Publié le 04/03/2015
Un vétéran de l’US Air Force estime qu’un incident impliquant un ovni, en date de 1980, est à l’origine de ses problèmes de santé actuels.
Tout d’abord, le gouvernement a nié que Burroughs avait été en service actif à l’époque des faits.
Puis avec l’aide d’un avocat et du bureau du sénateur américain John McCain, les documents le concernant ont été corrigés et son handicap a fini par être reconnu.
Lui et son avocat perçoivent cette victoire comme « la reconnaissance par le gouvernement américain de l’existence des ovnis. »
John Burroughs était agent de police de l’US Air Force auprès de la Royal Air Force Base (RAF) de Bentwaters, près de la forêt de Rendelsham dans le Suffolk, au Royaume-Uni, en décembre 1980, durant la fameuse affaire de Rendlesham.
Burroughs et plusieurs autres membres du personnel de sécurité ont été dépêchés sur place pour enquêter. Ils ont observé une lumière brillante qui s’éclaircissait au fur et à mesure qu’ils s’approchaient. L’ovni s’est ensuite volatilisé dans le ciel nocturne.
La nuit suivante, les lumières ont été vues de nouveau. C’est alors que le sous-commandant de la base, Charles Halt, s’est rendu sur place avec un groupe d’hommes dont faisait partie, une nouvelle fois, Burroughs.
Cette fois-ci, l’ensemble du groupe a vu des lumières en train de voler autour de la forêt. Certaines d’entre elles gravitaient autour du lieu de stockage des munitions.
Burroughs, qui s’est approché de l’objet en compagnie de James Penniston, est certain que ses problèmes de santé découlent de cette rencontre.
En décembre 2000, au Royaume-Uni, le renseignement de la Défense a produit un rapport secret concernant les ovnis. Il avait été intitulé, « Phénomènes aériens non identifiés dans la région où se situe la défense aérienne du Royaume-Uni : scientifique et technique protocole – n ° 55/2/00 ».
Cette note de service a été rendue publique en 2006.
Burroughs souligne que dans le volume 2, page A4, on note une mention relatant les effets du "rayonnement UAP" sur les humains.
UAP, ou phénomènes aériens non identifiés, est une expression utilisée pour désigner le terme « UFO » (OVNI).
Il déclare : « L'événement de la forêt de Rendlesham/Bentwaters qui est extrêmement bien documentée, est l’exemple type où plusieurs observateurs ont probablement été exposés à des radiations UAP... ».
Burroughs souffre d’une insuffisance cardiaque congestive (ICC) (cela survient lorsque le cœur ne peut plus pomper le sang normalement) dont certains scientifiques supposent qu’elle peut être causée par une exposition aux rayonnements.
Pendant son séjour en Arizona, Burroughs a cherché à obtenir ses dossiers médicaux auprès de l'US Air Force afin d’aider son médecin à diagnostiquer ses problèmes.
Il fut obligé d’effectuer des réclamations auprès du bureau du sénateur de l'Arizona John McCain pour obtenir réparation et correction. Tel que le rapporte Billy Cox du Herald Tribune, Burroughs a reçu une réponse d’un membre du personnel de McCain : « Il a fallu un travail extraordinaire pour obtenir votre DD214 corrigé, mais nous ne sommes pas en mesure d’avoir accès aux dossiers médicaux de l'USAF disparus de 1979 à 1983. »
À noter que 1979 est l’année ou Burroughs a intégré l’armée.
Lors du récent Congrès International Ufologique de février 2015 en Arizona, Burroughs et son avocat ont annoncé qu’il s’était vu accorder un handicap médical complet, bien que le dossier médical soit toujours classé secret.
Selon Burroughs et Frascogna, l'octroi de ces avantages signifie que le ministère de la Défense (DOD) admet que les problèmes de santé de Burroughs sont consécutifs à ces rencontres rapprochées.
Burroughs et Frascogna ont expliqué leur démarche dans un communiqué de presse intitulé « U.S. Government’s De Facto Acknowledgement of the Existence of UFOs ».
Bien que cette histoire connaisse une fin heureuse, Burroughs et Frascogna affirment ne pas avoir achevé leurs recherches autour des événements qui se sont produits dans forêt de Rendelsham en 1980, et au sujet de ce que savent les gouvernements américain et britannique à propos de cette affaire.
Il a déjà transmis plusieurs demandes au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Un document a également mis en évidence les effets des "rayonnements UAP" dans le paragraphe suivant :
« Un fait important est que les effets rapportés (présumés) par les rayonnements UAP sur l'homme est qu’ils agissent rapidement et que, curieusement, après l'événement, il y ait eu peu ou pas de rappel des événements par le témoin. En résumé, le témoin présente souvent des lacunes apparentes, comme des segments de temps manquant… » de manière inexpliquée.