Le cas des « hameaux du soleil »

Le cas des « hameaux du soleil », 1975

Enquête d’Eric Zürcher
LA COLLE SUR LOUP
(ALPES – MARITIMES)
 
Le 18 Août 1975 / entre 2h et 3h30 du matin
 
Cette affaire, généralement classée dans les rencontres rapprochées du troisième type (RR3) est connue :ellel a fait l’objet d’une enquête officielle peu après les faits, car une partie des témoins a prévenu la gendarmerie dès le matin.
Du coup, la presse l’évoqua cette et L’ADEPS (1) très active à l’époque mena l’enquête quelques temps plus tard ; une relation de cette observation est également parue dans la revue Lumières Dans La Nuit à l’été 1977 (2).
Le cas a également été évoqué dans plusieurs ouvrages, avec des versions qui divergeaient parfois légèrement (3).
D’autres enquêteurs privés s’y sont intéressés, comme Daniel Mavrakis (4) ainsi que le CRUN.
Ce cas est connu sous le nom de la Colle Sur Loup, bien qu’il se soit déroulé à mi-distance de Villeneuve-Loubet et de la Colle sur Loup (Départementale 6) sur un vaste terrain agricole où l’on s’apprêtait à construire un domaine résidentiel : Les Hameaux du soleil. C’est la raison pour laquelle il est parfois mentionné sous ce dernier nom.
 
Pourquoi alors revenir sur quelque chose de déjà connu ?
J’ai lié en 1977 une solide amitié avec l’un des deux témoins principaux (B.G), amitié qui ne s’est jamais démentie est reste valable près de 40 ans après les faits. J’ai ainsi bien connu ses parents, son frère, et plus tard son épouse ainsi que ses deux enfants.
Fidèle à mes principes, son anonymat est respecté dans cette relation, ne serait-ce que parce qu’il occupe aujourd’hui un poste à responsabilité dans la sécurité nationale.
Je me suis également rendu à Paris trois ans après l’observation pour contre enquêter le second témoin, qu’avait retrouvé à ma demande mon ami Alain Gamard (5). Ce second témoin nous a reçu avec une grande gentillesse sur son lieu de travail et a confirmé à plus de 99 % tous les faits.
A l’été 2009, B.G est revenu pour quelques jours dans la région et cela a été l’occasion d’évoquer à nouveau son aventure avec lui.
Il faut garder à l’esprit que ce cas impliqua des témoins adjacents multiples dont tous n’ont pas été répertoriés, mais qu’en ce qui concerne l’observation rapprochée, il n’y eut que deux protagonistes : B.G et P.L (B et P).
Cette situation confère un intérêt tout particulier à la relation des faits telle que le CRUN l’avait consigné à la fin des années 70, annoté de précisions inédites, d’une nouvelle rédaction ainsi que quelques commentaires qui me sont propres.
 
LES FAITS
 
a) LA TOPOGRAPHIE
Le lieu de l’observation, nous l’avons dit, est situé à quelques dizaines de mètres de la D6 reliant Villeneuve-Loubet et Cagnes sur Mer à la Colle sur Loup, au lieu dit des hameaux du Soleil , lotissement résidentiel dont la construction était sur le point de commencer au moment des faits.
En bordure de la départementale, un vaste emplacement de terre battue servait alors de parking, et pour le reste, c’était encore la campagne.
En contrebas de ce parking, il y avait un ruisseau, puis un vaste écran d’arbres qui occultait le paysage, et enfin derrière, une grande clairière de 40 à 50 mètres de diamètre, protégée et entourée par la forêt.
Il faut simplement retenir que du « parking » on ne voyait pas la clairière à cause du rideau d’arbres.
A noter également qu’une ligne haute tension de 150 Kv traversait le lieu de l’observation, à gauche de la clairière, et était nettement visible depuis le parking (6).
 
b) LES TEMOINS
 
Ce cas a impliqué de nombreux témoins, tous jeunes, certains se connaissant depuis peu.
C’était les vacances et la fête permanente. La plupart avaient passé la soirée en boite de nuit et étaient sortit tard, soit en voiture, soit en moto.
Les deux témoins principaux : B.G 19 ans, habitait à Vence chez ses parents, et P.L (22 ans) en vacances sur la côte, habitait à Anthony, dans la région parisienne. Les deux jeunes gens avaient sympathisé quelques jours auparavant.
P.L, pour des raisons d’économie, faisait du camping et avait planté sa tente deux places justement dans la clairière protégée par le rideau d’arbres, en contrebas du parking.
B.G était en moto.
C’est toute une joyeuse équipe qui sortit de boite de nuit à deux heures du matin et décida de se retrouver au fameux parking ; un lieu où les jeunes allaient souvent pour être tranquilles.
Il y avait là Marion T…, 19 ans, demeurant en Allemagne, Claude J…,22 ans demeurant à Massy, Marylin M…, 20 ans, demeurant à Puteaux, Michel P…, 25 ans, etc. etc. car seuls ceux là se firent connaître plus tard ; mais en fait il y avait entre douze et quinze personnes sur ce parking.
Un mot de B, l’un des deux témoins principaux : nous l’avons rencontré deux ans après les faits (eric zurcher et Christian Hycnard) chez lui à Vence où son père tenait un complexe sportif avec trois terrains de tennis. B…nous a accueilli très gentiment un soir et a bien voulu relater encore une fois son aventure, malgré les habituelles moqueries dont il avait été l’objet, y compris dans sa propre famille.
B était professeur de tennis, diplômé d’Etat, et un grand sportif doté d’une condition physique extraordinaire. C’est toujours le cas aujourd’hui : il a gravi le Mont blanc il y a peu de temps encore. C’était quelqu’un de franc et direct, un véritable « boute en train » quand il était en compagnie, et surtout un garçon extrêmement sensible. Cette sensibilité que j’ai appris à connaître progressivement, se retrouve dans son témoignage.
Il faut savoir que B a toujours refusé de retourner sur les lieux, même de jour, tant cette « expérience » l’avait marqué. Il m’a donc été impossible de le trainer sur place tant il restait terrorisé par cette rencontre, mais il est vrai que dès 1976, le chantier des hameaux du Soleil avait été engagé, et la zone totalement bouleversée.
Comme la plupart des jeunes, il cherchait sa voie et désirait s’évader de son milieu familial, assez pesant ; le père était très autoritaire et assez méprisant avec lui ; la mère plus effacée, compensait l’ambiance avec des crises de tétanie fréquentes. Finalement, quelques années plus tard, B s’est évadé en se mariant et en changeant de région pour un nouveau travail (police) avant d’évoluer vers la DST en tant que commissaire.
P était un peu plus âgé au moment des faits ; plus posé et installé dans la vie puisqu’il travaillait déjà comme dessinateur industriel. C’est d’ailleurs dans son cabinet de travail qu’il nous reçut moi et Alain quelques années plus tard, dans la région parisienne. Les deux témoins s’étaient perdus de vue.
 
c) L’OBSERVATION PROPREMENT DITE / nuit du 18.08.1975 / 2h30.
 
Cette nuit là, B était épuisé et n’avait aucune envie de repartir en moto pour Vence.
P lui proposa donc de dormir avec lui dans la tente, puisqu’elle était à deux places, et de repartir au matin.
Vers deux heures du matin, les deux compères, quittèrent donc le groupe qui discutait sur le parking et gagnèrent la clairière où la tente était dressée en bordure, assez proche du rideau d’arbres.
P s’endormit assez rapidement tandis que B avait du mal à trouver le sommeil : il ressentait une sorte de malaise indéfinissable.
 
Juste un peu avant, une des filles du groupe resté sur le parking avait remarqué l’arrivée d’un curieux phénomène : un « nuage lenticulaire bizarre » presque au dessus de la clairière, d’environ 20 mètres de longueur sur 5 mètres de hauteur (une sorte de cigare, donc) de couleur grisâtre et paraissant très opaque. Plus curieux encore : une sorte de trompe en était progressivement sortie par l’un des côté et descendait vers la clairière.
Les témoins observèrent le phénomène silencieusement, n’osant réveiller certains qui dormaient dans les voitures. Le « nuage » occultait la lune à ce moment là et se détachait donc parfaitement « en ombre chinoise » (pleine lune le 20 Août, cette année là).
 
Dans la clairière, B ne trouvant toujours pas le sommeil et de plus en plus mal à l’aise, décida finalement de sortir de la tente pour s’aérer un peu.
Ce qu’il observa à l’orée de la clairière le glaça d’effroi.
A une vingtaine de mètres se trouvaient quatre grands rectangles d’un blanc luminescent (mais n’éclairant pas le sol) de deux mètres de haut sur un mètre de large et qu’il qualifiera plus tard de portes de frigidaires.
Ces formes géométriques se tenaient, nous l’avons dit, au début de la clairière, côté opposé et elles se tenaient légèrement en quinconce, les deux centrales étant un peu plus avancées que les deux externes.
L’angoisse le gagnant mais pensant être sous le coup d’une hallucination, B se précipita à l’intérieur de la tente pour secouer son camarade et le tirer dehors. P ne put alors que constater les inquiétantes présences.
Au bout de quelques instants, B remarqua à la partie supérieure de chaque rectangle phosphorescent deux points beaucoup plus lumineux, des espèces d’yeux qui scrutaient l’environnement en le balayant de concert, avec des mouvements synchrones.
Il se sentit aussi observé avec une acuité insoutenable : c’était comme si on me fouillait à l’intérieur nous confiera t-il plus tard.
Les « yeux » s’éteignirent doucement et l’angoisse qu’il ressentait se transforma alors en véritable panique quand les 4 formes commencèrent à avancer de concert vers eux. Elles progressaient lentement et silencieusement en paraissant léviter un peu au dessus de sol, ce qui n’empêcha pas les deux témoins d’entendre nettement les herbes foulées.
 
Il n’y eut pas de longues discussions.
D’instinct, les deux hommes prirent leurs jambes à leur coup, passèrent à travers le rideau d’arbres, traversèrent le ruisseau et remontèrent sur le parking pour prévenir tout le monde.
Voici pour ce qui concerne l’observation très rapprochée.
Interrogé à Paris des années plus tard, P nous confirma tous les détails de cette rencontre, hormis l’épisode des « yeux » qui ne l’avait pas particulièrement marqué.
P nous avoua avoir eu très peur sur le moment, mais il n’était visiblement pas traumatisé par son souvenir ; ce qui n’était pas le cas de B, beaucoup plus affecté.
 
Quant à la suite, elle fut beaucoup plus longue et aussi plus confuse, car sur le parking, l’excitation avait atteint son comble.
Pendant que certains observaient l’étrange nuage lenticulaire et sa « trompe » descendant au sol (que ni B, ni P n’avaient observé dans la clairière, tant ils étaient concernés par ce qui se passait au niveau du sol) d’autres se déplaçaient pour changer d’angle, et ceux là discernèrent à la cime des arbres deux formes phosphorescentes indistinctes, qui leur firent l’impression de « vigies ».
Il se passa beaucoup de choses : un des jeunes, pris de panique, voulu s’enfuir avec sa voiture, mais celle-ci, au contact, s’alluma de façon anarchique, avec toutes ses lumières comme si tout le système d’allumage était court-circuité ; finalement le phénomène cessa quand on coupa le contact.
D’autres encore repérèrent des lumières qui tournaient dans les environs à basse altitude, paraissant surveiller l’ensemble de la manifestation.
Tout cela se déroula dans un silence total. On n’entendait aucun insecte ni oiseau, et même pas la ligne haute tension, habituellement assez bourdonnante. Seuls quelques chiens aboyaient au loin.
 
Finalement, au bout d’une heure, la trompe (7) se retira doucement dans le « nuage » et celui commença à s’éloigner très lentement pour disparaître. Les lumières qui tournaient autour, disparurent à grande vitesse.
 
Le restant de la nuit fut marquée par des discussions et l’indécision quant à a la marche à suivre. Aux premières lueurs du jour, le groupe se sépara, mais six d’entre eux (dont les deux témoins principaux) gagnèrent la clairière.
La tente y était intacte. Au sol, ils découvrirent une ellipse blanchâtre semblable à de la chaux, mais le soleil la fit disparaître sans la moindre trace rémanente.
 
Prévenu, les gendarmes procédèrent à une enquête, remarquant notamment que les cimes des arbres semblaient avoir été altérées ; elles étaient comme desséchées.
 
 
REMARQUES
 
– Il est difficile d’interpréter ce cas mais pour ma part, je le trouve assez représentatif de la problématique ovni. On peut appliquer trois grilles d’analyse, bien qu’aucune des trois ne soit réellement satisfaisante.
– Première grille que l’on pourrait nommer « réduction du cas par une l’hypothèse d’un phénomène naturel » : Le « nuage lenticulaire » assorti de sa « trompe » fait effectivement penser à un phénomène naturel ; il ne faut pas oublier que l’on est à une douzaine de kilomètres, à vol d’oiseau, du cap d’Antibes, où des phénomènes de trombes au-dessus de la mer, se produisent parfois, toujours au même endroit. J’ai assisté à deux ou trois reprises à ces manifestations qui peuvent durer plusieurs heures avant de disparaître. Il s’agit de petits typhons, fixes et absolument pas dangereux. Un nuage aurait-il pu évoluer au-dessus de la terre ferme et provoquer ce qu’ont vus les témoins ? Mais quid des manifestations lumineuses rectangulaires et apparemment intelligentes constatées dans la clairière ? Des phénomènes électromagnétiques, foudres en boule ou plasmas ? C’est ce qu’en déduirait sans aucun doute un sceptique. Cette hypothèse est soutenable, mais me paraît pourtant trop « tirée par les cheveux ».
 
– Seconde grille : un phénomène ufologique. Les faits relatés ne correspondent pas vraiment à l’idée que l’on s’en fait à travers d’autres cas, sans parler du nombre anormalement élevé de témoins adjacent dans les RR ; mais l’important n’est pas là. Il est dans cette caractéristique qu’a le phénomène ovni à se produire dans des conditions ambigües, floues, qui tendent à invalider à postériori les éléments mêmes de la manifestation. Il ne faut jamais perdre de vue qu’avec cette intelligence « l’occasion fait le larron ». Les formes non anthropomorphes sont très rares dans les RR3, mais elles existent tout de même. Le cas de Prémanon (Jura) en 1954 où des « portes de frigidaire » avaient été évoquées par des enfants serait finalement un canular (situations fréquentes dans la vague de 1954). Un cas très similaire s’est déroulé à St Jean du Gard le 9 Août 1972, à la même heure (2h 30). Comme ici, il a impliqué un couple de campeur (des enseignants) sous leur tente. D’une manière assez similaire, la femme est sortie dans la nuit, poussée par l’insomnie, et s’est retrouvée face à un parallélépipède sombre de 1,20 m de hauteur, surmonté d’une masse ovale noire avec deux lumières au milieu. Deux yeux qui exprimaient une malveillance inouïe alors que toute la nature paraissait comme tétanisée, endormie. La « créature » a été vue à quatre ou cinq mètres seulement et sur un parking au loin, brillait très fortement une sorte de voiture en forme d’œuf. L’apparition s’est avancée lentement vers le témoin dans un bruissement d’herbes. Complètement paniquée, la femme s’est alors réfugiée dans la tente. Elle a réveillé son mari mais celui-ci n’est pas sorti et a tenu son épouse dans ses bras. Ils ont entendu des bruissements d’herbes, puis plus rien ; ils ont passé la nuit ainsi, et au matin il n’y avait que de l’herbe foulée. Ce cas n’a été connu qu’en 1974 (donc un an avant l’affaire des Hameaux) et il est facile de repérer les très nombreuses similitudes entre les deux affaires.
La femme a déclaré que ces affaires ne s’adressaient nullement à la science mais étaient de nature personnelle, visant certainement à faire évoluer nos comportements.
Bien qu’incertaine, la classification en RR3  peut donc être soutenue ; c’est mon avis.
 
– La troisième grille de lecture possible renvoie à une sorte de phénomène paranormal. Il reste toutefois malaisé de relier ces faits à une sorte de hantise ou de poltergeist géant. Dans cette hypothèse, le témoin B aurait pu provoquer le phénomène auquel il a été si sensible, du fait justement de sa sensibilité exacerbée par la pression intrafamiliale. Ce genre de scénario est souvent relevé sur de véritables polstergeists engendrés, selon les connaisseurs, par des adolescents mal dans leur peau et écrasés par toutes sortes de problèmes. Toutefois, établir une relation entre ces deux genres d’évènements apparaît ici fortement spéculatif. Tout se passe en fait comme si chacune de ses hypothèses recelait une part de vérité fondée sur des arguments probants. Il me paraît donc difficile, aujourd’hui encore, d’être plus catégorique ; la seule certitude est qu’il s’est bien passé quelque chose de très étrange, cette nuit là aux Hameaux du Soleil.
 
– Enfin, il aurait été intéressant de pousser plus loin l’analyse d’une part au niveau du sol : la substance blanche évoque ces cheveux d’anges que certains témoins auraient vu rejeté par les OVNI dans les années 50 ; une substance effectivement très évanescente (8) et aussi pour la rémanence magnétique ; et d’autre part pour d’éventuelles modifications biochimiques de la flore.
– Mais on était en 1975. Les choses seraient-elles très différentes de nos jours ?
 
 
NOTES
 
01) L’Association pour la Détection et l’Etude des Phénomènes Spatiaux (ADEPS) était un des groupements les plus actifs dans le Sud-est durant la décennie 1970-80.

02) Revue LDLN n° 166, de juin _ juillet 1977, pp 27 – 28.
 
03) Comparer par exemple la relation qui en est faite dans OVNIs en Provence de H.Julien et M.Figuet. Ed de Haute Provence 1993, pp 243 – 246.
 
04) Daniel Mavrakis était un très jeune ufologue passionné qui faisait parler de lui au niveau de la région niçoise, dans les années 75-80. De formation scientifique, brillant, et possédant certainement un QI supérieur à la moyenne, il n’hésitait pas à faire des conférences sur le sujet. Il dirige aujourd’hui une grande société dans la région de Monaco, mais est devenu un sceptique absolu.

05) Mon ami Alain Gamard, décédé en 1999 était sans doute l’Ufologue qui connaissait le mieux le problème des RR3 au niveau mondial. Maîtrisant parfaitement l’Anglais, il traduisait la documentation arrivant des USA et du monde entier. Aussi méticuleux que discret, on le considérait comme un véritable « entomologiste du phénomène ». Alain a écrit (avec J.L.Rivera) un passage des Apparitions d’Humanoïdes consacré aux canulars. Même Marc Hallet, ufologue repenti et détracteur acharné de la réalité du phénomène, lui a rendu un hommage  mérité. Clin d’œil à Béatrice, sa compagne.
 
06) Du parking, la vue pointe à l’Ouest par rapport à la clairière où s’est déroulé le phénomène. La ligne est visible sur la gauche, traversant le coin dans le sens Est-ouest ; elle est encore visible aujourd’hui, bien que la topographie soit complètement bouleversée à cause de l’urbanisation.
 
07) Un témoin compara cette trompe à une fine trombe d’eau.
 
08) On n’a jamais pu vraiment analyser ces cheveux d’anges, mais certains ont prétendu qu’il s’agissait d’une substance comparable à celle que produisent les araignées pour tisser leurs toiles.

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