Il y a eu un de nombreuses observations d’ovnis et crop circles signalés dans la ville russe de Yeisk au cours du siècle dernier.
Après la chute de l’union soviétique, un groupe actif d’ufologues, dirigé par Yuri Stroganov (aujourd’hui journaliste) a été créé dans cette ville.
Un éminent ufologue russe, auteur et journaliste Mikhail Gershtein, a transmis au monde ce cas très intriguant.
La lettre contenait le texte suivant :
« 10 septembre 1960
Chers rédacteurs :
Nous sommes résidents de Yeisk. Nous vous demandons des explications sur un phénomène inhabituel.
En août 1960, nous avons observé à deux reprises le vol d’un objet céleste.
Le 9 septembre, à 20h15 (heure de Moscou), le vol a eu lieu de nouveau, d’Ouest en Est.
Le corps céleste était d’une taille moyenne et la vitesse de son vol était inférieure à celle d’un satellite.
Le vol a duré environ 8 à 12 minutes.
Voici ce que nous avions constaté d’inhabituel au niveau du comportement de l’ovni :
1) Il volait à proximité des observateurs;
2) Sa luminescence vacillait;
3) Son mouvement était curviligne.
De quoi aurait-il pu s’agir? Serions-nous en mesure de l’observer de nouveau?
Respectueusement,
Au nom d’un groupe de cadets de l’armée,
Valery Kozlov, Igor Barilin
Notre adresse est : Ville de Yeisk, VVOL, Staline Street, K-1-V »
Quelque temps plus tard (la date n’est pas indiquée), le Planétarium de Moscou transmit une réponse aux cadets.
« Chers camarades Kozlov et Barilin!
Le phénomène que vous aviez observé était l’une des expériences d’étude des couches supérieures de l’atmosphère. Cette recherche a été décrite dans « Priroda magazine », Numéro 5, 1959; pp 74-76.
Respectueusement,
Lecturer Tsigankova. »
Une autre lettre du Planétarium est adressée à Krasnaya Zvezda :
« Chers rédacteurs!
Concernant votre demande, nous vous informons que les camarades qui vous ont répondu par voie postale étaient des observateurs dans le cadre des projets de recherche, prévue par le programme consacré à l’Année Géophysique Internationale. Le but de ces projets était d’étudier notre planète Terre dans son ensemble; Des scientifiques de plus de 66 pays y ont participé, y compris des scientifiques soviétiques.
(Signé)
Rosenblyum. »
[Rappel sur l’Année Géophysique Internationale : selon Fabrice Bonvin dans son ouvrage « Ovnis : le secret des secrets » : Après avoir eu confirmation de l’origine Gaïenne du phénomène Ovni, le président Einsenhower (président du 20 janvier 1953 au 20 janvier 1961) donne l’ordre au Dr. Lloyd Viel Berkner (ingénieur en physique et électronique) et Vannevar Bush (ingénieur américain, conseiller scientifique du président Roosevelt et chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT)) de créer en 1957 l’Année Géophysique Internationale qui servira de projet-écran à l’étude du phénomène Ovni sous l’angle Gaïen.
A savoir que Berkner a aussi participé à la Commission Robertson avec Bush. Et que Berkner va signer les conclusions du rapport avant que la Commission n’entame son travail.
Fabrice Bonvin ajoute que les plus grands essais nucléaires de l’histoire des USA eurent lieu en 1956-57 et que c’est en 57-58 que ces grandes vagues d’ovnis se produisirent.
Ils se servirent de l’Année Géophysique internationale comme projet-écran pour analyser les vagues de 57-58.]
Bien que l’explication fournie par les scientifiques soviétiques fût probablement plausible, d’autres phénomènes anormaux observés sur la ville et dans les champs ne pouvaient guère être facilement expliqués.
L’École de l’aviation avait formé des personnalités comme l’astronaute cubain Arnaldo Tamayo Mendez, et l’ancien commandant de la Force aérienne ukrainienne Viktor Strelnikov.
Yeisk est situé dans la Russie méridionale. Le territoire de Krasnodar, dont Yeisk fait partie, est une région économiquement cruciale pour la Russie.
La région du Krai contient une infrastructure de transport vital pour les exportations russes et d’énergie du bassin de la mer Caspienne. Il s’agit aussi d’une importante région agricole qui se trouve dans la zone de terre noire et fertile de la Russie.
À l’été 1991, le 16 août, Maxim Churbakov, un cadet de l’école d’aviation militaire de Yeisk, a décollé pour son troisième vol en solo. Le moteur de son avion a fonctionné pendant seulement quatorze minutes, avant de décrocher.
Churbakov rapporte à ce moment-là « l’arrêt du moteur, altitude 1400, rpm jusqu’à 20%. »
Sur le terrain, ils ont été incapables de trouver une solution au problème et le cadet a dû prendre une décision lui-même.
50 secondes après l’arrêt du moteur, il déclara à la tour de contrôle : « Je me prépare à m’éjecter, loin de la ville. »
Suite à l’éjection, un bateau de pêche récupéra Maxim. Et pendant ce temps, sur la rive, son avion était en flammes.
Dans ce cas, aucun ovni n’a été impliqué.
Dans le journal du district militaire, il y avait une image de Maxim accompagné de son instructeur de vol. On pouvait lire la citation du commandant de la Force aérienne, le Major Général V. Mikhaïlov : « Vous savez, quand j’ai entendu parler de cet accident dans le régiment de formation aérienne, j’ai été bouleversé. Je me suis dit qu’il était dommage de perdre une machine aussi coûteuse. Mais lorsque j’ai investigué sur les circonstances de l’incident et réécouté l’enregistrement du trafic radio, j’étais heureux qu’il soit encore en vie ! »
Il a même réclamé une copie de cette bande d’enregistrement afin qu’elle soit utilisée dans les cursus de formation … notamment sur la manière de se comporter en cas d’urgence.
Le correspondant a conclu son article sur la note optimiste : «… après un examen médical, Maxim sera de retour à sa formation de vol. Et, je suis certain qu’il deviendra un excellent pilote ».
L’objet était situé au-dessus des nuages, à tribord, et Maxim l’a immédiatement signalé à la tour de contrôle.
La sphère s’approcha peu à peu de lui, à une distance de deux mètres. Les yeux du pilote furent brulés puis il les ferma en baissant la tête.
Rapport de Maxim Churbakov :
« J’ai eu le sentiment que quelqu’un me regardait, ainsi qu’une sensation désagréable à l’arrière de ma tête, sur le côté droit. J’ai commencé à lever la tête et ressenti une peur indescriptible.
Le « générateur », indicateur sur le panneau d’urgence, a continué à fonctionner avant de se mettre en échec.
Puis j’ai visualisé une traînée de fumée dans le sillage de l’avion. La sensation de brûlure dans les yeux a augmenté, et la fumée est apparue dans le cockpit. J’ai commencé à éteindre le feu et signaler ces anomalies à la tour de contrôle.
On m’ordonna de m’éjecter, mais j’ai refusé de le faire étant donné que je volais au-dessus d’une zone habitée. Puis l’alarme « d’incendie » a retenti.
Je me suis ensuite dirigé vers les champs. Mes yeux étaient douloureux et des larmes coulaient. Une grande partie de la communication radio était incompréhensible. Quelqu’un intervenait par la radio, mais je ne percevais qu’un son strident à travers les écouteurs.
L’avion était difficile à contrôler, et sa vitesse fluctuait, à environ 100 km/h. A une altitude de 1000 mètres, je me suis éjecté et parachuté dans un champ de maïs. »
Une semaine plus tard, le commandant de la zone se rendit à l’hôpital où le héros se faisait examiné.
Pour commencer, le commandant démystifia le récent acte d’héroïsme, en disant que le moteur de son avion avait été arrêté par le cadet lui-même et n’avait pas calé.
Le général a admis s’être précipité pour féliciter le futur pilote suite au premier incident ayant provoqué l’éjection du même pilote.
Le général Mikhaïlov a ajouté certaines déclarations.
Rapport de Maxim Churbakov :
« Selon le général Mikhaïlov, ils ont trouvé un fil d’aluminium, que j’avais soi-disant enroulé autour de l’interrupteur du pilote automatique, puis que j’avais lâché la manette. Le commandant a déclaré que tout cela avait été prouvé. Si je n’avais pas avoué, les documents auraient été envoyés au bureau du procureur. »
Ces discussions ont été menées avec lui plus d’une fois. En fin de compte, des poursuites pénales ont été engagées contre Maxim Churbakov. C’était peu de temps après que sa mère, en larmes, et son fils visiblement bouleversé se soient rendus au centre ufologique de recherche Russe (SOYUZUFOTSENTR à l’époque).
Ils prièrent les chercheurs de trouver une explication concernant l’observation de cette mystérieuse sphère.
Maxim a été accusé de détruire délibérément des machines coûteuses. Il devait être le bouc émissaire.
Les autorités militaires ont informé sa mère, Zinaida Ivanovna, que Maxim pouvait passer les dix prochaines années en prison. Celle-ci ne voulait pas que son fils passe même un jour en prison.
Plusieurs ufologues russes ouvrirent une enquête de leur propre chef et rappelèrent un cas similaire en Union soviétique en 1981.
En octobre de cette année, un pilote de la Force aérienne V. Korotkov volait à bord de son MIG, quand tout à coup une sphère lumineuse, d’environ cinq mètres de diamètre, est apparue devant elle.
Pendant quelques minutes, l’ovni accompagna le pilote. Consécutivement, le système de communication radio cessa de fonctionner, la combustion du carburant fut perturbée, et le moteur s’arrêta subitement.
Une explosion se produisit et endommagea l’aileron de l’avion.
Et c’est alors que la sphère disparut de sa vue.
Le moteur se remit à fonctionner de nouveau, et l’avion entama un atterrissage en toute sécurité.
Les experts-enquêteurs sur cet incident étaient arrivés à la conclusion qu’il s’agissait d’une anomalie au niveau du plasma incandescent.
Les chercheurs de l’SOYUZUFOTSENTR ont également étudié de nombreux faits relatifs à ce dossier.
Des moteurs de voiture se seraient arrêtés lorsqu’un OVNI fut aperçut dans le voisinage.
Les ufologues savent aussi que les effets d’ovnis induisaient des bouleversements chez les êtres humains qui souffraient de sensations de brûlure dans les yeux, de cécité temporaire, mais touchaient aussi des machines, des équipements électriques, particulièrement vulnérables.
En fait, l’un des ufologues russes les plus actifs réside à Yeisk et a publié des articles sur les études militaires russes sur les ovnis. Son nom est Yuri Stroganov et son travail de recherche est largement connu et respecté dans le monde entier.
En 1992, un atterrissage d’OVNI a été signalé dans la colline des « Deux Sœurs » près de la ville de Belaya Kalitva, dans la région de Rostov. Sur le site, un cercle de 9 mètres de diamètre a été découvert, ainsi qu’une substance noire sur le sol.
Une analyse d’échantillons de roches fut effectuée dans un laboratoire de la ville de Rostov et révéla que les échantillons étaient constitués d’une masse poreuse et fragile, brune et jaunâtre, avec des traces d’effets thermiques (fusion et enrichi de manganèse et de fer) sur la surface.
Les modifications au niveau de la surface des échantillons mesuraient environ 2 à 3 mm de profondeur, et la teneur en manganèse dans ces couches étaient cent fois plus élevée que dans des échantillons de roche.
Le premier rapport sur le malheur de Maxim Churbakov est arrivé de Russie en 1992.
Boyevaya Vakhta (Battle Watch, un journal militaire russe) a publié un article intitulé « Une sphère orange contre avion de combat. ». Il demanda aux enquêteurs militaires de prêter attention aux informations sur les ovnis descendus de ces « sommets », par le général I. Maltsev de l’Armée de l’Air.
Le général russe avoua en 1991 que les ovnis rencontrés par les aviateurs soviétiques possédaient une grande maniabilité, et dépourvus de toute inertie. « Aucun avion sur notre planète ne possédait de telles capacités », a ajouté Maltsev.
En 1992, Y. Leonidov n’avait pas très bon espoir que Maxim soit libéré.
Deux ans plus tard, tout a changé. Les enquêteurs du centre russe de recherche ufologique avaient terminé leur travail.
Y. Leonidov a publié des extraits de l’enquête dans le journal de l’UFO Center :
« Ayant examiné les documents et les circonstances relatives à l’événement, la commission estime que pendant le vol il y a bien eu une rencontre avec un ovni.
Les données du centre ufologique confirment la diversité des effets des objets non identifiés sur les personnes et les machines. Les plus fréquents sont les effets électromagnétiques (en règle générale, il s’éteint). Dans le cas des êtres humains, ce sont les organes de la vision qui sont principalement impactés.
L’affaire a été examinée par Churbakov à l’UFO Center. Les résultats des ufologues ont été confirmés par S. Kuzionov et Y. Raitorovsky, deux célèbres enquêteurs de phénomènes anormaux russes. Les experts ont testé le cadet en le soumettant à de l’hypnose régressive.
Voici un extrait de l’acte notoriété délivré par les experts (tel que rapporté par Y. Leonidov) :
Maxim Churbakov a été guidée par le bon sens et agit en conformité. Il s’agit d’une réaction normale face à un tel événement. Son compte rendu est absolument véridique, et la précision de sa description dans son rapport de ce qui s’est passé ne peut pas être remise en question. »
En conclusion, voici un autre document :
De la décision de classer l’affaire criminelle :
« Une analyse minutieuse de la preuve soumise donne du poids à la théorie d’arrêt non volontaire du moteur et de l’incendie pendant le vol de M. Churbakov, les 16 et 28 aout 1991. Ses actions n’entrainent aucune violation de la règlementation aérienne et les allégations de crimes de la part de Churbakov doivent être rejetées en raison de l’absente d’intention de nuire dans ses actes. »
Source : openminds.tv et Traduction par Ovnis-Direct