Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, la technologie des machines volantes a fait des progrès fulgurants. Depuis le vol historique des frères Wright, le 17 décembre 1903, au cours duquel ils parvinrent à faire décoller un engin plus lourd que l’air, jusqu’à nos fusées contemporaines qui vont bientôt emmener l’homme sur Mars, il se sera écoulé moins d’un siècle et demi.
Quels engins serons-nous capables de construire dans un siècle et demi d’ici ? Si quelqu’un avait posé cette question à Louis Blériot qui le premier réussit la traversée de la Manche, le 25 juillet 1909, il est probable qu’il aurait été incapable d’imaginer nos prouesses actuelles.
Nous-mêmes, hommes du XXIème siècle, nous serions sûrement stupéfaits si nous avions connaissance des projets mis au point aujourd’hui dans le plus grand secret sur quelque base isolée du Nouveau-Mexique ( comme la fameuse Base 51, par exemple ).
Si nous avions la possibilité de voir évoluer ces prototypes peut-être les prendrions-nous, en toute bonne foi, pour de vrai ovnis
Ceci est un point qu’il est important de souligner parce que l’étude du phénomène ovni s’est singulièrement compliquée depuis l’apparition dans notre ciel de machines volantes qui ressemblent de moins en moins à ce que nous appelons communément des avions.
Il faut se rendre à l’évidence, il y a de plus en plus d’engins mystérieux qui volent au-dessus de nos têtes. L’exemple le plus caractéristique d’une machine volante, qui dans certaines circonstances pourrait générer des témoignages d’ovnis, est peut-être l’avion d’attaque furtif Lockheed Martin F117A “Night Hawk”, dont la forme triangulaire et la carlingue formée de plans droits inclinés lui donnent un aspect très étrange. Le F117 A avait d’ailleurs été soupçonné (à tort selon nous) d’être responsable des observations de triangles lors de la fameuse vague belge de 1989 / 1991. Le TR-A3 “Black Manta”, un avion-espion subsonique dont personne n’a pu confirmer l’existence réelle, fut aussi désigné comme un coupable idéal pour expliquer les mêmes observations. D’autres projets secrets ont été mis en avant pour tenter de nier l’existence des ovnis, par exemple le Big Wing (Grande Ailes).
Le Big Wing n’est pas un avion mais un immense dirigeable triangulaire d’environ 200 mètres d’envergure qui aurait été observé non loin de la base californienne d’Edwards.
Ce plus léger que l’air est, dit-on, capable de se dresser en position verticale en vol stationnaire. Mais cette chimère gonflable, qui est sûrement l’un des plus hypothétiques “Projets noirs” de l’armée de l’air américaine, existe-t-elle réellement ?
Il est vrai que dans les années soixante-dix, la firme américaine Aereon, située dans le New Jersey, construisait des dirigeables ayant une forme triangulaire et l’un de ses projets offrait de frappantes similitudes avec le fantomatique Big Wing.
Dans ces conditions, peut-on dire que les ovnis belges étaient simplement des dirigeables américains ? C’est à notre avis aller un peu vite en besogne, d’autant plus que se pose la question de savoir pourquoi les Américains auraient soudain décidé de tester leurs engins secrets justes au-dessus de zones habitées, sachant qu’ils disposent sur leur propre territoire de zones totalement désertiques qui sont idéales pour tester de tels engins ?
Guerre psychologique diront certains. Mais là non plus, on ne saisit pas bien les motivations qui dicteraient de telles manoeuvres.
Source :
lesconfins.com