L’incident impliquant le F-14A s’est produit le 28 octobre 2004 alors que l’intercepteur effectuait une patrouille aérienne de combat (CAP) au-dessus du réacteur à eau lourde d’Arank près de Khondab.
L’ovni luisant a été observé durant la nuit et jugé comme étant en train de « collecter des données du réacteur », selon le rapport. Les détails autour de la rencontre, dont un combat aérien, ainsi qu’une interview avec le pilote Tomcat et RIO sont mentionnés sur quatre pages du rapport de l’IRIAF.
Lors d’une interception au-dessus de la centrale nucléaire d’Arak en novembre 2004, un avion F-14 Tomcat a tenté de verrouiller son radar sur un objet lumineux, ce qui provoqua de fortes perturbations sur le radar de l’appareil.
Selon un article de Forbes en date de 2014 « Le pilote a décrit l’objet comme étant de forme sphérique avec une sorte de système de postcombustion provoquant une quantité considérable de turbulence derrière l’objet. L’ovni a ensuite augmenté sa vitesse avant de disparaitre comme un météore. »
Depuis la fin des années 1960, l’armée de l’air a commencé à étendre sa flotte d’avions de combat et c’est à ce moment que des objets volants non identifiés et lumineux ont commencé à apparaître à des endroits stratégiques du pays. Ces observations ont augmenté au moment où l’armée de l’air iranienne s’est considérablement renforcée.
Les survols d’ovnis ont repris après la Révolution islamique de 1979 et il y aurait notamment eu des observations au-dessus de l’Ambassade américaine pendant son occupation par des étudiants pro-Khomeiny. Des observations d’ovnis auraient également eu lieu deux semaines avant l’éclatement officiel de la guerre entre l’Iran et l’Irak en 1980.
Durant de la guerre au sujet du pétrole, des ovnis seraient apparus sur les plates-formes pétrolières iraniennes quelques heures avant les frappes de la marine américaine.
Des agents secrets du commandement iranien du Renseignement et de la Reconnaissance ont rapporté des observations ovnis sur des emplacements stratégiques en Irak avant les frappes aériennes de la coalition, notamment pendant l’opération Desert Storm en 1991. Des observations d’ovnis similaires sont survenues sur l’Afghanistan et l’Irak, quelques jours avant le lancement de l’opération.
Les observations d’ovnis dans l’espace aérien iranien ont repris après que le gouvernement de Téhéran ait secrètement lancé son programme nucléaire au début des années 2000.
Les ovnis ont commencé à être signalés au-dessus des sites nucléaires, et l’IRIAF a immédiatement soupçonné qu’il ait pu s’agir d’opérations de collecte de renseignement des États-Unis.
D’autres ovnis seraient apparus sur la gamme de tests de missiles balistiques de Semnan. À partir de 2009, l’IRIAF a utilisé des mesures spéciales de défense aérienne lors des essais de missiles balistiques à Semnan.
En 2009, les recherches et études stratégiques de l’armée de l’air iranienne se sont focalisées sur les ovnis repérés en Iran au cours des cinq dernières décennies.
Les chercheurs de l’IRIAF travaillant sur le projet comprenaient des pilotes instructeurs F-4E et des ingénieurs aérospatiaux assistés par des scientifiques.
L’étude conclut que les ovnis en question étaient d’origine humaine et qu’au cours des deux dernières décennies, les objets sont principalement apparus à proximité de sites liés aux programmes de missiles balistiques et nucléaires de l’Iran.
La connexion entre « Iran » et « Ovnis » est d’autant plus accentuée par les informations diffusées en 2014 par le très célèbre magazine Forbes. Il y était mentionné que l’armée de l’air iranienne avait tenté d’abattre des avions ne ressemblant à rien de terrestre. L’article avait été tiré par Forbes du magazine d’aviation militaire Combataircraft dont certains rédacteurs étaient extrêmement respectés dans le milieu.
Par exemple le journaliste Babak Taghvaee raconte dans l’article que l’Iran avait tenté d’intercepter ce que l’armée pensait être des drones-espions américains survolant les installations nucléaires iraniennes.
Le plus intéressant est la manière dont les Iraniens décrivent ces intrus appelés « objets lumineux » vu qu’ils supposaient que ces objets émettaient de la lumière intense dans le but de permettre les photographies de nuit.
Selon des sources iraniennes, les drones de renseignement de la CIA affichaient des caractéristiques de vol étonnantes, y compris la capacité à pouvoir voler hors des limites de l’atmosphère, atteindre une vitesse de croisière maximale de Mach 10 et une vitesse minimale de zéro, avec la possibilité de planer au-dessus de la cible.
Ces puissants drones (équipée pour les contre-mesures électroniques) possédaient des capacités de brouillage de radars ennemis en utilisant des niveaux très élevés d’énergie magnétique et perturber les systèmes de navigation. »
Lors d’une interception au-dessus de la centrale nucléaire d’Arak en novembre 2004, un avion F-14 Tomcat a tenté de verrouiller son radar sur un objet lumineux, ce qui provoqua de fortes perturbations sur ce même radar à bord de l’appareil.
Selon l’article, « Le pilote a décrit l’objet comme étant de forme sphérique avec une sorte de système de postcombustion provoquant une quantité considérable de turbulence derrière l’objet ». L’intrus a ensuite augmenté sa vitesse avant de disparaitre comme un météore.
L’histoire prit une tournure mortelle en janvier 2012, lorsqu’un F-14 a été brouillé lors d’une tentative d’interception d’un intrus volant vers la centrale nucléaire de Bushehr. Quelques secondes après le décollage, le F-14 a explosé, tuant deux membres d’équipage. Aucune cause de la tragédie n’a été déterminée.
Ce n’est pas la première fois que les combattants iraniens font face à de présumés ovnis.
Durant le règne du Shah et avant que les fondamentalistes n’aient pris la relève, celui que l’on connait aujourd’hui sous le nom de Parviz Jafari (ancien général de l’armée de l’air iranienne) avait tenté, le 19 septembre 1976, d’intercepter un ovni à bord de son F-4, mais sans succès. L’ovni émettait des lumières clignotantes et colorées, mais lorsque le pilote tenta d’activer sa force de frappe, son système de contrôle d’armement ainsi que sa radio cessèrent de fonctionner.
On note que nulle part dans l’article du magazine Combataircraft les autorités iraniennes n’assimilent les objets lumineux observés en 2004 et 2012 à des ovnis.
Il est bien évidemment plus facile d’envisager qu’un brouillage du matériel de contrôle de l’avion F-4 se soit reproduit à bord du F-14 en 2004. Puis que l’explosion de 2012 soit due à du vieux matériel de contrebande (en raison de l’embargo occidental) avec le lequel le F-14 a été conçu au lieu d’une hypothétique action exotique.
À noter que l’ovni a été décrit comme volant à Mach 10, c’est à dire 10 fois la vitesse du son, soit 7,612 miles par heure (le SR-71 Blackbird l’avion-espion légendaire a volé à environ Mach 3, soit 2,283 miles par heure). Le candidat évident à ce type de manœuvre est un avion hypersonique expérimental comme le NASA X-43 qui a volé à Mach 9,68 en 2004. Ce programme a pris fin, et brièvement ressuscité par l’Air Force sous le nom X-51 Waverider, qui a volé à Mach 5 pendant près de quatre minutes en mai dernier avant de se crasher dans le Pacifique.
Ces projets sont surtout considérés comme des missiles expérimentaux pouvant un jour devenir des aéronefs avec ou sans pilote. Si les « objets lumineux » décrits par l’Iran ont vraiment volé à Mach 10, comme l’ont constaté les radars, alors cela suggèrerait l’existence d’un avion hypersonique ultrasophistiqué et suffisamment fiable pour mener à bien des missions de reconnaissance sensibles. Peut-être le semi-mythique Aurora ?
Rappelons tout de même que l’avion militaire supersonique américain appelé Falcon HTV-2 (Hypersonic Technology Vehicle), capable de parcourir 27 000 km en une heure à Mach 20, n’a pas réussi sa manœuvre d’expérimentation le 11 aout 2011.
D’autres engins top secret en seraient-ils capables et de surcroit réussir à demeurer stationnaire comme les témoins nous le décrivaient durant la vague Belge ?
Vous comprendrez donc le scepticisme de certains par rapport au fait que les États-Unis aient pu être en mesure de déployer des avions de reconnaissance à Mach 10 il y a une dizaine d’années ou durant cette fameuse vague belge de 1990. Encore pire : durant la vague de 1954 en France.
Pourquoi l’Amérique dépense-t-elle un billion de dollars pour développer un avion de combat, dans le cadre du programme « F-35 Joint Strike Fighter », qui ne peut même voler à Mach 2 ?
Selon Wikipédia, le programme Joint Strike Fighter est un programme de recherche aéronautique menée par le gouvernement des États-Unis d’Amérique depuis la fin des années 1990 en vue de développer un avion de combat multirôle de nouvelle génération destinée à remplacer une grande partie des avions de chasse, de combat et d’attaque au sol en service aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et dans d’autres pays sous influence OTAN.
Il est toutefois totalement probable que des prototypes militaires secrets traversent fréquemment les cieux iraniens.
C’est certainement le pays le plus surveillé du monde et peut être pas que par les puissances de notre planète.