Publié le 29/01/2018
Le gouvernement américain aurait stocké des mystérieux métaux provenant d’ovnis en visite sur Terre, selon Nick Pope, l’ancien initié britannique du ministère de la Défense.
D’après le rapport de l’AATIP, des matériaux « inconnus », après avoir été testés, ont été stockés dans des bâtiments appartenant à une entreprise aérospatiale privée. Celle-ci aurait été financée par le DoD pour étudier le phénomène et s’occuper des « alliages métalliques ».
L’AATIP était dirigé par Luis Elizondo, un officier du renseignement militaire, situé au cinquième étage de l’aile C du Pentagone. Il a démissionné pour former le groupe de recherche To The Stars Academy.
Ralph Blumenthal, l'un des journalistes ayant travaillé sur l’affaire, a déclaré plus tard : “Comme nous l'avons rapporté, certains matériaux issus de ces objets ont été étudiés afin que les scientifiques puissent découvrir leurs étonnantes propriétés et la technologie de ces objets, quels qu'ils soient. Il s’agit d’une sorte de composé qu'ils ne connaissent pas”.
Après qu'un certain nombre de revendications sur l'exactitude du rapport ait été mis en évidence, Nick Pope, qui a lui-même étudié pour le compte du ministère de la défense britannique la menace potentielle posée par les ovnis, a accordé un large crédit à ce rapport sur ces mystérieux métaux.
Bien que ses enquêtes dans les années 1990 aient révélé qu'il n'existait pas de menace et qu'aucun quelconque métal n'avait été découvert au Royaume-Uni, il reste convaincu qu’ils sont stockés aux États-Unis.
Il a déclaré : “Les récentes révélations sur le projet OVNI du Pentagone sont toutes vraies. Le projet existait et a été financé à hauteur de 22 millions de dollars. Quant à savoir comment nous savons que ces alliages existent, deux points demeurent :
. Premièrement, Luis Elizondo a clairement parlé au New York Times et à d'autres médias de cet aspect du projet.
. Deuxièmement, l'article original du New York Times du 16 décembre indique qu’Elizondo a tenu entre ses mains des contrats liés au projet. Une dépense spécifique semble avoir été faite pour l'aménagement et le renforcement de certains bâtiments de Bigelow Aerospace afin de stocker ces alliages ainsi que d'autres matériaux liés aux ovnis.
Comme je l'ai précédemment déclaré, il existe différents tests qui peuvent être effectués sur ces alliages et il est clair que ces tests ont tous été réalisés.
Les résultats seront connus et la question demeure de savoir si le fait que ces tests aient été effectués pour le compte de l'AATIP, et réalisés par Bigelow Aerospace, est suffisant pour maintenir les résultats en dehors du champ d'application de la Freedom of Information Act des États-Unis.
Nous ne savons pas comment ces alliages et autres matériaux ont été obtenus.
On nous dit qu'ils se rapportent aux ovnis, et s'ils proviennent d'une sorte de rencontre militaire, alors cela demeure très important.
Cependant, nous savons aussi que Bigelow Aerospace a acquis toutes sortes de matériaux liés aux ovnis auprès de groupes de recherche d'OVNIS civils tels que le Mutual UFO Network (MUFON). Imaginez un scénario où un fermier observe un OVNI au-dessus de son pâturage de vaches, et qui plus tard découvre quelques morceaux de métal dans le champ.
Le fermier supposerait peut-être à tort que ces métaux sont liés à l'observation, et les donne à un enquêteur.
Si c'est de cette manière que ces matériaux sont devenus partie intégrante du projet AATIP, alors ils pourraient ne pas être exotiques ni significatifs du tout.”
Richard Sachleben, un chimiste à la retraite et membre du groupe d'experts de l'American Chemical Society, n'est pas convaincu. Pour lui cela est tout à fait impossible, car il existe des bases de données pour toutes les phases connues du métal, y compris les alliages.
May Nyman, professeur au Département de chimie de l'Université d'État de l'Oregon, a déclaré que les bases de données comprennent des techniques simples d'identification des alliages métalliques.
Selon lui, si un alliage inconnu apparaissait, alors il serait relativement simple de découvrir sa constitution.
Rappelons que le fait que Bigelow Aerospace ait été sollicité par le gouvernement américain pour analyser d’éventuels artefacts permet de garantir la confidentialité de ses données. Ainsi, elles seraient étudiées dans le cadre du privé et non soumis à un éventuel protocole de déclassification de données.