Les cartes de Piri Reis
En 1929, on trouva à Istanbul dans le palais Topkapi des cartes géographiques séculaires qui avaient appartenu à l’amiral Piri Reis, officier de la marine turque. Il les aurait tracées en 1513. Ces cartes, que Piri Reis, contemporain de Christophe Colomb, disait avoir découvertes en Orient, éveillèrent l’intérêt de nombreux savants dés que leur existence fut connue.
La Bibliothèque Nationale de Berlin possède encore des cartes de Piri Reis reproduisant le bassin méditerranéen et la mer Morte. Ces cartes retombèrent bien vite dans l’oubli et ce n’est qu’en 1965 qu’elles furent confiées pour examen au cartographe américain M. I. Walters, des services hydrographiques de la marine US.
Walters demanda l’aide de son ami Mallery, ingénieur et archéologue, connu comme spécialiste des cartes anciennes. Celui ci fit une découverte extraordinaire : » ces cartes étaient parfaitement exactes et cette précision ne concernait pas seulement le bassin méditerranéen et la mer Morte. Les côtes de l’Amérique du Nord et du Sud étaient également reproduites avec précision ainsi que, découverte la plus étonnante, les contours de l’Antarctique. Mais ce n’était pas tout : les cartes comportaient aussi la topographie des terres ; chaînes de montagnes, commets, lacs, fleuves et hauts plateaux y étaient consignés avec la plus extrême précision. «
Afin d’effectuer plus d’analyses, toutes les cartes furent confiées au Père jésuite Lineham, directeur de l’Observatoire de Weston qui les examinât à son tour. Ce savant, qui s’intéresse passionnément à l’Antarctique se rendit compte que cette dernière figurait déjà sur les cartes de Piri Reis.
» Les conclusions auxquelles sont parvenus, au terme de leurs récents travaux, le professeur Charles H. Hapgood et le mathématicien Richard W. Strachan, sont parfaitement surprenantes. Ils mirent au point une grille de lecture et transposèrent les cartes sur un globe moderne. Leurs recherches ultérieures et les comparaisons avec des photographies du globe terrestre prises par des satellites ne firent que confirmer leur supposition : les originales des cartes de Piri Reis étaient des photographies prises à très haute altitude. «
Il n’a été possible de cartographié totalement la terre qu’il y a très peu de temps (grâce aux satellites). Comment les civilisations antérieures auraient pu s’y prendre avec tant de précisions ?
» Diego Cuoghi aurait démontré que la carte n’était que la compilation de celles de Christophe Colomb et que la représentation de l’Antarctique n’était qu’un fantasme de la part de C. Hapgood. «
» Le support de la carte aurait été daté par le carbone 14 et il remonte bien au XVIe siècle. L’encre aurait également été testée chimiquement et daterait aussi du XVIe siècle. Tous ces tests ont été effectués par W. Mc Crone un spécialiste qui a déjà travaillé sur le suaire de Turin « .
La carte de Piri Reis serait donc authentique et serait la preuve que les Turcs, bien qu’étant loin de l’océan Atlantique et de l’Amérique, se tenaient au courant des dernières découvertes de l’époque.
D’autres septiques disent que le Groenland, tel qu’il est dessiné par l’amiral Piri Reis, correspondait aux lignes de relief trouvées par ces expéditions polaires et en particulier aux deux étranglements médians qui partagent ce territoire en trois parties, ce que révélait déjà, on le sait, la carte de Zeno. Et que dans la carte de Piri Reis de 1513, le rivage qui prolonge si longuement celui de l’Amérique du Sud, ne pouvait qu’être que celui de l’Antarctique tel qui est actuellement à plus de trois mille mètres sous les glaces.
Le mystère demeure toujours.
Sources :
Artivision
Wikipedia
» Présence des extra-terrestres » d’ERIK. Von.DÄNIKEN