Publié le 07/03/2014
Le pilote de chasse yougoslave, Suada Hamzića, a partagé ses mémoires sur un site dédié à informer le public à propos de la Force Aérienne Serbe.
Dans son dernier opus, il relate sa croyance vis-à-vis des ovnis et partage ses expériences personnelles qui l’ont convaincu de leur existence.
Les mémoires de Hamzića sont disponibles sur le site serbe Tango Six.
Il qualifie l’approche du phénomène par les autorités de « généralement dans la retenue, incomplète, vague et mystérieuse… »
« J’ai décidé d’écrire sur ce sujet impopulaire étant donné que ceux qui ont vécu ce type de rencontres rapprochées sont réticents à en parler et à écrire sur le sujet, notamment en raison de l’incrédulité ambiante et des moqueries, ainsi que la remise en doute systématique de la santé mentale des témoins de ces histoires. »
Cependant, Hamzića affirme que les autorités, et en particulier l’armée de l’air ne peut pas ignorer que « quelque chose » existe étant donné que beaucoup de leurs avions de combat les plus sophistiqués n’ont pas été en mesure de « faire face » à ces ovnis. Il ajoute que ces rencontres ont eu lieu à plusieurs reprises au-dessus de la mer Adriatique du Sud.
Il déclare aussi qu’il y a eu de nombreux témoignages de personnes hautement qualifiés.
En plus de sa propre expérience personnelle, ces témoins sont la raison qui pousse Hamzića à être convaincu de l’existence des ovnis : « il ne s’agit pas de phénomènes optiques, de fiction, ou d’hallucinations, etc. »
La première observation de Hamzića s’est déroulée au printemps de l’année 1972 en début d’après-midi. Il volait à bord d’un Mig-21 sur un vol de reconnaissance de routine dans la région sur Delcina. L’avion était un biplace et le capitaine de première classe, Stipic Dušan, se trouvait aussi à bord de l’appareil.
Au décollage, ils ont été invités à effectuer des vérifications sur un lieu bien précis lorsque soudain ils se mirent à observer un étrange objet lumineux.
Hamzića ne pouvait guère déterminer l’altitude de l’objet, mais il est certain qu’il était beaucoup plus élevé qu’eux. Étant donné qu’il s’agissait d’un vol de reconnaissance de routine, ils n’étaient pas équipés d’instruments appropriés permettant de voler à haute altitude ou à une vitesse supérieure à Mach 1,6.
Hamzića a tenté de monter en altitude afin d’observer l’objet de plus près qui devenait de plus en plus grand en se rapprochant.
Il a pu grimper à Mach 1,4 et atteindre 13.000 mètres, mais il lui était compliqué d’évaluer l’altitude de l’ovni. Il pense que celui-ci aurait pu se trouvait à 17000 ou même 24 000 mètres, sans l’affirmer avec certitude.
Juste à ce moment, l’engin s’est déplacé vers l’ouest en diminuant de taille et de luminosité, avant de disparaitre.
Hamzića raconte avoir été impressionné par les performances de l’engin, évalué à environ 4000-6000 km / h (l’équivalent d’environ 2500 à 4000 mph).
Hamzića ajoute que lui et Stipic avaient parlé de l’observation durant un certain moment, sans en discuter avec d’autres personnes, même pas leurs collègues. Ils n’ont pas effectué de rapport officiel.
Quelques mois plus tard, durant une belle journée d’été, Hamzića a vécu sa deuxième observation.
Il profitait de la journée, couché sur un banc de parc, à observer le ciel, et se trouvait dans une zone remplie de pilotes, techniciens et autres membres de l’escadron 352 de reconnaissance.
Hamzića a alors remarqué un objet argenté de forme ronde volant au-dessus de l’une des pistes. Il pensait qu’il était tôt pour qu’il puisse s’agir de lancement de ballons météorologiques.
Ensuite il s’est rendu compte que le ballon ne flottait pas vers le haut comme cela est le cas habituellement. Soudain, il réalisa avec enthousiasme qu’il s’agissait d’un ovni en le criant à haute voix.
Tout le monde leva les yeux, et certaines personnes ont même fait des blagues à propos des Aliens.
Il raconte que la plupart des gens n’ont pas porté beaucoup d’attention, alors que d’autres ont continué à regarder l’objet, resté en vol stationnaire.
Puis, semblable à ce qu’il avait vu quelques mois plus tôt, l’objet a commencé à se déplacer vers l’ouest avant de disparaitre hors de leur vue.
Certains sont restés perplexes face à cette observation. Hamzića raconte que, peu de temps après, exactement à l’heure habituelle, un ballon météo a été libéré dans le ciel. Cette hypothèse semble très peu applicable à l’incident relaté précédemment.
Sa troisième rencontre a été faite vers la fin de l’année 1973 ou au début de 1974, il ne se souvient pas de la date exacte.
Il s’agissait d’un vol d’entraînement de nuit lorsqu’après la formation, on lui a demandé s’il avait assez de carburant pour se rendre sur un lieu précis. Ce qu’il fit lorsqu’il remarqua une lumière éclatante. Il a d’abord pensé qu’il pouvait s’agir d’un avion commercial, mais a noté ne pas distinguer l’intérieur de l’engin et à supposer que les fenêtres étaient fermées.
Après avoir regardé de plus près, il a déterminé qu’il ne s’agissait pas d’un avion commercial et que la lumière avait changé entre le vert clair, jaune, et « légèrement » violet.
Il a ensuite perdu de vue l’ovni dans les nuages.
Aujourd’hui, Hamzića a quitté l’armée et prétend avoir vécu d’autres observations. Il aurait même enregistré d‘étranges lumières à deux reprises, une fois en 2008 et une autre fois en 2011.
Il raconte dans les deux cas qu’il y avait des lumières avérées qui tout d’un coup devenaient très lumineuses, avant de disparaitre.
Les mémoires de Hamzića sont d’un intérêt particulier étant donné son parcours unique.
Après avoir étudié au sein de l’Air Force Academy yougoslave, il a également participé à l’université du personnel de la Royal Air Force en Grande-Bretagne.
En 1980, il a été envoyé aux États-Unis où il s’est expérimenté sur l’avion de combat F-5.
De 1986 à 1990, il a servi comme attaché militaire des forces armées de la République fédérale socialiste de Yougoslavie en Turquie. En 1993, il prit sa retraite en tant que colonel.
Source : tangosix.rs et Traduction par Ovnis-Direct