Un ministre du Sri Lanka accuse une agence spatiale de vol de preuve de vie extraterrestre

Publié le 31/10/2014

Un homme politique du Sri Lanka a déclaré qu’une équipe d’ »hommes blancs » d’un institut de recherche spatiale internationale avait tenté de « voler des fragments de météorites susceptibles de prouver l’existence d’une vie extraterrestre ».
 
Selon le Daily Mirror, le ministre Wimal Weerawansa a déclaré, lors d’une manifestation religieuse organisée dans un temple en Hanwella, que la tentative de vol évoqué ci-dessus était l’œuvre des créationnistes occidentaux souhaitant saper les enseignements bouddhistes de l’univers.
 
Il affirma : « Cette équipe a tenté de mettre immédiatement la main sur ces preuves après la découverte réalisée par des scientifiques locaux. »

 
Le créationnisme désigne au sens large une doctrine d’ordre religieuse ou philosophique selon laquelle un ou plusieurs êtres divins sont les créateurs de la vie, et qui s’oppose généralement à la théorie de l’évolution du vivant.
 
Il ajouta : « Ils ne veulent pas que le monde sache que le créationnisme est un mensonge flagrant. À partir du moment où il sera prouvé que la vie existe en dehors de notre planète, le créationnisme se transformera en un mensonge… »
 
Cette présumée tentative de « vol  des fragments de météorites » n’a apparemment pas retentit dans le reste du monde pour le moment. Bien qu’il fût récemment démontré, en occident, que des fragments de météorites contenaient des preuves de vie extraterrestre.

Selon un article paru dans le Journal of Cosmology, publié en février 2014, des fragments de météorites ont été découverts dans un champ de riz dans le district d’Anuradhapura, au Sri Lanka, en décembre 2013.

 
Wimal Weerawansa
Dans cet article, les scientifiques de l’Institut de nanotechnologie du Sri Lanka, de l’Université de Sheffield et de Buckingham pour l’exobiologie, et de l’Institut de recherche médicale de Colombo (Sri Lanka), ont affirmé avoir trouvé ce qu’ils croient être «structures biologiques complexes » à l’intérieur des fragments, non terrestres.
 
Le professeur Milton Wainwright a déclaré : « La photo montre une structure familièrement appelée « le dragon de particules » dont l’analyse scientifique met en évidence le fait qu’elle soit constituée de carbone et d’oxygène. Il ne s’agit donc pas d’un grain de poussière cosmique ou volcanique. »
 
Il ajoute : « Il s’agit clairement d’une entité biologique en carbone et oxygène (environ 10 microns de diamètre), mais il est difficile de savoir si elle fait partie d’un organisme unique ou plutôt constitué de petits microbes individuels. »
 
 
Exemple de météorites d’Anuradhapura. (Crédit: Journal of Cosmology)
Les scientifiques qui ont réalisé l’incroyable découverte insistent sur le fait qu’il n’y a aucun moyen que cela ait pu provenir de l’espace de notre planète.
 
Le Professeur Wainwright avait envoyé l’an dernier des ballons dans la stratosphère à 27 km au-dessus de l’atmosphère de la Terre pour recueillir les particules de l’espace, durant la pluie des météores des Perséides.
 
Une fois dans la stratosphère, les diapositives stériles ont été exposées afin de capturer les petits organismes biologiques dont les scientifiques déclarent aujourd’hui qu’elle pourrait venir que de l’espace.
 
L’année dernière, l’équipe de Wainwright a présenté certaines de ses conclusions lors d’une conférence sur l’exobiologie à San Diego.
 
Son collègue, le professeur Chandra Wickramasinghe de l’Université de Sheffield, a dit au Daily Mail, « Des entités biologiques de cette nature n’ont pas pu provenir de notre stratosphère ».
 
Concernant la supposé tentative de vol de fragments de météorites évoquées par le ministre du Sri Lanka, il n’existe aujourd’hui absolument aucune preuve de ces accusations.
 
 
Échantillons du météorite Anuradhapura montrant des structures biologiques complexes.
(Crédit: Journal of Cosmology)
 

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