JFK il y a 50 ans : les dessous du complot révélés ?
Publié le 22/11/2013 par Jean-Pierre TROADEC sur ihedn
Analyse d’une hypothèse : comment la CIA et la mafia ont supprimé le président le plus populaire du XXième siècle ? Le grand mystère politique du XXème siècle décrypté en 10 chapitres, dont celui de l’échec de la commission d’enquête officielle Warren.
John Fitzgerald Kennedy, jeune président américain, mort à 46 ans, sous les coups d’un assassinat spectaculaire ! Les images du film de Zapruder sont devenues universelles, elles repassent et repassent sans cesse dans l’inconscient collectif. Des dizaines de millions de personne ont vu cette séquence de quelques secondes en couleurs, dont l’image 313, terrible, montre le 3ème coup de feu fatal. Il semble venir de face vu les dégâts causés à la tête de JFK. Il faut savoir que le film de Zapruder est resté longtemps invisible aux yeux du public, tant la séquence est brutale. Des photos furent rapidement publiées dans la presse mondiale, tirée du 8 mn, mais les extraits de la pellicule les plus éprouvants ne furent pas divulgués à l’époque.
Comment expliquer que cette affaire n’ait jamais été élucidée, sans doute par une précipitation dès le début. Elle est humaine, devant l’énormité émotionnelle de ce qui s’est passé à Dallas. Tout le monde a été dépassé par le déroulent des séquences (tirs sur JFK, cortège mal protégé, décès du président, arrestation d’Oswald, assassinat d’Oswald, etc). Le public, la presse, la police, les services secrets, le nouveau Président Johnson, la famille Kennedy, se sont mis à tourner en boucle, avec des questions lancinantes : pourquoi, comment ? Les deux hypothèses étaient difficiles à admettre : un complot ou un tireur isolé !
Depuis d’autres théories fantaisistes ont surgi mêlant même des thèses liées à la magie noire (une secte sataniste opposée à Kennedy) ou aux ovnis (le Président allait déclassifier certains dossiers de l’USAF et on l’en aurait empêché). Devant une question sans réponse (pourquoi Dallas a eu lieu), la psychologie humaine est capable d’imaginer toutes sortes d’explications pour combler un vide béant, sources d’inquiétudes quasi métaphysiques.
Oswald en tous cas avait un passé complexe, ses liens avec l’URSS et ses idées extrémistes auraient pu être le moteur de son acte isolé. Mais d’autres indices semblent indiquer qu’il n’était pas seul. On reste étonné qu’il n’ait rien revendiqué après son arrestation, ce qui reste la première chose que fait un assassin qui agit pour motif idéologique. L’arrestation devient alors une vitrine et c’est le moment où tout idéologue veut faire savoir à la face du monde le pourquoi de son acte. Oswald a nié avoir tiré. Chose troublante et qui fait sans doute basculer l’affaire de Dallas vers la thèse du complot, et c’est François Forestier qui le rapporte dans son livre « JFK le dernier jour » : « Quelques jours plus tard, les tests à la paraffine effectués sur Lee Harvey Oswald révèlent la présence de plomb, de baryum et d’antimoine sur les mains du suspect, mais il n’y a rien sur la joue. Oswald a donc tiré avec une arme de poing. Lee Harvey Oswald a utilisé, avec certitude, un révolver, par une arme longue ». Or on se souvient tous du fameux fusil – Carcano calibre 6,5 mm – brandi par la police de Dallas, et des trois douilles du même fusil trouvées dans les locaux du Texas Book Library – lieu du tir supposé -, attribués à Oswald ! Le fusil a bien été acheté par lui, sous un faux nom par correspondance, mais cette analyse tendrait à prouver qu’il ne l’a pas utilisé !
C’est le Général de Gaulle, assistant aux obsèques à Washington de JFK, qui l’a dit : « On ne saura jamais la vérité, car elle est trop explosive : c’est un secret d’Etat. Ils feront tout pour le cacher » (De Gaulle à son ministre Alain Peyrefitte). Les archives complètes du dossier Kennedy, détenues par le gouvernement américain, seront accessibles en 2017.
Source : Jean-Pierre TROADEC sur ihedn
John Fitzgerald Kennedy, souvent désigné par ses initiales JFK, né le 29 mai 1917 à Brookline (Massachusetts) et mort le 22 novembre 1963 à Dallas (Texas), est le 35e président des États-Unis. Entré en fonction le 20 janvier 1961 à l’âge de 43 ans, il est assassiné le 22 novembre 1963 à l’âge de 46 ans. Plus jeune président élu, il est aussi le plus jeune à mourir en cours de mandat, assassiné moins de trois ans après son entrée à la Maison-Blanche. Il reste aujourd’hui le seul Président américain de confession catholique.
En raison de son énergie, de son charisme et de son style, mais aussi par son assassinat en 1963, John F. Kennedy reste l’un des personnages les plus populaires du XXe siècle et, à l’instar d’Abraham Lincoln, un Président modèle pour les États-Unis. Comme pour le Président Lincoln, la disparition brutale de JFK participa, en grande partie, à cette image.
Commercialisée il y a quelques années en France et à l’étranger, ce modèle réduit est la fidèle reproduction du cortège de Dallas, quelques instants avant le premier tir. Les Kennedy, les Connaly et le chauffeur sont parfaitement bien représentés à bord de cette maquette en métal. On reconnait la tenue rose de Jackie. Cette Lincoln présidentielle, qui fut utilisée par d’autres présidents, après JFK, est un bijou d’histoire, destinés aux collectionneurs. Cette version avec les reproductions de personnages est devenue une pièce rare. Présenté dans une boite cristal avec un fond diorama de la foule, à Dallas le 22 novembre 1963. Collection de l’auteur.
Synchronicité entre JFK et Abraham Lincoln à 100 ans d’intervalle, publicité détournée et maquette.
La liste des coïncidences entre Abraham Lincoln et John F. Kennedy, respectivement seizième et trente-cinquième président des États-Unis est une légende urbaine d’origine américaine qui a commencé à devenir populaire peu après l’assassinat du président Kennedy en 1963, après avoir été d’abord publiée dans le G.O.P. Congressional Committee Newsletter du Parti républicain. Elle a été battue en brèche par certains spécialistes, après. Néanmoins sont corpus central ne peut pas être rejeté. Elle est troublante et fait partie de la légende, n’explique rien, mais renforce le mythe du mystère JFK.
Une publicité humoristique reconstitue la scène de Dallas !
Le PMU vient de sortir un clip publicitaire qui parodie la scène de l’assassinat. C’est d’un goût relatif, mais bien tourné, il fallait oser. Preuve que le crime de Dallas entre dans l’Histoire et que l’on peut sans doute prendre du recul aujourd’hui, 50 ans après. En tous cas c’est la preuve que JFK, du statut d’homme politique est totalement rentré, s’il fallait encore le démontrer, dans le panthéon des personnages dont la légende continue à s’écrire.