chirurgicale importante, et n'a aucun souvenir de cauchemars   particulièrement   remarquables.   Il   a   seulement    été   opéré   de l'appendicite, vers l'âge de 17 ans, à l'Hôpital Foch, à Suresnes.
- l’aspect « militaire » du vaisseau et de ses occupants, l'attitude de ces derniers (du moins, ce que nous en connaissons), l'impression de puissance et de rigueur qui se dégageait de tout cela, ne sont pas sans rappeler des valeurs auxquelles M.D. a lui- même toujours été personnellement attaché.

 
Ci-dessus : cette illustration a été réalisée par Monsieur D. Elle porte l'indication : « juste avant le spot lumineux se dirigeant vers la voiture en mouvement, l'ovni est immobile, au parking ».

Une enquête de Gérard Déforge - Lumières dans la Nuit - N° 349 - Janvier/février 1998
Source Internet : home.nordnet.fr

 

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