Cas de Trans-en-Provence (1981)
Selon lui, » l’engin avait la forme de deux assiettes renversées l’une contre l’autre. Il avait la couleur du plomb et possédait une nervure tout autour de sa circonférence « .
L’objet se trouvait à environ 80 mètres de lui, et redécolla en quelques secondes, laissant des traces au sol que Mr RN découvrit.
Celles-ci sont alors photographiées et décrites comme étant concentriques et au nombre de deux. L’un de 2,20 mètres de diamètre et l’autre de 2,40 mètres.
La gendarmerie s’était rendue sur place pour constater les faits et le GEPAN fut aussitôt prévenu.
Des analyses furent réalisées sur les plantes et les traces laissées à l’endroit présumé de l’atterrissage.
Les échantillons furent envoyés dans un labo du CNES, puis dans des labos d’analyses physico-chimiques.
Le GEPAN constata que le sol semblait avoir subi une forte pression et qu’il aurait fait l’objet d’un échauffement thermique consécutif inférieur à 600 degrés et qu’un dépôt d’oxyde de fer a été laissé ainsi que du phosphate de zinc
Michel Bounias, professeur et biologiste de l’INRA, en collaboration avec le CEA analysa les fines tiges de luzernes et découvrit qu’il y avait eu une exposition à des radiations, et les luzernes sauvages auraient subi des dégradations anormales ayant provoqué un affaiblissement du processus de photosynthèse.
Il y a eu une modification biochimique des plantes (un » traumatisme biochimique « ).
De nouvelles analyses de Bounias révélèrent que sur les 10 mètres de diamètres, on constatait que certains composants de la plante avaient été détruits à 80%.
Les analyses faites par le professeur Bounias, expert en toxicologie végétal, le poussèrent à conclure en disant que » ce qui s’est passé à Trans-en-Provence avait laissé des traces qui confirment les indications fournies par le témoin et tendent à orienter les conclusions dans le sens de l’objectivité du phénomène observé « .
En ce qui concerne le témoin, il était connu comme étant un homme tranquille. Il n’était sous influence d’aucun média et n’a aucunement prétendu qu’il s’agissait d’un OVNI ce jour-là.
Après une enquête sur une hypothétique manœuvre militaire, celle-ci ne donna rien de probant à part un hélicoptère de type Alouette III qui aurait survolé la région vers 16H30 à une altitude de 200 mètres, mais cette piste fut rapidement écarté étant donné qu’il n’aurait pas pu se poser à cet endroit. :L’armée fut aussi interrogée, mais il n’y avait aucune manœuvre ce jour-là.
L’Affaire de Trans-en-Provence fut une première mondiale étant donné qu’on n’avait jamais eu auparavant d’analyses de traces aussi troublantes laissées par un engin d’origines inconnu.
Extrait de l’Interview de Jean-Pierre Petit faite par Internet en août 2009
Vous parlez du Professeur Michel Bounias qui est le parfait exemple de ce rejet catégorique que suscite le phénomène OVNI chez les tenanciers du dogme scientifique. Pour les gens qui ne le sauraient pas, pouvez-vous nous rappeler qu’elle était son rôle dans l’affaire de Trans-en-Provence ? Quelles furent les suites pour lui ?
J.P.P : Le cas de Trans-en-Provence est unique en son genre. Il a été le produit de tout un concours de circonstances. A l’époque, 1981, le responsable du GEPAN de l’époque, le polytechnicien Alain Esterle, avait édicté une conduite à tenir en cas d’atterrissage allégué. Il devait y avoir plusieurs témoins et l’enquête ne serait pas poussée plus loin s’il … avait plu.
Ces règles sont le fait d’un homme incompétent, pas à sa place dans ce genre de chose, comme tous ceux qui se sont succédé à ce poste, à ce jour. Il se trouve qu’à Trans, il y avait un témoin unique : Renato Nicolai et que la veille il y avait eu une forte pluie. Le gendarme qui a fait l’enquête sur le terrain a eu l’idée de recueillir des plantes, de simples luzernes, à l’intérieur d’une trace bien visible, et en dehors de celle-ci. Seconde chance insigne : Il n’a pas coupé les tiges, pour les mettre dans « des sacs plastiques étanches », comme le firent ses collègues un an plus tard lors de l’affaire dite « de l’Amarante » (qui fut ainsi un ratage complet). Il a ramassé une pleine pelletée de terre, supportant ces plantes et a mis le tout dans une boite à chaussures. Ces échantillons ont été acheminés jusqu’au CNES de Toulouse. Comme il avait beaucoup plu, la terre humide a empêché les plantes de dépérir, entre le moment où se sont effectués cette collecte et celui où, 21 jours plus tard, elles sont arrivées sur la paillasse du professeur Michel Bounias, chercheur à l’INRA d’Avignon (Institut National de Recherche en Agronomie).
Troisième coup de chance : Il se trouve que Bounias avait fait sa thèse sur l’effet de radiations sur les plantes. Effets qu’il mesurait en effectuant un dosage des pigments par une méthode appelée chromatographie sur couches minces.
Bounias a constaté des différences très sensibles entre les deux échantillons, vis-à-vis des équipements pigmentaires des plantes (Chlorophylles A et B, carotène, phéphytine, etc.). Intrigué, il a demandé à ce que des prélèvements soient faits, tous les mètres, jusqu’à une distance de dix mètres du centre de la trace. Il a alors constaté que la perturbation évoluait de manière extrêmement régulière en fonction de la distance et que le coefficient de corrélation, vis-à-vis d’un phénomène en 1/r2 (radiatif), était très élevé (0,99). Il en déduit que les effets constatés devaient être causés par un phénomène de type radiatif. Il en a rendu compte, en précisant qu’il ne voyait nul effecteur capable de produire une telle chose. Des essais d’explications basés sur des projections de ciment s’avérèrent vains. Ce qui est curieux c’est que ce furent les ufologues qui se montrèrent les plus acharnés à démonter cette affaire.
Bounias s’exprima librement dans les médias, mais il se borna à dire ce qu’il avait constaté. C’était un homme ouvert, un authentique scientifique. Mais c’était déjà bien au-delà de ce qui pouvait être toléré. En faisant cela, Bounias montrait qu’il pouvait y avoir une donnée factuelle, objective, scientifiquement exploitable, liée au phénomène ovni, autre qu’un témoignage humain, lequel pouvait toujours être soumis à caution. La réaction ne se fit pas attendre : peu de temps après sa hiérarchie le priva de crédits, de personnel, de locaux, et il se retrouva » déporté » , seul dans un bureau de l’Université d’Avignon, où il finit misérablement sa carrière, privé de tous moyens de recherche. Ajoutons au passage qu’il fut un des tout premiers à signaler la toxicité des pesticides et leurs effets dévastateurs sur les populations d’abeilles (dans l’indifférence la plus totale).