Quant à l’agence spatiale américaine, elle avait relayé une étude conduite par l’astronome Massimo Marengo de l’université d’État de l’Iowa. Il y expliquait que le comportement inhabituel de KIC 8462852 était provoqué par un « essaim de comètes » se trouvant à proximité.
Le New Scientist rapporte les dernières découvertes de l’astronome américain Bradley Schaefer, de la Louisiana State University. Ce dernier relance la piste extraterrestre et essuye celle de la nuée de comètes.
Selon l’étude, ce qui est étrange avec KIC8462852, ce sont les changements brutaux de l’ordre de moins 20% de sa luminosité. Il faut savoir que lorsqu’une planète éclipse son étoile, en passant devant, la lumière de l’étoile diminue d’environ 1% maximum. Alors que dans ce cas précis la lumière de l’étoile a diminué de 22% », avait déjà expliqué le physicien Michio Kaku.
Théoriquement, il y a quelque chose de suffisamment gigantesque autour de l’étoile pour bloquer une partie de sa lumière.
Bradley Schaefer explique : « Pour que la théorie des comètes soit valable il faudrait que, depuis un siècle, environ 648 000 comètes géantes de 200 km de diamètre au moins passent chacune à leur tour devant l’étoile […] ce qui est totalement invraisemblable ». C’est ce qui le fait rebondir sur l’hypothèse extraterrestre.
Il ajoute néanmoins : « Une mégastructure alien ne colle pas avec mes observations ».
Il indique : « même des extraterrestres très avancés ne seraient pas capable de construire quelque chose qui occulte un cinquième de la luminosité de l’étoile en à peine un siècle… Un objet de cette taille, qui absorbe lumière et chaleur de l’étoile, devrait irradier, or les signaux infrarouges en provenance de l’étoile paraissent normaux ».
Est-il seulement possible d’imaginer le degré d’évolution d’une civilisation de type 3 ou 4 par exemple ?