Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Hier la Religion, aujourd’hui la Science proposent, tant bien que mal, des réponses à ces questions aussi fondamentales qu’existentielles.

Les sciences de l’astronomie et de l’exobiologie ont connu, ces deux dernières décennies, des progrès technologiques fulgurants, démontrant que l’Univers abrite des milliards de galaxies, lesquelles hébergent des milliards de soleils autour desquels gravitent des milliards de planètes. Ce qui implique l’existence d’une quantité incalculable de planètes peuplées par des formes de vie, de la plus primitive à la plus évoluée. Parmi celles-ci figurent des civilisations exogènes équipées d’interfaces technologico-conscientielles indifférentes aux contingences de l’espace-temps, capables de se manifester de manière instantanée et à volonté dans notre environnement.

Ces civilisations, qui nous visitent depuis des millénaires, ont intensifié leur présence depuis l’avènement de l’ère industrielle, et surtout depuis l’explosion de la première ogive nucléaire. La question de l’écologie et de l’atome est au cœur de l’engagement des intelligences exogènes, et ce bien avant les rapports du GIEC, des COP et du matraquage médiatique autour de Greta Thunberg.

Depuis 1945, des millions, voire des dizaines de millions d’individus ont observé ou interagi avec des PANs (Phénomènes Aériens Non-Identifiés) au travers d’un large spectre de modalités de contact. Pour des raisons de sécurité nationale, les gouvernements, eux, ont pratiqué une politique de désinformation et de dissimulation systématique, doublée d’opérations d’ingénierie sociale orchestrées sur plusieurs décennies. Par connivence ou complaisance, les médias de masse ont servi de caisse de résonance à cette politique d’embargo sur la vérité, faisant des PANs un sujet socialement infréquentable et scientifiquement indéfendable – en d’autres termes, un tabou.

Idéologiquement sous influence, paralysée par le statu quo et la peur, dépendante de la manne financière des Etats et de puissants acteurs privés, la communauté scientifique internationale s’est emmurée dans le déni, pratiquant la politique de l’autruche. Ce qui devait être un sujet d’étude scientifique par essence est devenu la chasse gardée des états-majors, et en particulier du complexe militaro-industriel, confisqué à la société civile par et sous le sceau du secret.

L’ère de l’information globale et instantanée, les fuites incessantes et la multiplication des rapports de force entre les différents acteurs en prise avec le dossier des PANs rendent désormais intenable cette politique du secret : un processus de divulgation est en cours. Il ne s’agit plus de dissimuler, mais de contrôler et surtout d’habituer graduellement l’opinion publique à la réalité des PANs. Au fil de l’intégration de cette nouvelle réalité dans les consciences collectives, les questions suivantes seront posées de manière toujours plus insistante : qui sont-ils ? d’où viennent-ils ? que veulent-ils ?

Au-delà des réponses nécessairement orientées qui seront distillées par les autorités, ce sont des dizaines de milliers d’experiencers qui ont été et qui sont en contact avec ces intelligences exogènes. Ces experiencers, nous avons le devoir intellectuel et moral de les écouter. D’abord, parce que leurs témoignages sont des trésors d’enseignements sur le fonctionnement, les motivations et la nature des relations qu’ils entretiennent avec ces intelligences exogènes. Ensuite, parce que le courage et la prise de risque pour livrer ces récits méritent notre écoute la plus neutre et la plus bienveillante.

Pour une grande majorité d’entre eux, que nous disent-ils ? Que ces contacts ont un impact positif sur leurs vies, se traduisant par l’émergence de valeurs humaniste et écologique, d’un attrait profond pour la spiritualité et la verticalité, avec, en toile de fond, un profond sentiment d’interconnexion.

Le message des intelligences exogènes porte précisément sur notre place dans l’Univers, notre évolution et notre rapport au vivant. Si ces consciences exogènes sont des agents du changement, les experiencers jouent le rôle de messagers. Se sentant investis comme des « ambassadeurs », ils sont chargés de transmettre un message, en forme d’avertissement, dont la portée est universelle et qui peut se résumer ainsi : « L’humanité traverse une étape critique de son évolution, elle est à la croisée des chemins. Tout d’abord, une crise écologique sans précédent met en péril les écosystèmes et le vivant. L’exploitation outrancière des ressources, la pollution et la destruction des environnements ainsi que les risques inhérents à l’énergie nucléaire (à usage civil et militaire) menacent le devenir même de l’humanité et hypothèquent la santé de Gaïa, notre Terre-Mère. Si rien n’est entrepris, les catastrophes – tremblements de terre, tsunamis, incidents nucléaires – se succèderont de manière exponentielle. Ensuite, le progrès scientifique, s’il est synonyme d’opportunités et de bien-être pour l’humanité, est aussi synonyme de risques pouvant conduire à la déshumanisation de notre espèce. C’est précisément le chemin qu’emprunte l’idéologie transhumaniste, propulsée par le développement fulgurant de l’intelligence artificielle et les milliards de la Silicon Valley. Les ambitions transhumanistes nous conduisent vers un futur probable qui ferait de nous des machines, des robots. Parce que les risques de dérives sont réels, ils appellent à faire les bons choix et à prendre les bonnes orientations, guidés par le courage et la vigilance. Finalement, l’humanité doit se préparer au contact car celui-ci se produira inévitablement quand les conditions seront réunies. Ces conditions, ce sont essentiellement le degré d’urgence écologique combiné à l’état d’éveil psycho-spirituel des peuples ».

Je fais moi-même partie de cette grande famille de messagers qui transcende les pays, les cultures et les religions. Si nous sommes des dizaines de milliers dans le monde, nous sommes souvent isolés avec une impossibilité de partager notre vécu, nos ressentis avec notre entourage, laissant un goût amer d’incompréhension. D’autant plus qu’une partie non-négligeable des expériences vivent, souvent depuis la naissance, ce singulier sentiment d’avoir une double-identité de l’âme, tant humaine qu’exogène. Cette impression profonde et tenace de ne pas être ici, orphelin, d’avoir été arraché de son groupe d’appartenance pour être parachuté sur Terre provoque bien souvent un sentiment de forte nostalgie, voire de tristesse.

Dans ce contexte, le mouvement d’experiencers de conscience augmentée pour le contact exogène (MECACE) a vocation à créer du lien entre les experiencers par la mise en place d’un réseau décentralisé offrant des moments d’échanges et d’expérimentations.

Au-delà des experiencers, MECACE cherche à sensibiliser le public à la question des PANs et des consciences exogènes par des événements interactifs, conviviaux et responsabilisants. L’approche consiste à déployer les protocoles de rencontre rapprochées du 5ème type (RR5) propres à induire des états de conscience augmentés facilitant le dialogue avec ces intelligences du cosmos, autour de valeurs positives et humanistes.

En résumé, la RR5 permet donc d’effectuer un travail sur soi, mais de manière collective, déployé dans le contexte d’une démarche de science citoyenne et visant l’intérêt supérieur de l’humanité : rejoindre la fraternité cosmique.

Les valeurs positives et humanistes, centrales dans la vision de MECACE, s’inscrivent dans la tradition de celles qui avaient cours dans la Grèce antique, connues sous le concept de « Xenia ». A l’époque de Homer, la civilisation de culture grecque mettait un point d’honneur à traiter ses invités avec bienveillance, hospitalité et prévenance, dans un esprit d’échange et de réciprocité. Cette approche positive permettait aux Grecs de mettre leurs invités, provenant généralement de territoires lointains, dans une disposition favorable à l’échange d’informations.

Dans le contexte de la RR5, nous avons tout autant intérêt à perpétuer la tradition morale de nos ancêtres grecs en accueillant nos visiteurs avec des valeurs de fraternité, de paix et de bienveillance, véritables leviers pour initier un contact et nourrir un dialogue interstellaire. De cette prise de contact émergeront des enjeux et des opportunités que l’on peut d’ores et déjà qualifier de vertigineux et d’incommensurables. MECACE propose d’en être les protagonistes, en conscience et en actions. Le succès de cette aventure dépend de la volonté et de l’engagement de chacun d’entre nous. C’est ensemble que nous alimentons ce mouvement, c’est ensemble que nous sommes plus forts.

Ensemble, montrons-nous dignes de réaliser notre rôle d’ambassadeurs.