L’armée de l’air chilienne procède de la même manière qu’au Pérou. On remarque des échanges radio troublants dans les rapports.
Le 1er Juin 1988 à Puertomonte, la Tour de contrôle et le pilote voient la même chose. L’OVNI demeure cependant invisible au radar.
Voici un extrait d’enregistrement radio entre le pilote et la Tour :
LAN 45 : J’ai un avion ! J’ai un avion juste en face
RADAR : Affirmatif ? Mais aucun trafic signalé
LAN 45 : Vous l’avez en visuel non ?
RADAR : Correct, la couleur des lumières passe du jaune au rouge, c’est bien ça ?
LAN 45 : Oui, je vois la même chose. Donc vous n’avez aucun contrôle sur ce vol ?
RADAR : Non, négatif
RADAR : Il a l’air d’aller lentement ou vite ?
LAN 45 : Lorsqu’il était dans l’angle de collision avec nous, il allait très vite et nous avons dû l’éviter en virant à gauche.
Le Major Sergio Werner de l’armée de l’air chilienne a aussi eu une rencontre où il a aperçu une lumière incroyable qui se déplaçait très vite.
Le 2 avril 1997, une autre histoire eut lieu. Le journal chilien » La Cuarta » titre: » L’observation d’un OVNI au-dessus d’Arica est confirmée par la Direccion General de Aeronautic Civil « .
Le Chili est alors entré dans le petit nombre de pays qui ont officiellement reconnu l’existence des Ovnis, en déclarant que : » la nature des Ovnis est celle de machines volantes pilotées par une intelligence « .
L’événement qui a déclenché cette reconnaissance officielle était une observation qui a été rapportée, à l’époque, par le personnel d’une tour de contrôle de l’aéroport international de Chacalluta à Arica, la ville la plus au nord au Chili.
Le lundi 31 mars 1997, à 12:55am, trois Ovnis ont été visuellement observés par le personnel de la tour de contrôle et enregistrés sur le radar.
Le directeur de l’aéroport, Julio Schettner a déclaré que » les OVNIS ont plané à une altitude comprise entre 3.000 et 4.500 mètres et ont émis des lumières bleues, rouges, vertes et jaunes qui les ont rendues clairement visibles à l’œil nu. Dans notre tour, il n’était pas possible de les dépister sur le radar, ainsi nous sommes entrés en contact avec les salles de contrôle de radar au Pérou (Arequipa) et à Santiago (du Chili). Aucun d’eux n’avait prévu de vols d’avions vers Arica à ce moment « .
Dans la capitale, Santiago du Chili, un porte-parole de la DGAC a déclaré : » le Chili fait l’expérience du phénomène OVNI « .
L’Armée de l’Air Chilienne (la FACH) a récemment annoncé la formation du CEFAA, dont le nom se traduit en anglais par » Comité d’étude des phénomènes aériens anormaux « .
Le CEFAA est rattaché à l’administration générale de l’aéronautique civile (la DGAC), l’équivalent Chilien de la Federal Air Administration Américaine.
Il étudiait les cas rapportés par les aviateurs et les radars, mais ne collectait pas les témoignages du public relatifs à des observations d’OVNIS.
Selon le Secrétariat de l’O.A.C.I. (l’Organisation de L’Aviation Civile Internationale), » la sécurité et le risque ne sont pas des propriétés inhérentes aux procédés ou aux technologies, mais sont le résultat d’antécédents communs et d’expériences communes « . (Revue O.A.C.I. Vol.52, N°2, mars 1997).
On remarque donc l’importance que ce phénomène a en Amérique latine, d’où cette forte mobilisation des autorités qui cherchent activement des explications.