Publié le 01.08.2015
Une nouvelle affaire de survol par un drone d’une industrie chimique classée Seveso a provoqué quelques inquiétudes hier à Martigues. Durant l’après-midi, un appareil a été détecté alors qu’il survolait le vapocraqueur, l’unité stratégique de la plateforme pétrochimique de Naphtachimie à Lavéra. C’est un employé du site qui a confirmé avoir aperçu l’engin mesurant « deux mètres d’envergure ».
La direction de l’établissement affirme, de son côté, n’avoir pas eu recours à un tel appareil pour survoler ses installations qui ont redémarré récemment après un important incendie accidentel. L’engin n’a pas non plus été détecté par les caméras de vidéosurveillance du site. La gendarmerie des transports aériens de Marignane a été saisie de l’enquête.
En ce mois de juillet, c’est le quatrième survol d’un drone sur une usine classée Seveso qui a été signalé après ceux enregistrés les 16, 21 et 27 juillet sur l’usine LyondellBasell de Fos-sur-Mer.
Rappel : Lien entre des survols récents de « drones » et des sites français dits sensibles
Rappelons que le média Sud-Ouest avait rapporté, le mercredi 17 juin en fin de journée, que 118 employés de la centrale nucléaire du Blayais avaient été évacués, du bâtiment, réacteur n°4.
Les mesures du taux de radioactivité avaient dépassé le seuil normalement autorisé.
Les personnels de la centrale avaient même été médicalement contrôlés avant de pouvoir rentrer chez eux.
Une défaillance dans le confinement de ce chantier, avec un arrêt de la ventilation permettant de maintenir le sas en dépression, avait provoqué l’augmentation du taux de particules radioactives dans l’air ambiant.
A savoir que cette centrale nucléaire Blayais, au même titre que les autres, avait fait l’objet d’inquiétants survols de drones durant le mois d’octobre 2014 au point de faire la couverture de nombreux médias et journaux télévisés français, et sans que personne ne puisse identifier les auteurs de ces actes.
À supposer que des ovnis d’origines exotiques soient à l’origine de ces survols au-dessus de sites sensibles, leur objectif serait de nous « prévenir » et impacter notre conscience sans avoir le droit de véritablement s’ingérer dans notre civilisation.