​​Proviendrions-nous de la planète Mars ?

 
Dans un récent article paru dans le Huffington Post, un astronome du SETI, Seth Shostak, a suggéré la possibilité que toute forme de vie sur Terre ait pu découler de Mars.
 
« Il est possible, il y a des milliards d’années, que de petits morceaux biologiques ait quitté la planète rouge et infecté notre planète. Si cela s’avère vrai, on peut affirmer que nos racines les plus profondes ne proviennent pas des anciens océans terrestres, mais plutôt de mers disparues de Mars », explique Shostak.
 
L’idée que la vie sur terre puisse avoir jailli de micro-organismes, venant d’ailleurs est appelée « panspermie ». Shostak souligne que ce concept lui-même est très vieux.
 
Une hypothèse explique que les microorganismes peuvent traverser et naviguer à travers l’espace, étant poussé le long par les rayons cosmiques.
 
 
Shostak dit que cette idée est peu probable et souligne le fait que l’espace n’est pas un endroit habitable.
 
Il estime que les microbes étrangers sont plus aptes à voyager grâce par exemple à une roche.
 
« Après tout, » a-t-il fait remarqué, « Les rayons cosmiques, les températures extrêmes, et la dessiccation prolongée seront trop d’obstacles. Alors que si les bactéries se trouvent dans des roches, cela faciliterait leur voyage vers la terre ».
 
Cette théorie est appelée Lithopanspermia qui désigne, selon l’encyclopédie Wikipédia, une théorie scientifique qui propose que la vie sur la Terre provient de collisions accidentelles entre celle-ci et des corps extraterrestres rocheux naturels, tels que des comètes ou des météorites. La panspermie (sur l’apparition de la vie sur Terre) et la pathospermie (apparition de maladies nouvelles sur Terre) sont des théories connexes à la lithopanspermie.
 
A quoi Mars pouvait ressemblait ? (Crédit: Ittiz / Wikimedia Commons)
 
 
Selon Shostak, les scientifiques pensent que des milliards de roches ont navigué entre Mars et la Terre au début de la création du système solaire. Il explique que certaines d’entre elles pourraient avoir seulement pris un an pour arriver jusqu’ici, alors que la plupart auraient pris beaucoup plus de temps. Une roche peut se promener dans le système solaire pendant un bon moment avant d’arriver sur terre par exemple.
 
Il ajoute qu’il est possible que certains micro-organismes puissent être plus robustes et ainsi survivre au voyage.
 
Le Biochimiste Steven Benner du « Florida’s Westheimer Institute for Science and Technology » a écrit un article en 2013, soutenant l’idée que la vie sur terre puisse provenir de Mars. Il explique avoir trouvé des preuves que Mars posséde un environnement adéquat pour soutenir la vie dans un passé lointain.
 
 
 
Une équipe d’exobiologistes apporte une preuve de vie extraterrestre ?
 
Le Professeur Wainwright avait envoyé l’an dernier des ballons dans la stratosphère à 27 km au-dessus de l’atmosphère de la Terre pour recueillir les particules de l’espace, durant la pluie des météores des Perséides.

Une fois dans la stratosphère, les diapositives stériles ont été exposées afin de capturer les petits organismes biologiques dont les scientifiques déclarent aujourd’hui qu’elle pourrait venir que de l’espace.

L’année dernière, l’équipe de Wainwright a présenté certaines de ses conclusions lors d’une conférence sur l’exobiologie à San Diego.

Son collègue, le professeur Chandra Wickramasinghe de l’Université de Sheffield, a dit au Daily Mail, « Des entités biologiques de cette nature n’ont pas pu provenir de notre stratosphère ».

 
Rappelons, à propos de la prétendue découverte du plancton sur la Station spatiale internationale (ISS), que l’équipe du professeur Milton Wainwright avait affrimé être favorable à leur théorie, et que leurs recherches continuent de produire plus de preuves en faveur de l’existence de la vie dans l’espace. En savoir plus…
 
D’autre part, Wickramasinghe qui est l’un des co-développeurs de la théorie de la panspermie défend l’idée selon laquelle la vie abonde dans tout l’univers et se transmet d’une planète à l’autre par des météores, comètes et astéroïdes. Wainwright est d’accord, et affirme : « La preuve pointe vers les théories que les organismes vivants complexes tombent du ciel vers la terre. »
Traces de vie détruites sur Mars ?

Plus tôt cette année, l’exobiologue Richard Hoover, ayant travaillé plus de 46 ans avec la NASA, a déclaré au public être certains de l’abondance de preuves de vie extraterrestre.

 
Hoover a très récemment discuté de ses recherches lors d’une conférence donnée au Congrès International d’Ufologie 2014, en Arizona, en février 2014.
 
Lors de l’événement, Hoover s’est publiquement entretenu avec le journaliste Lee Spiegel du Huffington Post . Ce dernier lui a demandé de livrer des arguments concernant la thèse que la vie ne se limitait pas à notre planète.
Hoover a répondu : « Je suis absolument convaincu que la vie n’est pas limitée à la planète Terre, parce que j’ai découvert des restes de formes de vie extraterrestre. »
 
Spiegel a souligné que les conclusions de Hoover avaient été accueillies avec scepticisme par la critique.
 
Hoover a expliqué :
 
« Le Rover Opportunity en 2004 a capturé une image d’une structure fascinante sur Mars qui présente des caractéristiques structurelles et compatibles avec les organismes présents sur la Terre appelés crinoïdes. . . Les crinoïdes sont des échinodermes, comme les étoiles de mer par exemple…
La photo prise sur Mars présente des caractéristiques qui sont compatibles avec ce que nous savons des crinoïdes. . . Vous aviez hypothétiquement un possible fossile issu d’un organisme présent dans une roche sur Mars, et trois heures et demie après que la photo ait été prise, ce rocher avait été détruit par l’outil d’abrasion. »

 
Hoover affirme qu’il a demandé à La Nasa et plus précisément à l’astrobiologiste David McKay d’expliquer pourquoi une telle structure d’importance avait été détruite.
McKay lui a répondu que cela avait été réalisé pour les besoins de l’exploration afin de rechercher du carbone.
 
Néanmoins Hoover a un problème avec cette réponse et explique : « Eh bien, le problème est que quelqu’un qui fait beaucoup dans le domaine de la paléontologie sait que vous n’avez pas besoin de  chercher du carbone pour découvrir des fossiles. »

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