Publié le 07/05/2016| Daniel ROBIN
Un article signé Daniel Robin
.1) La conférence de Monsieur Passot à l’IHEDN de Lyon.
.2) Une situation paradoxale.
.3) Une étrange absence de communication.
.4) Le double jeux des agences spatiales.
.5) Le récit de notre témoin.
.6) Sources.
Pourquoi chercher sur Mars les preuves qu’une vie extraterrestre est possible ailleurs que sur Terre, alors que cette vie se manifeste déjà sous nos yeux de façon ostensible sous la forme de vaisseaux spatiaux aux dimensions impressionnantes conçus et pilotés par une intelligence qui visiblement nous surpasse ?
Après avoir mis en évidence ce paradoxe, je ne peux m’empêcher de poser cette question qui en découle logiquement : existent-ils de graves problèmes de communication entre les humains ?
Légitime interrogation qui est aussi une sorte de constat. Par ailleurs, je ne puis chasser de mon esprit l’idée qu’il suffirait à la NASA d’envoyer des experts qui étudieraient - sans a priori - la vague du 5 novembre 1990 (ainsi que d’autres vagues d’ovnis par la même occasion), pour avoir enfin la réponse tant convoitée, celle de savoir si oui ou non la vie existe ailleurs que sur Terre. C’est une solution qui me paraît simple et peu coûteuse en comparaison des budgets énormes engloutis par l’agence spatiale américaine dans de nombreuses missions vers la planète rouge.
Mais aussitôt, deux autres questions s’imposent :
Bien que ces questions puissent paraître naïves, elles me semblent malgré tout découler du bon sens le plus élémentaire.
Pour la petite histoire, relevons que le rôle de la NASA dans toute cette affaire ce serait exclusivement borné à confirmer la trajectoire de rentrée atmosphérique du 3ème étage d’une fusée soviétique Proton, lancée le mercredi 3 octobre 1990 et immatriculée 20295/1990. Les services d’orbitographie du CNES s’empressèrent de confirmer les informations transmises par la NASA concernant la trajectoire de ce débris de fusée qui aurait traversé la France du golfe de Gascogne à l’Alsace et aurait de surcroît abusé des centaines de témoins. Cette information sera fournie aux agences de presse le vendredi 9 novembre 1990 et elle deviendra désormais la version officielle.
Dans le cas qui nous occupe, comment se fait-il que les responsables du GEIPAN, structure qui dépend directement du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales, une sorte de NASA française en quelque sorte), n’ont pas eu le réflexe de communiquer les informations qui leur parvenaient des témoins des apparitions du 5 novembre 1990 à leurs collègues américains ? Entre partenaires partageant de nombreux projets spatiaux, une prise de contact de ce genre ne me paraît pas du tout déplacée. Tout le monde sait en effet que les français et les américains travaillent de concert depuis des dizaines d’années sur des projets spatiaux de grande envergure comme la Station Spatiale Internationale par exemple et le télescope spatial Hubble. Le CNES travaille aussi en partenariat avec la NASA sur presque toutes les missions vers Mars. Il a entre autre équipé le rover Curiosity d’un instrument d’analyse des roches de Mars (ChemCam), et l’agence spatiale américaine a renouvelé sa confiance au CNES pour le successeur de Curiosity.
Ce ne sont-là que quelques exemples, parmi une multitude d’autres, de complicité étroite si je puis dire entre NASA et CNES. Notons aussi que le CNES est placé sous la tutelle conjointe des ministères de la Recherche et de la Défense et que lors de cette soirée l’espace aérien français a été violé sans que nos forces aériennes aient pu réagir pour empêcher cette intrusion massive.
On ne me fera pas croire qu’un phénomène d’une telle ampleur, totalement imprévisible, qui pouvait être potentiellement dangereux pour l’espèce humaine, aux conséquences incalculables, n’ait pas suscité une curiosité et un intérêt extrêmes, non seulement de la part des scientifiques du CNES, mais aussi de ceux de la NASA. Curiosité et intérêt ensuite partagés par les deux parties qui ne manquèrent pas, je suppose, d’échanger de nombreux commentaires sur ce qui s’était passé ce soir-là. Rétrospectivement, je n’arrive pas à croire que chacun (NASA et CNES) soit resté dans son coin sans rien dire. C’est pour moi une aberration pure et simple, sauf si ce qui a été dit au public par les médias dans les jours qui ont suivi les faits (voir le journal télévisé présenté par PPDA à l’époque) n’était pas le reflet exact de la réalité.
4) Le double jeux des agences spatiales.
C’est une hypothèse qui peut paraître audacieuse, mais qui devient plausible si l’on considère l’ampleur, et même la gravité, des faits survenus dans la soirée du 5/11/90. Comme le dit si bien l’ancien pilote de ligne à Air France, Jean Gabriel Greslé déjà cité : « s’il y a un sujet sur lequel les américains n’ont jamais fait l’impasse, c’est bien celui des ovnis ». Et il sait de quoi il parle, puisqu’il était présent en 1952 aux Etats-Unis pendant la vague d’ovnis qui a traumatisé le pays alors qu’il était élève-pilote de chasse au Cadet Club de l’USAF. Au moment des faits, Jean-Gabrie Greslé entendit la radio annoncer que les émissions étaient arrêtées sur tout le territoire des Etats-Unis car des échos radars non-identifiés avaient été détectés au-dessus de la Maison Blanche et du Pentagone. C’est ce que l’on appelé plus tard le Carrousel de Washington qui a eu lieu pendant les nuits des 19 et 26 juillet 1952. A cette époque, les Etats-Unis font face à une série d’observations d’ovnis sans précédent depuis avril 1952. Le pic d’observations a lieu en juillet.
Si je poursuis mon raisonnement aussi loin que je peux j’en ai même des frissons dans le dos tellement tout cela est lourd de conséquences.
Et pourtant, mes conclusions ne font pas appel à un mystérieux informateur dissimulé dans l’ombre sous un pseudonyme. Elles découlent d’une simple démonstration logique qui repose sur le bon sens et des faits vérifiables par tous.
Le premier constat auquel je parviens est que ces grandes agences spatiales ne souhaitent aucunement communiquer de façon claire et objective sur le sujet ovni tellement il est dérangeant et lourd d’implications qui dépassent nos façons habituelles de voir le monde.
Troisième constat : ces agences spatiales auraient deux visages et pratiqueraient en réalité deux types d’activités parfaitement compartimentées.
Mais je m’arrête-là, car la quatrième constatation va bien au-delà de ce qu’un lecteur moyen normal (et cela n’a rien de péjoratif pour moi), c’est-à-dire un lecteur qui est persuadé que les médias officiels disent forcément la vérité, serait capable de supporter.
Certains de ces lecteurs pourraient d’ailleurs penser que j’ai été infecté par le « virus » de la théorie du complot et que tout cela ne sont que des balivernes. Et pourtant, si ce lecteur voulait bien faire l’effort de réfléchir un peu, en ne se basant d’ailleurs que sur la logique, il en viendrait à la même conclusion que moi en partant des mêmes faits incontournables.
5) Le récit de notre témoin.
« Bonjour Monsieur Robin,
Voici l’essentiel de mon « aventure ». S’il vous vient des questions j’y répondrai volontiers.
J’ai aujourd’hui 58 ans. Les faits que je rapporte dans ce récit sont restés dans ma mémoire durant toutes ces années sans faiblir. La situation sortant de l’ordinaire que j’ai vécue avec trois amis s’est déroulée le 05 novembre 1990. Ce lundi soir à 19h, nous courions comme souvent sur les bords de la Francilienne à hauteur de Linas et Leuville sur Orge.
A quatre sur la piste cyclable nous avancions éclairés par les phares des voitures circulant à grandes vitesses sur la route à quatre voies. Dans ce bruit, nous entendions nos pantalons Kway frotter entre nos jambes et nos souffles. Sur une ligne droite de plus de 400 mètres, bordée par la route à gauche, et de l’autre côté par un parc et des champs, j’ai vu deux faisceaux de lumière très intenses aux diamètres imposants.
Un tube blanc très dense qui semblait chercher au sol en tournoyant lentement et un tube vert plus fin et fixe que j’ai vu se replier comme une antenne télescopique. A cet instant j’ai exprimé à mes amis ce que je voyais. Ils n’ont pas tourné la tête instantanément. J’ai alors insisté.
A ce moment, ils ont vu le faisceau blanc et m’ont dit qu’il s’agissait sans doute d’un hélicoptère qui devait chercher quelque chose au sol. Un dialogue s’est alors engage sur le pourquoi, le qui et le comment de ce que nous observions ? Puis, le faisceau s’est éteint brusquement.
Le ciel était parsemé de quelques nuages mais il était encore assez clair. Nous avons vu une masse noire colossale obstruer le ciel sur notre droite. Quelques points de lumières rouge et faibles ponctuaient la surface d’un noir sombre et mat.
Nous regardions ensemble sans nous arrêter de courir. Curieux réflexe qui va durer tout le long de l’observation. Je continuais à commenter l’évènement et je demandais sans obtenir de réponse : « c’est quoi ce truc ? ». Un de mes amis me dit alors qu’il devait s’agir d’un engin de Bretigny car en ce moment beaucoup d’avions survolaient la zone. C’était le début de la guerre du golfe.
Mais il se ravisa en observant mieux la scène. Ce que j’appelle le « vaisseau » pivota sur lui-même. Il semblait si bas que nous pensions qu’il allait percuter les pylônes électriques. C’était un bâtiment écrasant, noir, qui nous survolait. Notre ciel était bouché et nous avons vu défiler lentement, très lentement, la coque de l’immense engin. Pas de marque, un métal comme du velours. Il avançait dans le prolongement de la piste et nous commencions à voir l’arrière du « vaisseau ». Sa taille était difficile à estimer. Peut-être entre 100 et 200 mètres. Il avait une forme oblongue ventrue. Nous n’avons eu accès qu’à la vue de gauche et arrière de l’engin.
Un globe imposant pulsait à l’arrière. Il était vert jade et parcouru de nervures comme un minéral. Sur les cotés de la coque, des « tiges » en nombre et de longueurs diverses se terminaient par des petites lumières rouges fixes. Nous faisions toujours notre footing, et nous regardions l’engin sans rien dire.
Soudain une accélération porta l’engin à une distance de 3 kilomètres instantanément (vers Sainte Geneviève des Bois). Quelques secondes d’arrêt et une autre accélération à 30° vers le haut le porta en direction du ciel à une vitesse vertigineuse mais visible.
Cette observation à durée entre 1,30 minute et 2 minutes. J’ai vérifié le temps prit pour trottiner sur cette piste le surlendemain. Nous nous sommes séparés sans en parler. Je pense que nous étions sidérés. Le lendemain soir, j’ai entendu sur la chaîne de télévision FR3 le témoignage d’un astronome amateur qui correspondait à notre observation. Le surlendemain, j’ai vu au journal le présentateur PPDA parler de débris de fusées soviétiques. Avec l’un de mes amis nous étions choqués d’être pris pour des imbéciles.
Une semaine plus tard et suite à l’évocation de notre histoire, une personne à souhaiter échanger avec moi sur cet événement. Elle me dira qu’elle promenait son chien de l’autre coté de la Francilienne à la même heure. Elle décrira la même chose que nous et le caractère impressionnant de l’objet. Son témoignage confirma le nôtre et entérina le caractère extraordinaire de l’objet. Cette personne était pilote à Air France et son avis sur l’engin était sans ambiguïté. « Pas d’ici » avons-nous conclu.
Je ne vous apporte que ma bonne foi, ma santé mentale et une volonté sincère de dire le vrai. J’ai écris au GEIPAN en 2000 suite à un article lu dans un magazine sur le sujet. Le républicain de l’Essonne du 7 novembre dira que plus de 700 personnes sont allées déclarer leurs observations aux autorités. J’en fut étonné car je n’aurais jamais oser le faire. A cette époque, et plus aujourd’hui, voir un ovni relevé de la pathologique mentale.
J’ai aussi échangé longuement avec Monsieur Mesnard de la revue « Lumière Dans La Nuit » quelques années plus tard. Il me rapporta les observations d’autres personnes dans cette zone.
Maintenant je sais comme d’autres témoins. Je ne souhaite aucune publicité qui nuirait à mon activité professionnelle. Je vous remercie d’y porter attention. Témoignage anonyme pour tous supports.
Bien à vous
Le témoin ».
Le site Ovnis-Direct sur le 5 novembre 1990 ;
Le site du GEIPAN.
Nouvelle simulation de la rentrée atmosphérique du 5 novembre 1990 ;
L’intervention de l’ancien directeur du GEIPAN : « Le jour où l’on aura une preuve de l’hypothèse extraterrestre on sera ravi de l’annoncer ».
La vague du 5 novembre 1990. Une manifestation massive et impressionnante du phénomène ovni. Près de 1000 personnes ont été témoins de phénomènes inexpliqués vers 19h00 : Les Confins.
Un excellent article avec des illustrations soignées sur la vague du 5 novembre 1990 en Suisse : Ovni.ch