Le Pentagone était parait-il perpétuellement en alerte étant donné les événements qui se produisaient durant cette période où le territoire américain faisait l’objet de survol d’appareils non identifiés. De même pour les chasseurs d’interceptions qui décollèrent plusieurs fois de l’Andrews Air Force Base.
Le 26 juillet 1952, au-dessus de l’aéroport international de Washington DC, un pilote demanda à la Tour de Contrôle si elle avait détecté au radar un objet plus petit qu’un avion de ligne. L’ovni fit le tour de l’aéroport avant de s’arrêter et de tournoyer pour ensuite disparaître.
Une autre affaire d’ovni eut lieu durant la nuit du samedi 19 juillet 1952 où un pilote a rapporté avoir vu des objets non identifiés ainsi que les radars de deux bases aériennes locales d’Andrews et de Bolling qui les ont détecté. C’est alors que deux jets F-94 de l’Armée de l’Air se sont déployés au-dessus de Washington, recherchant des soucoupes volantes.
Le 4 octobre 1955, durant un voyage en URSS, le sénateur américain Richard Russell voyageait à bord d’un train soviétique dans la région Transcaucasienne lorsqu’il aperçut un engin en forme de disque décoller près des voies.
Ceux qui l’accompagnaient l’ont aussi vu, puis un deuxième ovni est apparu une minute plus tard. Les observations furent rapportées à l’Armée de l’Air des États-Unis dès qu’ils furent revenus d’URSS.
» Un disque est monté presque verticalement, à une vitesse relativement réduite, avec sa surface externe tournant lentement vers la droite, à une altitude d’environ 6000 pieds, où sa vitesse s’est alors accrue brusquement alors qu’il prit la direction du Nord. » « Le deuxième disque volant été vu effectuant les mêmes actions environ une minute plus tard. Le secteur de décollage était à environ 1-2 milles au sud de la voie ferrée « .
Le sénateur a répondu par courrier à un journaliste le 17 janvier 1956 en déclatrant : » Permettez-moi d’accuser réception de vos lettres relatives à des objets volants vus en Europe l’année dernière et dont vous avez eu connaissance. J’ai reçu votre lettre, mais j’ai discuté de ce point avec les agences gouvernementales concernées, et ils sont de l’opinion qu’il n’est pas sage de donner de la publicité à ce sujet en ce moment. Je regrette beaucoup que je ne puisse pas vous venir en aide « .
La CIA déclara plus tard qu’il devait s’agir d’un avion de chasse russe même si tout le monde sait que l’explication est bidon.
Quel avion de chasse de l’époque avait la capacité de se déplacer verticalement ?
La CIA a plusieurs fois affirmé que les Soviétiques développaient des engins secrets en forme de disques. Les États-Unis et le Canada ont tenté de mettre sur pied des soucoupes, mais les essais étaient peu concluants.
L’avion U-2 utilisé par la CIA aurait souvent été présent dans le ciel soviétique à des fins d’observations. Le Lockheed U-2 est un avion de reconnaissance utilisé intensivement durant la guerre froide par les Américains.
En 1946, on a l’affaire des fusées fantômes mettant en évidence des objets aux caractéristiques de missile de croisière aperçus à plusieurs reprises au-dessus de la Scandinavie. Le personnel de la défense Suédoise se préoccupa de l’affaire et le général américain James « Jimmy » Doolittle est envoyé sur place enquêter avec l’armée suédoise. Il conclut que ce ne sont pas des armes soviétiques qui provoquent ces phénomènes.