Linda Cortile

Linda Cortile

Ce cas reste, sans doute, l’un des plus impressionnants et les mieux documentés de l’histoire des enlèvements étant donné le nombre de témoignages (rares dans ce genre d’affaires) et tout ce qui a entouré ce dossier.
À l’époque des faits, Linda Cortile, New-Yorkaise et fervente catholique de 40 ans, va se coucher dans son lit. On est le 30 novembre 1989 et il est environ trois heures du matin. Son mari et ses enfants dorment profondément.
Alors qu’elle est allongée en train de prier, elle commence à ressentir un engourdissement paralysant qui la gagne peu à peu et ne sent plus ses jambes. 
En raison de son expérience passée, elle connaît cette situation et sait qu’il s’agit des préliminaires à un enlèvement.
Elle tente de réveiller son mari, mais en vain. Elle s’aperçoit qu’un être gris vient d’apparaître dans la chambre et jette, en direction de la créature un long oreiller qui la touche. L’oreiller semble très lourd. 
Puis elle est totalement paralysée et sent sa tête vide bien qu’elle se souvienne vaguement de quelqu’un en train de palper sa colonne.
Tout ce dont elle se rappelle, ensuite, c’est le retour dans son lit.
Morte de peur et alors que son mari dort profondément, elle s’empresse de vérifier que rien n’est arrivé à sa famille.
En contact avec Budd Hopkins depuis avril 1989 afin de suivre des régressions, elle soupçonnait avoir été enlevée entre l’âge de 20 et 30 ans. 
Linda lui rapporte le lendemain matin avoir été de nouveau enlevée la nuit même.

Elle se sent prise, depuis longtemps, de crises d’engourdissements sans aucune raison et a l’impression de vivre, durant des nuits, des événements étranges dont elle ne garde aucun souvenir.
Il s’agit d’une femme de nature très sceptique et plutôt rationaliste à l’origine.
Après avoir lu brièvement  » Intruders  » et longtemps hésité, elle écrit à Budd Hopkins pour lui raconter ce qu’elle vit. Celui-ci la rencontre et lui fit subir des séances de régressions sous hypnose. Ils se rendirent compte qu’elle avait commencé à être enlevée dès l’âge de huit ans.

Il faut noter aussi que peu de temps après l’accouchement de son premier fils en 1976, Linda découvre une bosse sur son nez. Bien que pas très visible, elle décida de consulter un médecin qui lui évoque une opération qu’elle aurait subie durant sa jeunesse. Elle soutient le contraire au médecin et ses parents confirmeront, aussi, qu’elle n’a jamais subi la moindre intervention à cet endroit du corps.

Pour en revenir aux événements qui suivirent cette fameuse nuit du 30 novembre 1989, et de la séance d’hypnose régressive que devait réaliser Budd Hopkins, Linda Cortile se souvint que trois ou quatre extraterrestres étaient venus dans la chambre. Puis elle fut emmenée en flottant dans un Ovni à travers la fenêtre fermée, et se retrouva sur une table d’opération.
Les Aliens lui auraient enfoncé une longue aiguille dans le dos, puis dans le nez.
Après ce douloureux examen médical, on la ramena au-dessus de son lit avant de la relâcher brusquement.

En février 1991, c’est à dire 15 mois après l’incident, Budd Hopkins reçoit une lettre de deux prétendus officiers de police qui auraient observé l’enlèvement de Linda depuis leur voiture garée à quelques blocs de son immeuble. Ces deux hommes décrivent avoir vu une femme flotter dans les airs, en chemise de nuit blanche et 3 étranges petites créatures, jusqu’à un très grand vaisseau immobile au-dessus de l’immeuble. Ensuite l’engin aurait pris de l’altitude pour s’éloigner et plonger dans l’East River, près du pont de Brooklyn.
Richard et Dan, s’étant ainsi nommés et désirant rester anonymes, se seraient énormément inquiétés pour cette femme. Ils seraient restés 45 minutes à attendre que l’OVNI refasse surface, mais celui-ci ne réapparut pas.
Hopkins avertit Mme Cortile qu’elle pourrait recevoir la visite de ces deux hommes.
Linda était bouleversée d’avoir confirmation que les évènements qu’elle espérait imaginaires soient bien réels
Richard et Dan sonnèrent chez Linda et semblent visiblement soulagés de la trouver saine et sauve. 
Ils refusèrent de parler à Hopkins en personne de peur de faire identifier physiquement étant donné qu’ils prétendent être finalement des officiers des services secrets qui escorté ce soir-là une haute personnalité.
Il s’agirait de Javier Perez de Cuellar, à l’époque Secrétaire générale des Nations unies, qui niera naturellement tout plus tard et esquivera toute les questions qui auront un rapport avec cette affaire.
Leur limousine serait tombée mystérieusement en panne. C’est alors que les deux supposés agents et la haute personnalité assistèrent à cette extraordinaire observation.

Linda Cortile est, en avril 1991, kidnappée dans la rue par les dénommés Dan et Richard qui la séquestrèrent à bord d’une voiture pendant 3 heures. Ils la questionneront sur les circonstances de l’enlèvement et son rapport avec cet engin, en la soupçonnant qu’elle été extraterrestre ou hybride.

Entre temps, Budd Hopkins reçoit une autre lettre d’une certaine Janet Kimble (pseudonyme), retraitée âgée d’une soixantaine d’années, qui aurait assisté à l’enlèvement et dont la voiture aurait cessé de fonctionner une fois sur le pont.

Linda se fait capturée une seconde fois par Dan qui l’emmène dans une maison de la CIA afin de la séquestrer, puis elle fut sauvée par Richard.
C’est alors que Budd Hopkins lui flanque un garde du corps afin de la protéger.

Plus tard, la veille de son IRM, Linda se réveille, dans la nuit, avec du sang. Elle a dû se faire enlever l’implant par les Aliens durant la nuit afin de dissimuler les preuves.

Avec tous les témoignages d’observations et le récit de Linda Cortile sous hypnose régressive, Budd Hopkins se rendit compte que beaucoup des éléments coïncidaient.

Ce cas extraordinaire fut, plus tard, pris d’assaut par les médias.

Peut-on, à ce cas, de nouveau appliquer l’hypothèse socio-psychologique ? À mon avis NON

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